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Test Crazy Taxi : Fare Wars (PSP) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 07 Septembre 2007 , PSP
Publiée le 28/09/2007 à 00:09, par Deez

Test de Crazy Taxi : Fare Wars

Sega a décidé de remettre au goût du jour une série restée dans les mémoires des heureux possesseurs de la Dreamcast. Avec Crazy Taxi Fare Wars, la firme au hérisson regroupe pour la PSP les deux titres phares de la série qui avait tant plu aux gamers du tout début du 21e siècle. Pour un résultat convaincant ?

Arcade foreverRetour au sommaire
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Les Jackson Five se promènent
Axel, Gena, Iceman, Gus, ces noms parlent forcément aux joueurs ayant eu la grande idée d’acquérir les différents opus de Crazy Taxi à l’heure où la Sega Dreamcast était à son apogée. Si vous êtes nostalgiques de cette époque où la conduite diabolique d’un bolide jaune traversant les rues rectilignes des mégalopoles américaines avait choqué nombre de parents, inutile de chercher plus loin. Tous les ingrédients qui ont fait la renommée du jeu sont présents dans cette sympathique compilation.

Mais tout le monde ne connaît pas Crazy Taxi. Pour résumer brièvement, ce soft est un gros délire arcade où il vous faut conduire le maximum de clients à leur destination sans tenir compte une seule seconde du code de la route ou des règles de civilité les plus basiques. Comme éviter d’écraser des passants par exemple. Vous pouvez choisir au début de chaque partie la durée de votre séance (3, 5 ou 10 minutes pour mener à bien le maximum de missions). L’autoradio offre de sympathiques morceaux de musique venus des décennies lointaines et l’ambiance globale du soft beigne dans un kitch savoureux.

Voilà pour les présentations, vous savez maintenant à quoi vous avez affaire. Il ne vous reste donc plus qu’à mettre en route votre véhicule et de rouler tous azimuts sous peine de voir les secondes s’égrener rapidement et votre client partir sans vous donner le moindre kopeck. De ce point de vue là, les deux jeux disponibles dans cette compil’ ne diffèrent pas. Le but du soft et le gameplay sont identiques, à la seule différence que le second volet offre la possibilité aux voitures de faire des bonds. Même pas besoin de tremplin. Les bolides sont capables de sautiller gracieusement sur l’asphalte. Cela n’apporte pas un véritable gain de temps mais c’est toujours très marrant.


Nostalgie quand tu nous tiensRetour au sommaire
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Ecartez-vous malheureux !
Vous l’aurez compris, Crazy Taxi, c’est franchement n’importe quoi. Vous conduisez sans réfléchir, sans freiner, vous pouvez même continuer à rouler sous l’eau. Le tout étant fait dans une bonne humeur arcade, on pardonnera facilement ses incohérences capables de faire vaciller toutes les lois de la gravité et de l’inertie réunies. En revanche, il n’y aucune indulgence à avoir vis-à-vis de l’affreux clipping que recèle les quatre coins de la ville. Il n’est pas rare de voir des buildings apparaître au tout dernier moment ou, pire, de rouler quelques secondes dans une sorte de no-man’s land noir, comme si vous aviez pénétré dans une zone de jeu que les programmeurs de Sega auraient renoncé à créer.

Hormis ces gros bugs graphiques, la réalisation est acceptable. La sensation de vitesse est archi-présente et la conduite toujours fun. A ce sujet, il est regrettable de toujours se battre contre la montre et de ne pas avoir accès à un mode libre où vous pourriez effectuer votre métier de taxi de manière plus posée et surtout pendant plusieurs minutes d’affilée. Mais cette fonctionnalité n’existe pas et il est fort probable que le jeu vous lasse rapidement. Heureusement, des mini-jeux (Crazy Box dans le premier volet, Crazy Pyramid dans le second) vous permettront de diluer quelque peu l’ennui qui vous guettera. Effectuer des sauts en longueur, faire éclater des ballons, renverser des quilles, ces attractions s’avèrent divertissantes mais, à l’image du jeu dans sa globalité, leur intérêt n’a qu’un temps. Saluons toutefois comme il se doit le mini-jeu amusant qui consiste à catapulter le plus loin possible un balle de golf géante.

Dernier frein contre la lassitude, un mode multi qui vous permettra de vous mesurer à d’autres chauffards vidéoludiques. Bref, le titre souffre donc véritablement de son manque d’options différentes. Il faut bien avouer que de l’eau a coulé sous les ponts depuis février 2000, date de la sortie du premier opus de Crazy Taxi sur Dreamcast. Conduire des taxis de manière survoltée et inconsciente, c’était très fun à l’époque. Mais aujourd’hui, cet acte défoulant ne représente qu’un centième, voire un millième des possibilités qu’offrent un GTA ou l’un de ses look-a-like. Aussi sympathique a-t-il été en son temps, Crazy Taxi a énormément vieilli et offre aujourd’hui un contenu bien maigre par rapport aux ténors du genre.


La nostalgie, c’est bien, mais ça ne fait pas tout. En proposant de regrouper sous un seul et même toit les deux opus de Crazy Taxi sur la console portable de Sony, Sega s’est surtout adressé à ses anciens fans, sans vraiment tenir compte des consommateurs pour qui cette franchise est inconnue. Reste donc un titre sympathique mais qui ne soutient pas la comparaison vis-à-vis des GTA et autres jeux de la même trempe.
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