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Test Call Of Juarez (Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 28 Juin 2007 , Xbox 360 Sortie le 07 Septembre 2006 , Plus de tests sur PC

Les +

  • Charisme du révérend Ray McCall
  • Fusillades vraiment prenantes
  • Ambiance très bien rendue
  • Bande-son de qualité

Les -

  • Séquences 'Billy' sans grand intérêt
  • Exigences matérielles et chargements
  • Solo un peu court, multijoueur limité
La note de jeuxvideo.fr
-
La note des internautes
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Publiée le 06/07/2007 à 00:07, par froggys

Test de Call of Juarez

Si le Western est devenu un classique au cinéma et dans les séries télé, le jeu vidéo n’y est pas encore familier. On a eu droit à des Darkwatch ou des Oddworld : La Fureur de l'Etranger qui s’inspiraient de l’ambiance mais tombaient vite dans le fantastique. Il y a également eu Gun, sorti en même temps que la Xbox360 en 2005. Cette sorte de GTA dans le Far-West renouait avec le réalisme mais n’apportait rien d’intéressant et peu de joueurs en gardent un souvenir mémorable. En fin de compte, un bon FPS de cowboy c’est aussi rare qu’un hors la loi dans une baignoire. Et ça commence d’ailleurs à se faire sentir. Puis Techland entendit nos (mes ?) prières et créa Call of Juarez. Sorti sur PC en septembre dernier il proposait un scénario riche et un gameplay amusant. C’était donc naturel de le retrouver sur la petite console Next-Gen de Microsoft. A nous de voir si se prendre pour John Wayne avec un pad, ça le fait.

Il était une fois dans un trou perduRetour au sommaire
il-etait-fois-dans-trou-perdu
A peine arrivé que les ennuis commencent
Bienvenue à Hope pied tendre ! La ville la plus désespérée de l’ouest. Un nid où grouillent des raclures, des hypocrites et des fils de p***. Bref vous voyez le genre. Moi c’est Billy, dit la bougie, à cause de mon médaillon et l’icône de bougie gravée dessus. Ma mère vit à Hope et c’est la seule raison au monde qui me fasse revenir dans ce trou à rat. Je suis parti il y a deux ans. Une baffe de trop de la part de Thomas, mon enfoiré de beau père, m’a donné envie de cherché l’or de Juarez. Finalement me revoilà, plus pouilleux et pommé qu’avant mon départ. Pour survivre à Hope il faut connaitre quelques règles de base. Juste histoire de ne pas se faire buter dans l’heure qui suit. Les types armés au regard louches on les contourne, ils n’attirent que les ennuis et adorent en créer. Ça me fait penser à Cled Forester, le propriétaire du saloon, une belle saloperie. Le genre de type qui vendrait père et mère pour quelques dollars de plus. Mais si vous passez dans le coin, allez voir Suzy. Brune et plus chaude que la braise, cette gentille fille m’en a fait voir de toutes les couleurs, un brin de paradis dans ce bousier qu’est Hope. Sinon évitez de vous faire remarquer par Tim Powell, c’est le shérif. Il est plus borné qu’une mule et n’a jamais pu me sacquer celui là. Et pour finir sur le meilleur d’entre tous, je vous présente le révérend Ray, qui n’a de dieu que son travail. Il porte une bible je me demande bien pourquoi, après toutes ces années à tuer des gens. Cette pourriture est le frère de mon beau père et on a un problème lui et moi. Ma mère et Thomas ont été retrouvés assassinés. Call Of Juarez écrit sur une des portes de la grange. Pile le jour où je reviens, c’est bien ma veine. Evidemment j’étais à côté puisque je venais à peine d’arriver. Et me voilà accusé par ce révérend de pacotille qui se prend pour l’épée de dieu. Si un curé a pour rôle d’apporter la paix lui préfère la haine et tout ce qui va avec. En attendant, ce cinglé veut ma peau et quel que soit la vérité, s’il me rattrape je suis mort.

« Tu me le paieras Billy»Retour au sommaire
tu-me-paieras-billy
Bientôt ça sera au tour de ce bon à rien de Billy
Merci Billy pour ce rapide résumé. On le voit très vite, le point fort du titre est dans son scénario et une immersion épatante. Les cinématiques nous embarquent dans l’histoire et nous forcent à rester attentif, un vrai plaisir. Comme c’est un portage le scénario ne change pas de la version PC, quelques modifications ont tout de même été faites. Sur la 360 les cinq premières minutes de jeu nous font entrapercevoir l’un des derniers niveaux. On se retrouve devant une maison mexicaine avec Ray, armé d’une grosse mitrailleuse. Après avoir « fait le ménage » l’écran devient noir et laisse apparaitre un « deux semaines plus tôt ». Court mais efficace le ton est immédiatement donné, le révérend Ray c’est celui qui a la gâchette facile. L’histoire commence vraiment avec le jeune Billy de retour chez lui. On apprend à le diriger et à utiliser toutes ses capacités, grimper, se cacher, sauter. On devine très vite que Billy sera un fugitif. A peine arrivé il se fait poursuivre par les hommes de Forester qui n’hésitent pas à lui tirer dessus. « Sympa le retour au pays !». Le niveau se termine sur les cris de sa mère et du jeune homme accourant pour lui venir en aide. C’est au tour du deuxième personnage, le révérend Ray de nous montrer qui il est. Ancien desperado, il a rengainé les revolvers il y a 20 ans pour servir dieu et remettre les brebis égarées dans le droit chemin. Troublé par le manque de religiosité de ses semblables, il a conscience de prêcher pour des sourds et se sent incompris. Lorsqu’on vient lui annoncer que des coups de feu ont été entendus près de la ferme de son frère il court pour comprendre ce qui se passe. A la vue des deux corps et du jeune garçon s’enfuyant Ray prend Billy pour le meurtrier. Il décide alors de le poursuivre mais se fait vite semer. Lorsqu’il retourne à la ferme des pillards sont déjà en train de voler les pauvres malheureux. S’en est de trop pour ses nerfs, il referme sa bible et les tue à coup de poings. Nostalgique du bon vieux temps le vieux grigou. De retour à l’église, Ray reprend ses deux colts et sort pour accomplir sa destiné. « J’ai servi le diable pendant des années avec ces pistolets. Aujourd’hui seigneur c’est pour te servir que je les reprends. » On the road again comme on dit…

Le bon, la brute et moiRetour au sommaire
bon-brute-moi
Le fouet est particulièrement utile contre les loups
Incarner deux personnages différents qui s’entrecroisent est rudement efficace. C’est encore mieux puisqu’il s’agit d’une course poursuite. Tour à tour on est le fuyard ou le poursuiveur. Découvrir leur monde et leur gameplay unique et original est sans pareil. Avec Billy le fugitif il faut fuir, se cacher et apprendre à se faire tout petit. Comme il est jeune on pourra grimper et sauter plus facilement. Certaines armes lui sont propres. Il y aura notamment le fouet. Il le découvre au début du jeu et ne le lâchera plus. Pratique pour grimper, s’accrocher, jouer à Indiana Jones en frappant ses ennemis il pourra compenser si le chargeur de balle nous fait défaut. En cours de route il trouvera également un arc. Avec Ray c’est un peu plus musclé. Il ne fait pas dans la dentelle l’homme de dieu et fonce dans le tas en tirant à tout va. A sa disposition, des colts, des fusils et une bible. On ne rigole pas, lire quelques passages peu déconcentrer l’adversaire. Bon en pleine fusillade quand on n’entend rien d’autres que les coups de feu c’est moyen mais pour approcher ou calmer un méchant ça reste utile. Lorsque ses armes s’enraillent ou s’échauffent de trop, ce qui arrive très souvent, on en ramasser une nouvelle pour retourner aussitôt à la fusillade. Ray nous fait découvrir le Bullet Time, ce mode qui s’enclenche lorsqu’on dégaine le ou les pistolets. Moins pratique que sur PC on ne l’utilise pas toujours et il casse un peu le rythme du jeu. Néanmoins un salopard peut en cacher un autre. Par conséquent, le bullet time qui met en exergue vos réflexe vous sauvera peut être la vie plus d’une fois et il reste assez réaliste. On nous a aussi prévu un mode tir rapide. Il s’active en appuyant sur le bouton B. On prend la position des plus célèbre héros des films du genre : un pistolet dans une main et une autre sur le chien. Les niveaux avec Ray seront entre coupés de duels. Vous savez ces longues secondes à lancer un regard langoureux à votre ennemi, juste avant de dégainer votre colt le plus rapidement possible et de l’abattre. Peu maniable ce mode reste un élément de plus pour nous plonger dans l’univers de Call Of Juarez. Les deux personnages sont opposés mais suivent parfois le même chemin. Il arrive qu’on réemprunte une route mais elle sera vécue d’une manière différente. Notamment de par leur capacité physique. L’épisode près de la mine par exemple. Avec Billy on grimpe sur les rochers le long d’une falaise, on contourne et évite les affrontements. Dans les bottes de Ray on fonce dans la mine et dézingue tous ces chiens de pécheurs.

Far Far A WestRetour au sommaire
far-far-west
Les décors sont vraiment saisissants
Les graphismes du jeu aident à nous plonger dans ce western presque comme dans un film. Très bien finalisés les décors sont réalistes et les couleurs bien posées. Les textures sont parfois un peu limitées mais dans le feu de l’action on ne va pas se coller le pif sur un mur pour vérifier que la pierre ressemble vraiment à de la pierre. C’est très bien fait et on y croit. Le moins qu’on puisse dire c’est que les lieux sont fournis, en végétation, en détails, ça renouvelle constamment l’aventure. La profondeur de champ est excellente et la liberté est de mise. Dés le début, la route a beau être tracée le joueur peut s’amuser à aller voir en arrière ce qui se passe. Ce n’est pas un MMO il faut donc s’attendre à suivre une voie donnée mais les possibilités jeux sont nombreuses. L’impression de pouvoir régler un problème de différentes manières est récurrente. C’est pourquoi, quand le jeu nous guide, on se laisse porter avec plaisir. L’interactivité avec le décor y est pour beaucoup. Il est possible de prendre un très grand nombre d’objets, de la chaise à un verre en passant par des tonneaux. Loin d’être une banale option, utiliser un objet peut avoir son importance. Par exemple avec le feu. Il est possible de passer à travers et de se bruler violemment, il est aussi possible de prendre un seau et de balancer de l’eau pour l’éteindre. Certains chemins sont compliqués à franchir c’est donc à nous d’observer ce qui nous entoure et d’utiliser le décor en conséquence. Avec Ray, qui est d’un certain âge, on s’amuse à bouger des caisses pour grimper dessus. Ne vous étonnez pas si les objets ont l’air de planer, c’est bien pensé et ça facilite leur déplacement. Il suffit de lever ou de descendre le regard pour monter ou abaisser la caisse. Quant à Billy, il aura tendance à utiliser les arbustes pour se cacher ou les arbres pour s’accrocher avec le fouet. Les cinématiques tiennent une place très importante dans le titre et elles sont très réussies. On ne se lasse pas de les regarder mais surtout de les écouter. Les voix françaises sont géniales et les dialogues très bien écrits. Lorsque Billy se cache il pourra écouter les bandits parler entre eux et on ne peut s’empêcher de sourire. L’intonation, le ton sont parfaitement posés. Pour l’anecdote les fans de Dead Wood reconnaitront quelques voix des doubleurs.

« On se retrouvera en enfer Padre »Retour au sommaire
on-retrouvera-enfer-padre
C’est moi qui décide qui doit vivre ou mourir
Ce jeu fut un plaisir à tester, les quelques lignes plus haut peuvent en témoigner mais quelques défauts sont tout de même à relever. Les animations des personnages ne sont pas toujours d’une grande diversité et leur IA comporte quelques défauts. Ils ne sont pas bêtes au point de nous attendre ou de ne pas nous voir, disons qu’ils ne sont pas très fufutes. On croirait revoir les adversaires de Terence Hill dans Mon nom est personne. Comme ils sont nombreux, leur manque de jugeote ne se ressent que très peu et la difficulté est bien réelle. A noter qu’ils ont l’insulte facile et certaines reviennent assez souvent. Mais le plus gros défaut de Call of Juarez reste la mauvaise visibilité et le fouillis de certaines actions. On ne comprend pas toujours d’où sortent les balles et les ennemis sont trop fondus dans le décor, écran HD ou pas. A mesure qu’on avance et qu’on se familiarise avec le jeu on devine d’où ils pourraient tirer mais ça reste approximatif. De plus on a un indicateur autour de notre viseur qui est donc, comme son nom le suppose, sensé indiquer d’où provienne les balles. Mais à part nous désorienter et nous faire tourner sur nous même il ne sert pas à grand-chose. Quelques bugs sont aussi visibles dans le jeu. Parfois les objets ont la tremblote ou une discussion entre deux malfrats continuent alors qu’on est en train de se tirer dessus. Pour une fois qu’on peut voir nos pied et le ventre dans un FPS on ne va pas se plaindre mais il semble que ça n’a pas suffisamment était travaillé. L’image tremble aussi et les pieds n’avancent pas ils glissent sur le sol. Ça reste du détail et ça ne gâche en rien tout le plaisir qu’on éprouve à progresser dans le jeu. La playlist ne vaut pas du Ennio Morricone mais apporte un peu de rythme en plus. Les musiques sont parfois répétitives mais collent parfaitement au contexte, plus douces lorsque Billy nous parle, elles s’accélèrent dans les altercations et s’intensifient dans les moments où le jeune homme doit se cacher. Sa durée de vie peut également être un bémol et si les joueurs seraient tentés d’y jouer plusieurs fois.
Le mode solo est une réussite mais si vous avez un compte gold allez-vous frotter au Live et son multijoueur. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps d’y toucher. En revanche il nous est possible de vous dire rapidement ce qui s’y trouve. Des parties classiques comme le deathmatch et des originalités comme le hold up, un dérivé de capture the flag. La console aura même le droit à des cartes supplémentaires.


Vidéo du TestRetour au sommaire

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En fan incontestée des films de Sergio Leone, on pourrait penser que retrouver un peu de son univers m’a influencée. Pourtant, avec Gun mon sourire et mon plaisir se sont fait la malle au galop pour laisser la place à de l’ennui. C’est pourquoi je dis sans sourciller Call Of Juarez est un bon FPS que vous vous devez d’acheter. D’autant plus si vous appréciez cet univers que sont les Westerns spaghettis. Les graphismes, le gameplay et le scénario tiennent la route et nous embarquent sans qu’on ait envie de les en empêcher. La magie des détails se révèle grâce à ce titre, une interactivité fouillée, des capacités particulières, une version française sublime. Bref que du bonheur ! Le titre est en vente depuis le 28 juin dernier, courez jusqu’au premier revendeur et faites vous plaisir, il ne vous en coutera que quelques dollar de plus.

Les avis des internautes

1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : KorT3X
Très bon
En comparaison de la version PC, la version 360 est excellente. Les graphs sont beaux, la jouabilité excellente, les doublages de qualité (doubleurs de DiCaprio et Harrison Ford) et le scénario intéressant. Si vous êtes fan ou non du far-west, vous allez apprécier.
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : ninjaman
A éviter
A éviter! JEU MINABLE! le seul est unique point positif c'est les graffismes, mais c'est tout.
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