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Test Bomberman Land (PSP) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 07 Mars 2008 , PSP
Publiée le 28/03/2008 à 00:03, par Yogii

Test de Bomberman Land

Certaines figures du monde vidéoludique traversent les âges et les générations sans prendre une ride. Bomberman fait partie de ces emblématiques personnages, 25 ans après sa première apparition sur console. Après le très classique Atomic Bomberman, la PSP connaît son deuxième opus du célèbre poseur de bombe avec Bomberman Land. Le défi du titre, toujours développé par Hudson Soft mais cette fois édité par Konami, est de tenter d’apporter un mode Histoire au jeu de réflexion. Véritable bombe ou simple pétard mouillé ?

Un gentil terroriste au service de son paysRetour au sommaire
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Youpi de la corde à sauter ! Sauf que ça n'a rien d'emballant...
C’est bien connu, les développeurs de jeux vidéo adorent les challenges. Chaque séquelle d’un jeu réussi en est la preuve, mais rares sont les bonnes surprises. L’innovation paye moins souvent dans l’univers vidéoludique que le recyclage de hits. Pourtant Hudson Soft, studio historique à l’origine de Bomberman, ne recule devant rien et tente d’insérer, une nouvelle fois, les personnages et l’univers du légendaire poseur de bombes au cœur d’une intrigue. Les Bombermen vivaient une vie tranquille jusqu’à ce qu’un jet privé s’écrase sur l’île de Bomberman Land. Frappés d’amnésie, l’archipel et son directeur comptent beaucoup sur Timothy White et son acolyte Mini-Bomberman pour remettre en ordre ce petit monde. Après une interminable introduction, vous voilà parachuté sur une carte que vous devrez agrandir et compléter au fur et à mesure.


Pour cela, il faut collectionner les pièces numérotées que les habitants de Bomberman Land vous distribuent au gré de mini-jeux. Une formule qui ressemble fortement à celle d’un RPG, entaché de trop nombreux allers-retours à travers le pays du gentil terroriste. L’inconvénient de ce mode solo est que l’essentiel, les mini-jeux, est trop souvent basiques. Conduire une voiture télécommandée, sauter à la corde, rider un skate ou encore assommer des monstres qui sortent de trous, autant de missions qui seront fun les premières fois, mais qui se révèleront rapidement lassantes. De plus, le level design incohérent de certains mini-défis risque d’en décourager plus d’un. Les rares énigmes disséminées sur la carte du jeu peinent à tenir le joueur en haleine. Plus improbable, aucune séquence de bataille de bombe n’entrecoupe l’aventure de Timothy White. Du coup, c’est logiquement et implacablement que l’on se tourne vers le mode Bataille.


Quoi de neuf vieux ? Rien, justement…Retour au sommaire
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Rien ne vaut une bonne vieille carte, des poseurs de bombes et un chrono qui tourne
De ce point de vue, et pour reprendre la célèbre expression, c’est bien dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. À travers une cinquantaine de cartes et cinq modes différents, les amateurs d’explosions à retardement devraient s’en donner à cœur joie. Pour les exceptionnels extraterrestres qui seraient passés à côté de ce phénomène vidéoludique, le principe est simple : sur une carte à plat, il faut poser des bombes pour briser les obstacles et éliminer ses adversaires. Quelques paramètres alternatifs peuvent corser les débats, mais l’essence du jeu reste toujours aussi nerveuse et jouissive.


C’est probablement dans le mode multijoueur que Bomberman Land se révèle le plus efficace. Avec un seul UMD, il est possible de s’affronter à coups d’explosifs jusqu’à 4 joueurs. En dehors du classique mais toujours intense mode Bataille, les affrontements à plusieurs PSP trouveront un autre terrain de jeu avec les mini-jeux débloqués en solo. Seul hic, le mode Online est toujours inscrit aux abonnés absents. L’évolution annoncée ne concerne pas non plus la palette graphique de Bomberman Land. Volontairement simplistes, les graphismes cartoons du jeu remplissent leur contrat. Les personnages de l’histoire sont mignons et agréables à voir, le design des mini-jeux tiens également la route. Le plus mauvais point du titre provient incontestablement de la bande-son. Il ne serait pas scandaleux de qualifier la musique du mode Histoire d’horripilante. Même combat durant les mini-jeux, le plus logique étant de la désactiver dans le menu options. Enfin, de longues heures de quêtes et de mini-jeux couplés au mode Bataille offriront une durée de vie conséquente aux plus acharnés.


Réussir à créer une véritable histoire à partir de l’univers de Bomberman était un challenge de taille pour Hudson. Malgré quelques mini-jeux divertissants et certaines répliques amusantes, le mode solo de Bomberman Land n’est pas digne d’intérêt. Fort heureusement, le mode Bataille rattrape le tout et permet de passer d’excellents moments, notamment en multijoueurs. Une fonction que remplissait déjà la version de 2007. La révolution tentée par le célèbre poseur de bombes n’est donc pas pour tout de suite.
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