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Test B-17 : Fortress In The Sky (Nintendo DS) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 31 Janvier 2008 , Nintendo DS
Publiée le 12/02/2008 à 00:02, par jika

Test de B-17 Fortress in the Sky

Si la DS a pour le moment été relativement épargnée par la Seconde guerre mondiale, les quelques tentatives passées furent assez réussies : Brothers In Arms ou plus récemment Panzer Tactics, pour ne citer qu’eux. Alors, quand on voit débarquer un titre d’aviation mettant en scène le célèbre bombardier allié B-17, on se dit « après tout pourquoi pas ? » et on allume la console. Quelle grossière erreur…

La guerre vue du cielRetour au sommaire
guerre-vue-ciel
Un général des plus charismatiques
Avant d’entamer ce test hautement subversif, laissons-nous aller à un cours d’histoire. Hop, petit tour sur Wikipédia : « Le Boeing B-17 Flying Fortress est probablement le bombardier américain le plus connu de la Seconde Guerre mondiale, c'est en tout cas celui qui a largué le plus gros tonnage de bombes au cours de ce conflit. Conçu dans la seconde moitié des années 1930, le B-17 fut construit à 12 677 exemplaires et servit sur tous les théâtres d'opération jusqu'en 1945. »


Donc, si l’on en croit Wikipédia, et surtout la jaquette du titre, qui affirme que « vous allez vivre la bataille aérienne qui se déroula au-dessus de l’Allemagne et des territoires occupés en 1944 comme si vous y étiez. Défendez le Lucky 25 dans vingt cinq missions palpitantes ! », B-17 Fortress in the Sky est un jeu d’aviation nous permettant de prendre les commandes d’un engin célèbre. N’importe quel amateur de simulation de vol militaire appréciant la seconde guerre mondiale devrait se réjouir. C’est donc piqué de curiosité que l’on démarre une nouvelle partie, en difficulté novice, pour commencer.


Premier haussement de sourcils : le briefing de la mission apparait sous nos yeux et le moins que l’on puisse dire, c’est que le pixel est voyant. Un général lambda, grossièrement digitalisé, apparait sur la droite, tandis que le texte défile. En lieu et place d’une présentation stratégique de la situation, quelques lignes insipides nous expliquent très simplement que l’on doit détruire un dépôt ferroviaire à Rouen. Sur l’écran du dessus, une vague image satellite du lieu à bombarder s’affiche. Mais passons outre cet habillage austère pour se lancer sans plus attendre dans l’action.


Avion, boulot, dodoRetour au sommaire
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Pour larguer correctement une bombe, il faut tout de même suivre un tracé sur l'écran du bas
Dix minutes plus tard, la première pensée qui nous vient à l’esprit est « mais c’est quoi ce truc, comment on joue ? ». En effet, les fainéants que nous sommes sont habitués à être pris par la main et guidés dans les premières missions, ou au moins pouvoir accéder à un tutorial expliquant le fonctionnement du titre. Mais là, rien, que dalle, nada. Donc, pour la première fois depuis des années, me voilà obligé d’ouvrir la notice.


Après une courte lecture, la déception se fait de plus en plus grandissante : impossible de piloter le B-17, il faut se contenter de jongler entre les différents postes de tir (à l’avant, à l’arrière, sur les côté, etc.…) et canarder aveuglément les avions qui nous arrivent dessus.


Mais attention, les missions se veulent variées. En effet, chaque niveau est divisé en trois phases distinctes. Premièrement, le tir sur les avions allemands, qui ressemblent surtout à une grosse bouillie de pixels. En alternant les différents postes, il conviendra d’en éliminer un maximum. Autant le dire, le fun ressenti durant cette phase est proche du zéro, tant le manque de challenge est flagrant. Au bout de quelques minutes, arrive la seconde phase de la mission, éviter les tirs de canons antiariens. La vue passe alors au dessus de l’avion et rappelle fortement le vieux hit de Capcom « 1942 », en plus laid. La dextérité du joueur est mise à « rude » épreuve, puisque qu’il faut se contenter de faire valser l’appareil de droite à gauche, pour éviter les tirs qui partent du sol. Après ce moment d’intense adrénaline, vient la dernière phase de la mission : la destruction de l’objectif. L’écran du haut se transforme en viseur et il ne reste plus qu’à larguer ses bombes sur la structure indiquée durant le briefing. Retour à la base pour finir, non sans dézinguer quelques chasseurs teutons au passage. Fin de la première mission.


Après ce niveau des plus soporifiques, la véritable torture commence puisque les 24 missions suivantes sont exactement les mêmes. Que l’on survole l’Allemagne, la France ou la Belgique, les décors sont identiques, c'est-à-dire d’une laideur incommensurable, faisant passer un wargame Moldave programmé en Basic pour de la Next-gen. Et, bien évidemment, le principe ne change pas d’un iota : tir sur avions, esquive des tirs de DCA, bombardement, retour au QG. Au final, le joueur a l’impression de ne faire qu’une seule et même longue mission qui prend fin au bout de trois heures.


Générique de fin : le « Lucky 25 » fait la une des journaux et les crédits défilent sur fond de musique militaire composée au Bontempi. Rideau, poubelle.



Que dire devant tant de médiocrité ? B-17 Fortress in the Sky est tellement mauvais, qu’il exerce une sorte de fascination. Réalisé à coups de truelle, proposant 25 missions toutes identiques et offrant autant d’adrénaline que la pratique du vélo d’appartement, ce titre est une preuve éclatante que la DS a elle aussi le droit à son quota de daubes. Un jeu à ranger à côté d’autres « classiques », comme Deviens Miss France.
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