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Test Alias (PS2, Xbox) : 5/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 09 Avril 2004 , PS2 , Xbox Sortie le 28 Mai 2004 , Plus de tests sur PC

Les +

  • Un univers parfaitement retranscrit.
  • Un scénario haletant.
  • Un large panel de mouvements.
  • un environnement particulièrement interactif.
  • Le doublage est en français, cocorico !

Les -

  • Une durée de vie réduite.
  • Une synchronisation labiale qui laisse un peu à désirer !
  • Quelques ratés au niveau des mouvements de caméra et des graphismes.
La note de jeuxvideo.fr
5.0
moyen
La note des internautes
-
Publiée le 20/04/2004 à 00:04, par Régis Alonso

Alias : Drôle de dame !

À mi-chemin entre Drôles de Dames (la version cinématographique, bien sûr !) et James Bond, les aventures d’Alias et, plus précisément, de la très athlétique...

Alias
À mi-chemin entre Drôles de Dames (la version cinématographique, bien sûr !) et James Bond, les aventures d’Alias et, plus précisément, de la très athlétique Sydney Bristow déchaînent les passions depuis près de trois ans sur le petit écran. Quoi de plus normal donc qu’elle soit parachutée sur PS2 pour nous montrer de quoi elle est vraiment capable, toute de pixels vêtue !

Une adaptation très fidèle !
Les mordus de la désormais série culte l’attendaient avec impatience, et voilà qu'Alias daigne enfin ouvrir son premier chapitre sur PS2. Avant tout, ce titre se présente comme un savant mélange d’action 3D en vue à la troisième personne, de combats et d’énigmes à résoudre, le tout dans l’univers si trépidant de Syd. À ce propos, on retrouve les plus beaux décors de la série modélisés en 3D. Les aficionados pourront ainsi s’en donner à cœur joie en visitant la salle de meeting de la C.I.A. et même l’appartement de notre espionne préférée. Idem avec tous les personnages : Syd, Jack, Vaughn, Dixon, Marshall, Sloane ou encore Sark, ils ont tous répondu à l’appel lancé par Acclaim ! Comme dans l’œuvre originelle dont s’inspire ouvertement ce soft, Sydney sera envoyée aux quatre coins de la planète : de Monaco à l’Arabie Saoudite, en passant par Hong Kong ou encore Rio de Janeiro, il lui faudra suivre les traces de l’agent Jacob qui ne donne plus aucun signe de vie depuis quelques jours. Dans ce dessein, notre héroïne des temps modernes devra passer entre les mailles du filet tendu par le SD-6 et autres organisations groupusculaires pour mieux lever le voile sur l’identité des fameux disciples de Rambaldi. Puis vous serez amené à solutionner plusieurs dilemmes, tous aussi coriaces les uns que les autres, afin de découvrir ce qu’est La Machine. À supposer, bien sûr, que vous surviviez jusque-là !

Alias
Alias
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Une espionne de choc et de charme !
Pour les fans de la première heure, je tiens à préciser que la trame scénaristique germe au milieu de la seconde saison. Vous aurez donc une multitude de costumes à votre disposition pour mieux vous fondre dans le décor, avant de vous infiltrer dans un bureau où il vous faudra marauder de précieuses informations qui s’avèreront indispensables. Un système d’écran splitté vous permettra d’analyser l’action de deux, voire de trois points de vue différents avant de lancer votre offensive et de tailler dans le gras. Comme toute espionne digne de ce nom, Syd dispose d’une large panoplie de gadgets, tous aussi sophistiqués les uns que les autres et bricolés par le très attachant Marshall. D’ailleurs, ce dernier sera toujours là lorsque vous serez dans de beaux draps ! Muni de votre passe-partout universel, vous pourrez faire sauter n’importe quelle serrure sans attirer les gardes. Quant au modem à distance, il s’avérera idéal pour contourner les systèmes de sécurité les plus sophistiqués et pirater des données internes pour mieux les communiquer à votre quartier général. Cela vous permettra, entre autres, de couper l’herbe sous les pieds de vos plus redoutables adversaires comme l’infatigable Anna Espinosa qu’on ne présente plus !En plus d’être une experte en camouflage, Syd est aussi une polyglotte chevronnée et une grande spécialiste en arts martiaux. Pour l’occasion, Acclaim a agrémenté le titre d’un système de combat particulièrement complet qui vous permettra d’enchaîner les prises à une vitesse vertigineuse. Vous pourrez même piocher dans le décor, ici et là, pour mieux désarmer vos assaillants avant de les envoyer valser contre un mur. Et le tout est criant de vérité, puisque la réalisation de tous les mouvements a fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des développeurs. Pixélisés à l’aide de séances de motion capture et à partir des doublures officielles des comédiens, les prises sont issues de la Capoeira ou encore de la Krav Maga, une technique de combat de l’armée israélienne. En somme, toute l’équipe de la série ainsi que J.J Abrams – le créateur/réalisateur et producteur en personne – le styliste et le compositeur ont travaillé en étroite collaboration avec les développeurs pour retranscrire à merveille l’ambiance si unique du show télévisé.

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Des finitions quelque peu sabotées !
Que ceux qui craignaient une adaptation bâclée d’une série qui cartonne se rassurent, cette première adaptation est en effet un petit bijou qui ne trahit en rien l’œuvre dont elle s’inspire, même si quelques défauts sont à déplorer ! En effet, la durée de vie a été quelque peu sacrifiée, comprenez par là que le soft compte d’innombrables points de sauvegarde et que votre jauge de vie remonte automatiquement tant que vous ne subissez pas de nouveaux dégâts. Ce qui, entre nous, est fort dommage quand on connaît la complexité scénaristique de l’œuvre originelle ! Pour ce qui est du rythme en général, il est sacrément saccadé par de nombreux chargements qui auront vite fait de vous prendre la tête ! Les cinématiques sont, quant à elles, quelque peu décevantes. Vous aurez parfois même du mal à reconnaître les personnages, surtout ce perfide de Sark que je vous mets au défi d’identifier à la minute où vous le verrez ! Et, ce qui est paradoxal, c’est que d’autres protagonistes sont particulièrement bien faits, comme notre athlétique héroïne ou encore cet indécrottable de Marshall. Alors maintenant, à savoir pourquoi il y a une différence aussi flagrante entre les uns et les autres... allez savoir !

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Conclusion

Fidèle à l’ambiance si particulière de la série, il n’est pas indispensable d’être un fin connaisseur pour apprécier comme il se doit cette première mouture qui devrait selon toute probabilité combler les plus grands fans du genre, et ce malgré ses nombreuses imperfections. Une fois n’est pas coutume avec une licence, Acclaim parvient à essuyer les plâtres et pond un jeu d’action 3D honorable qui plaira à tous types de public.


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