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Test Aces Of The Galaxy (Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 04 Juin 2008 , Xbox 360 , Plus de tests sur PC
Publiée le 24/07/2008 à 00:07, par Eith

Test de Aces of The Galaxy

Aces of The Galaxy n’est pas le genre de jeu dont on entend beaucoup parler. Disponible seulement sur le Xbox Live Arcade pour 800 points, jamais sorti dans le commerce, il n’est pas passé par le stade de sur-communication publicitaire. Alors finalement, ce shoot’em up aux allures un peu kitsch et dont on n’attend pas grand-chose se révèlera peut-être une bonne surprise…

La Confrérie des Aliens Malfaisants au taquetRetour au sommaire
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Quant tout est trop calme, il faut chercher les ennemis invisibles à l'aide d'un radar, un vrai challenge
On ne s’attardera pas sur l’histoire de Aces of The Galaxy : il n’y en a pas. Enfin plutôt, si, on entend bien parler d’une ridicule Confrérie des Aliens Malfaisants qui s’acharne sur le malheureux humain que nous incarnons. Mais ça, c’est parce qu’il fallait bien un ennemi. En fait d’ennemis, on se retrouve aux commandes d’un tout petit vaisseau, à combattre des centaines de vaisseaux spatiaux frénétiques . Un arrière petit-fils du bon vieux Space Invaders, en somme. Ce shoot’em up ne déconcertera pas les habitués du genre, malgré la 3D et les couleurs flashy. Aces of The Galaxy reste un shoot’em up sur rail, dans lequel vous ne faites que diriger un viseur. Le meilleur moyen de se concentrer sur les cibles sans trop se soucier de la trajectoire ! Votre marge de manœuvre se limite à l’écran, et vous sentez parfois le « rail » tirer un peu pour vous ramener sur le bon chemin. Votre mission à chaque niveau se limite de rester en vie, tout en détruisant un maximum d’ennemis. Un Shoot’em up, quoi.


Toutefois, Aces of the Galaxy se corse un peu puisqu’il s’agit aussi d’esquiver les astéroïdes qui se trouvent sur votre chemin, tout en réussissant à faire du score. Cela consiste à récupérer des bonus ou réussir des combos pour détruire le plus d’adversaires à la suite. Mais on pourra aussi de se rendre dans des zones bonus en détruisant des vaisseaux particulers. C’est en débloquant toutes ces zones secrètes dans un niveau qu’on atteint les meilleurs scores.
Notre vaisseau possède des commandes classiques, avec des tirs plus ou moins puissants, rechargeables plus ou moins vite. Il bénéficie aussi d’un petit avantage, bien loin du classique super coup : le bullet time. Il se recharge en moyenne 3 ou 4 fois par niveau, dure peu de temps mais, bien utilisé, se montre diablement efficace. Il vous servira autant à éviter les bombes ou les astéroïdes qu’à détruire les ennemis les plus véloces. Les bombes font souvent mal, notamment celles qui s’accrochent et que vous ne pouvez enlever qu’avec des mouvements épileptiques. Pas vraiment utile pour battre les boss cependant, puisque ceux-ci viennent simplement vous titiller le coin de l’écran avant de repartir si vous les touchez.


De la neige dans l’espaceRetour au sommaire
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L’arborescence fait légèrement penser au système d’étapes de Nanostray
La plus grande originalité du jeu concerne le système de niveaux qui fonctionne selon une arborescence innovante. Vous démarrez au niveau 1 « Astéroïdes », et une fois fini, continuez sur le niveau 2, 3, 4, … de ce même monde « Astéroïdes ». Mais si vous parvenez à obtenir dans un des niveaux un bonus de téléportation, vous aurez le choix au niveau suivant avec deux autres mondes : « Etoile noire », un monde de feu, et « Nébuleuse de glace ». Chaque monde possède ses propres types de vaisseaux, ses bombes spéciales, et ses ceintures d’astéroïdes plus ou moins denses. Ainsi, dans la Nébuleuse de glace, les astéroïdes sont beaucoup plus coupants, bien que moins nombreux. Et il neige, ce qui modifie la visibilité. A chaque niveau, vous devez récupérer le bonus pour changer de monde, ou continuer les niveaux suivants dans le même mode. On passe de donc de 9 niveaux à 25 tableaux, et ce sur trois niveaux de difficulté, ce qui améliore tout de même la durée de vie du jeu.


Celle-ci pourrait également être prolongée par l’absence de sauvegarde. En effet, vous possédez trois vies, qui devront vous suffire pour arriver au dernier niveau. Perdre toutes ses vies signifie donc devoir recommencer au début, même si vous étiez arrivé au niveau 9. Pas si énervant que ça pourrait sembler, ce système est efficace pour améliorer son score ! Le mode multijoueur apporte beaucoup au jeu et au score. Deux joueurs peuvent coopérer sur la console sur les mêmes niveaux que le mode solo. Ce qui rend le jeu un peu plus facile mais n’enlève rien au plaisir, puisque le mode coopération est très bien géré. Les scores augmentent vite, et même un joueur peu entrainé s’amuse de l’ivresse de la vitesse. La durée de vie, par contre, se trouve considérablement réduite puisque les passages sur lesquels on bloque en solo se franchissent aisément en duo. Toutefois, le mode multijoueur laisse également la possibilité aux joueurs de se retrouver en ligne autour d’une partie dans le but unique, on s’en doute, de se défouler.


C’est pas la taille qui compteRetour au sommaire
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La visibilité est réduite et la vitesse augmente dans les tunnels de téléportation
Aces of The Galaxy n’est certainement pas le meilleur shmup de tous les temps. D’un point de vue esthétique tout d’abord, il conserve le même esprit que le bon vieux Panzer Dragoon. De près c’est assez laid, les polygones un peu trop visibles transforment les astéroïdes en patates, et quelques légers bugs d’affichages se laissent voir sur les tirs. Mais il faut quand même avouer que les graphismes restent suffisamment fluides et beaux à toute vitesse. Si, par moment, on a mal aux yeux c’est surtout à cause des couleurs trop nombreuses et des explosions. Mais son principal défaut tient à la perspective, qui laisse croire qu’on peut passer entre deux astéroïdes alors qu’on finit par s’y écraser. La musique, quant à elle, aurait pu être composée à l’époque où Panzer Dragoon est sorti, c’est dire... Répétitive et exaspérante, elle empire quand les bruits de tirs, trop aigus, s’en mêlent. Et bien sûr, les petits discours perfides des Aliens de la Confrérie rendent le tout totalement grotesque et franchement obsolète.


Pourtant, l’essentiel est là : on s’amuse. Les niveaux durent de 5 à 10 minutes, temps idéal pour un joueur occasionnel. Le fan de shmup, quant à lui, passera du temps à faire du score, ce qui n’est pas si évident que ça étant donné la difficulté qu’on peut avoir à simplement arriver vivant en fin de niveau. Si le score peut améliorer la durée de vie, celle-ci reste limitée. Tout d’abord parce que trois mondes, c’est peu, surtout quand les mêmes tunnels de téléportation constituent une bonne partie des niveaux. On aurait pu espérer, à la manière d’un 0, faire du score selon des combinaisons précises de couleurs de vaisseaux. Au lieu de cela, les gamers les plus extrêmes n’y passeront pas des soirées entières, puisqu’une fois les commandes bien en main, les combos sont vraiment très faciles. En fin de compte, Aces of the Galaxy, malgré un tas de petits défauts, a de quoi plaire. Son prix pas très élevé en fait un achat idéal pour un joueur qui ne compte pas y passer des journées entières. Même les puristes s’y amuseront un temps. Toutefois, son principal intérêt reste le mode multijoueur, qui peut occasionnellement faire passer un bon moment.


Vidéo d'illustrationRetour au sommaire



Sans être extraordinaire, Aces of The Galaxy est un shoot’em up sympathique pour joueurs confirmés ou non. Tout de même un peu court, il brille surtout par son mode multijoueur.
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