Space Harrier - Arcade

Space harrier

Développeur/ Editeur : Sega
Genre : Shoot them up, 1-2 joueurs en alterné (suivant les versions)
Format : Arcade, Master system, Megadrive, 32 X, etc.
Année : 1985

Yu Suzuki, vous connaissez ?! Cette personne a été l’auteur de grands jeux qui ont marqué l’ère jeux vidéo ; on se souvient des courses folles dans la série Out Run ou récemment le mythique Shenmue. Bien avant, la reconnaissance des joueurs, ce concepteur a su donné ses lettres de noblesses à la société Sega.
Certains jeux ont été utilisés à outrance sous différentes compilations, la magie peut-elle encore opérer avec ce titre Space Harrier ? A vous de faire un jugement à travers cet oldies test, ce jeu a marqué nos esprits.

Nerveux, ce jeu de tir !

Ceux qui connaissent l’émission télévisée « Mémoire vive », vous voyez un personnage vu de dos armé d’un énorme bazooka où défilent des images à la vitesse grand V. Qui est ce héros, ce dernier est le personnage que vous dirigez dans Space Harrier, un jeu de tir particulier qui utilise un system de zoom proche du mode 7 de la Super Nintendo.

L’avatar de Cobra a pour mission de débarrasser toute une galaxie aux nombreuses planètes où côtoient des monstres issus d’une fantaisie débordante des programmeurs. Cet humain muni d’un jet pack qui permet de défier les lois de la gravité, ainsi qu’une arme ressemblant à un énorme canon devra faire face non seulement aux ennemis mais aux décors.
A noter, la belle animation du personnage courant sur le sol, chaque détail était une richesse à cette période.

Autre particularité, ce jeu s’apparente également à un autre jeu de tir nerveux : After Burner où on trouvera de nombreuses similitudes.
Ce dernier utilisant le même moteur, mais ce jeu se tournait plus vers une ambiance Top Gun. Space Harrier s’inspire d’un univers dédié à la science-fiction.

Illusion de la 3D

Bien avant l’arrivée de la Playstation, l’environnement visuel permettait à l’œil humain de s’immerger directement avec ce subterfuge.
Le sol ressemblait à un large damier qui ne connaît pas de limite, nous avons droit à une perspective qui entraine directement le joueur.
Cette géométrie simple donnait également un dynamisme dans l’animation, et le héros se dirigeait de dos avec une liberté de mouvements incroyables : à gauche, à droite, milieu, bref sur tout l’écran.

La technologie fut utilisée pour d’autres titres à l’image d’un Super Thunder Blade. A cette période, beaucoup d’entre nous étaient subjugués par l’impact visuel.
Là, nous avions un jeu beau et rapide, mais attention à la crise d’épilepsie.

Les ennemis sont clairement un fourre-tout de monstres issus d’une imagination débordante des programmeurs. Là, nous atteignions le terme fantaisie dans toute sa splendeur. Comment ne pas craquer devant des dragons et autres mammouths arrivant devant vous. L’effet pseudo 3D donne une vie à ce bestiaire.
Vous croiserez également les statues de l’ile de Pâques, ainsi que des champignons psychotiques dans des décors complètement délirants comme les déserts, des forêts. On se croirait dans un pur délire. Vous pouvez croire que l’environnement visuel risque de vous sembler bien kitsch, mais c’est ce qui fait son charme.

Get Ready !

Space Harrier a su également attiré l’oreille de son auditeur. La musique du game over a un coté très bucolique (à écouter également dans mémoire vive, au générique de fin).
Certes, je fais souvent allusion à cette émission, mais retenez que ce jeu fait partie des grands jeux dits « ancienne école ».

Les musiques dynamiques entrainent une nouvelle fois les joueurs avec des thèmes toujours bien « speedant ».
Même le choc des années n’ont pas su effacer de notre mémoire, ces plages musicales de qualité, le jeu a sans doute vieilli mais la magie opère toujours.

Un jeu d’enfant, non ?!

Alors que vos réflexes seront mis à rude épreuve à travers plus de nombreux tableaux, vous ne pourrez vous prendre qu’à vous-même si vous perdez. Pourtant, vous disposez juste d’un stick et d’un seul bouton dédié au tir.

Le jeu de Sega se montre comme un titre simple et accessible à tous à première vue. Il est vrai que le gameplay respecte les bases de l’arcade.
Cependant, ce soft a fait craquer un grand nombre de joueurs face à une telle difficulté, normal pour un titre d’arcade pur et dur.



La borne d’arcade chez moi ?

Space Harrier a eu tellement d’adaptations que vous le trouverez dans beaucoup de compilations, à noter que le jeu est entièrement jouable dans le jeu Shenmue. Le feu d’artifices de lumière a permis d’attirer le joueur d’arcade, il existe trois types de borne.
La première reste classique, vous jouez debout. La seconde comprend un siège assez éloigné de l’écran et la dernière machine est montée sur des vérins hydrauliques.

Space Harrier a été un titre mélangeant les réflexes du joueur additionné à une prise en main simpliste. Le principe permet une accessibilité immédiate, pourtant sa difficulté et l’aspect visuel indiquent un handicap ; c'est-à-dire que le personnage vu de dos masque en partie les adversaires en face.
Ce titre donne quelques indices sur une autre catégorie qui fera fureur plus tard, le doom-like. Si le héros était de manière transparente, cela aurait facilité la tâche pour éliminer plus aisément les monstres.



- Jeu d’arcade pur et dur, avec un challenge élevé,
- Liberté de mouvements du personnage muni de son arme,
- Choc visuel et une ambiance musicale marquante,
- Présent sur de nombreuses compilations.

- Réservé à une élite de joueurs (réflexes, dextérité),
- Réalisation vieillissante.



Graphismes : 15.00/20
Maniement : 17.00/20
Son: 16.00/20
Durée de vie : 13.00/20
Scénario : -

Note Globale : 12.00/20


Images issues de klov, Arcade History, différentes versions

Liens vers les oldies test :

After Burner II (réalisé par Shinoa)
Le sujet de la semaine “les émissions télévisées”
Out Run
Shenmue (réalisé par Slaine)

Lien vidéo :

Gaming sur Pc engine, source You tube

524ième test
Edité le 07/10/2008 à 06:43