Sengoku 3, Arcade

SENGOKU 3

Développeur : NOISE FACTORY
Editeur : SNK
Genre : Beat Them all, 1-2 Joueur(s) simultanément
Année : 2001

Ayant apprécié les précédents volets de cette série, j'ai décidé de jouer chez un ami (Jack., grand collecteur dont The One le connait à présent) auquel ce dernier détient une ludothèque de folie.
Vous trouverez de nombreuses similitudes avec d'autres tests (E.N), prouvant que des suites là encore peut décevoir les fans de ce genre, explications.
A savoir que ce jeu a eu une autre désignation connu sous le nom de Sengoku légends (information à vérifier) ou Sengoku 2001.


Un genre qui perd de sa saveur

Le Beat them all a été à l'origine des jeux de baston, malheureusement ce genre au fil des années n'a pas été développé par des éditeurs de talents comme Capcom (Final Fight, Captain commando,etc). Et pourtant, se battre contre les « bad guys » défoule bien après une journée de boulot.

Huit années séparent du second opus, et comme à l'image de la série Metal Slug, un développeur du nom de NOISE FACTORY reprend les recettes et la trame de la série Sengoku en voulant apporter une teinte de baston.
Laissez une série à un autre concepteur peut souvent décevoir et on craint le pire, malgré tout la console NEO GEO pouvait être exploitée de manière optimum en raison de son expérience dans ce domaine et des années de développement sur un support cartouche.

Sengoku a été une série qui s'est bonifié à l'image du vin au fil des années et a marqué les acheteurs de la machine, malgré la concurrence au sein même de la machine : Robot Army, Eight Man, etc.
Sans oublier les autres softs sortis sur les bornes d'arcade, alors comment réussir pour ce soft ?



Les atouts

Face au précédent volet, vous avez le choix entre quatre personnages sélectionnables et détenant des caractéristiques propres :

- Kongoh, la brute
- Kagetsura, ninja classique
- Falcon, ninja également
- Kurenai, la seule femme du groupe au départ du jeu.

Plus tard, lorsque vous aurez fini les premiers stages, Okuni et Byakki rejoindront votre équipe alors qu'ils se présentaient comme des gardiens de niveaux dans le jeu.

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Ceux qui connaissent les jeux de la NEO GEO trouveront beaucoup de ressemblances avec ses héros en effet, on croirait qu'ils sont issus de plusieurs jeux.
Par exemple, Kongoh est le frère jumeau de Wan fu, seule l'arme change, est-ce un hommage à SNK ? A vous de décider, j'ai trouvé ces personnages bien dessinés, mettant en évidence la patte SNK dans ce domaine, des sprites charismatiques.

Une fois de plus, l'histoire se résume à renvoyer les démons et d'affronter un terrible shogun à travers plusieurs environnements.
Le joueur entre en terrain connu, cependant les décors constitueront un défaut important.

Au début du jeu, une animation vous explique les mouvements habituels : attaque, saut, etc. Une nouveauté apparaît l'utilisation des coups spéciaux à l'image d'un Street Fighter, ici beaucoup moins compliqué à réaliser (haut, bas +A&B, par exemple).
Egalement présent, une manoeuvre permet d'utiliser une magie ultime détruisant les ennemis autour de vous. Cette attaque demande de l'énergie à emmagasiner à l'image d'une furie (Fatal Fury).



Une nouvelle approche du Beat them all

Outre les coups classiques, vous déclenchez des coups spéciaux. Ces derniers exploitent une barre située juste en dessous de l'énergie vitale.
Alors que la manette contient seulement quatre touches, vous obtenez peu d'attaques, vraiment dommage lorsque nous savons l'exploitation d'un jeu comme Street of Rage (Megadrive-SEGA).

L'incorporation du mode combo se rapproche là encore des jeux de combat en 2D, un hommage supplémentaire aux King of Fighters.
Plus vous frappez à la suite, plus vous remplissez votre jauge et indication combo indique le nombre de fois que vous touchez l'adversaire.
En appuyant deux fois sur une direction, vous assistez à un Dash, en effet votre personnage court pouvant infliger des dégâts aux monstres.

Les magies utilisées demandent bien sûr de la concentration pour réaliser la manipulation rapidement.
Vous bénéficiez d'une belle animation où vous invoquez des armes comme des feuilles ou bien des massues.

En cas de coup dur, vous puissez dans votre énergie en disparaissant à la manière de HANZO (Samouraï Spirit). Bien utile, si vous sentez trop encerné par les hordes.



Trop de lacunes

Alors que les précédents volets nous promenaient dans des décors très coloré et bourré de petites animations, NOISE FACTORY a réalisé des personnages beaux, cependant les endroits ne marqueront pas les esprits.
Tout semble fade, on dirait que le travail effectué n'a pas suivi pour le reste du titre, on se croirait à des graphismes en contraste, inadmissible pour un jeu en 2001 lorsque nous comparons d'autres softs.
Edité le 27/05/2007 à 21:23