Castelvania 64, N64

Castelvania 64

Développeur/ Editeur : KONAMI
Genre : Aventure/ Plates-formes, 1 Joueur
Année : Juin 1999

Avec l'apparition des consoles dédiées aux polygones dans un environnement en trois dimensions, la Playstation a marqué l'histoire de l'évolution technologique et donne un aspect des jeux tournés vers tous les types de public.
La Nintendo 64 désirant avoir une part du gâteau a décidé de convertir ses succès précédents sur leur machine à cartouche.




Changement de style

Konami comme pour Sega avait décide de créer une suite à leurs héros, comme ce fut le cas de Metal Gear développé sur Psx ou de Castelvania en version Rpg/Aventure.
Reprenant l'univers de la famille BELMONT, personnages qui sont des chasseurs de vampire de générations en générations se sont préparés à débarquer dans un monde en trois dimensions.

Vous avez le choix entre deux combattants, l'un muni d'un fouet (à l'ancienne) et une jeune fille qui utilise des anneaux.
Ces derniers peuvent utiliser des armes de jet qui vous ramasserez en cours de route.




La trois dimension, une bonne chose ?

Graphiquement, on remarquera toujours le flou, problème lié à la console. Les textures peuvent vous sembler baveuses, mais en son temps, les graphismes étaient assez beaux.
Vous traversez des forêts, des salles de tortures, des mines, parfaitement bien éclairées. Tout ceci contribue à l'univers de Castelvania.
Pour ceux qui connaissent, la série sortie sur NES, l'ambiance des décors et des monstres correspondent bien à leurs attentes.

Le taux luminosité faible apporte une angoisse, attendez vous allez être déçus.
La trois dimensions a joué un rôle important pour de nombreux jeux, prenez le cas de Street Fighter où le troisième volet sur Ps2 a été un échec cuisant.




Une jouabilité intéressante avec un univers 3D

Konami a toujours su bien exploiter les Joypads sur toutes les machines. Souvenez-vous de Super Castelvania (Snes), le chasseur se dirigeait au doigt et à l'oeil dans des passages difficiles comme la salle aux chandeliers.

Ici, le stick analogique ainsi que le reste des fonctions de la manette fonctionnent sans le moindre mal, une bonne prise en main.

Cette série se distingue également par une bande sonore belle et puissante. On peut dire que la musique se dirige vers une orchestration proche de la période de LULLY ou HAENDEL.
De plus les bruitages des ennemis sont particulièrement convaincants. Par exemple, le bruit de la moto chevauchée par un squelette qui se situe à l'entrée du pont-levis.



Malgré le type du support, la cartouche dispose de séquences cinématiques (sous titres en français) afin de dérouler le fil de l'histoire.
Ces moments sont aussi intenses que l'action comme la statue d'une Vierge qui pleure, oui mais dont les pleurs sont à base de sang, ce qui aboutira à affronter une horde de bestioles.



Un passage réussi ?

Avec une animation un peu saccadée, le jeu aurait pu être un très bon jeu. Les caméras à l'image de SPAWN (Dreamcast), le soft de Konami sombre dans le désastre, avec une difficulté mal dosée.
Malgré les réglages des vues, le joueur a beaucoup de mal de se situer dans l'espace surtout au niveau des sauts. On se sent bloqué et on ne voit pas l'adversaire dans certains cas (combat contre Dracula à la fin du jeu).

Castelvania reprend bien l'univers de la série avec des bonnes idées comme la recherche d'objets pour avancer dans l'aventure comme fabriquer des explosifs.
Des gardiens impressionnants ponctuent l'action avec un bestiaire invraisemblable. Un choix d'armes à trouver ou acheter des antidotes auprès d'un représentant, tout cet ensemble donne du piment.

Malheureusement, les caméras détruisent la réalisation et frustre le joueur. Méfiez-vous pour le second opus, il connaît les problèmes similaires.
Je vous conseille plus de rejouer à des versions antécédents ou bien se tourner sur les derniers volets sur d'autres supports, à vous de choisir !

Beaucoup de séries ont connu des déboires identiques, remarquez les deux volets de Sonic, les caméras tuent le plaisir de jeu.
Sans l'importance problème des vues, le jeu aurait pu se classer parmi les meilleurs jeux de la N64.




+ Castelvania a toujours sa magie en trois dimensions (monstres, environnements),
+ Musiques belles et envoûtantes,
+ Deux personnages (deux histoires), un bestiaire variés.

- Caméras mal gérées ce qui aboutit à des problèmes de jouabilité,
- Difficulté mal dosée.
-

Graphismes : 16
Maniement : 08
Son : 18
Scénario : 16
Durée de vie : 14 (on abandonne très vite ce titre)


Note Globale : 12.00/20 (-6 points)

Lien : Video Intro You tube, GameplayGamespot
Edité le 31/07/2007 à 22:00