Anecdotes et coups de coeur : comment la Rédac' a vécu la PS2

Kevin

La Playstation 2… quel souvenir. Déjà, je me rappelle des premières images complètement hallucinantes publiées dans les magazines papier et sur le web. Je me souviens avoir repassé en boucle la démo technique de la présentation. De mémoire, il y avait du Ridge Racer, du GT et une séquence avec plein de visages. Personnellement, j’étais encore avec ma Nintendo 64. La PS2 était alors totalement inaccessible pour moi lors de son lancement. Je me souviens même qu’un mec de ma ville l’avait acheté au Japon pour 10 000 francs, ça m’a clairement marqué. Le premier titre auquel j’ai eu la chance de jouer sur PS2 fut SSX, une bonne expérience, mais pas transcendante.

C’était d’ailleurs le meilleur titre à la sortie de la machine… Je me rappelle que les pro-Nintendo se moquaient devant Fantavision, une simulation de feu d’artifice. Et puis il y a eu tout ce battage médiatique, réglé comme du papier à musique par le chef d’orchestre Sony. Dans la cour de récré du collège, il se disait même que la PS2 pouvait diriger des missiles. Pathétique, certes, mais la console était déjà un succès. C’est un certain Metal Gear Solid 2 (dont j’ai mis 4 heures à télécharger la bande-annonce à l’époque) qui m’a définitivement fait craquer pour cette machine. Je me rappelle d’un catalogue hallucinant de jeux. A l’époque, je jouais beaucoup aux RPG et je garde un grand souvenir de Final Fantasy X. Je me souviens aussi du lancement de GTA San Andreas que j’avais acheté à minuit. C’était une vraie merveille, un titre vraiment très abouti. Je n’avais jamais vu un jeu aussi vaste.

Et puis comme tout le monde, je bavais chaque mois devant les previews des magazines spécialisés. The Getaway fut d’ailleurs ma plus grande déception. Annoncé par les médias comme un truc totalement révolutionnaire, c’était en fait une belle arnaque ! Je me souviens aussi de la sortie annuelle de PES : un raz-de-marée en boutiques. C’était un vrai phénomène de société, bien avant Call Of Duty. Je n’y prêtais même pas attention à l’époque, préférant Medal Of Honor de EA. La PS2 a aussi marqué les débuts de l’Eye Toy ; on passait clairement pour un extra-terrestre devant son écran, personne ne comprenait le concept.

Ce que je retiens de la PS2, c’est avant tout une grande diversité dans son catalogue de jeux et les débuts de grandes séries qui sont aujourd’hui devenues des licences extrêmement importantes dans le paysage vidéo-ludique.