Anecdotes et coups de coeur : comment la Rédac' a vécu la PS2

Maxence

Achetée par ma maman un beau soir d’automne 2001 avec WipEout Fusion (big up à la daronne !), la PS2 a rythmé mes saisons ludiques sur console jusqu’en 2007 et l’acquisition de sa petite sœur. Je me souviens avoir terminé la version japonaise de Shadow of the Colossus deux fois en noir et blanc (putain de 60 Hz !), avant enfin de mettre la main sur une version PAL et découvrir la magnifique palette utilisée pour ce chef d’œuvre. Du coup, obligé de dévorer Ico juste après sous peine de mort. Je me souviens avoir ragé sur la platitude de Final Fantasy X (8 heures de jeu et ras le zob) avant de trouver mon bonheur sur Shadow Hearts puis sa suite Covenant, qui reste mon jeu de rôle console préféré de tous les temps (avec Suikoden 2, Beath of Fire III et Valkyrie Profile).

Je me souviens aussi des baffes God of War, faits l’un après l’autre en versions pas tout à fait légales, des 86 heures de jeu sur Wild Arms 3 (uniquement carte du monde et donjons, pas menus ni combats…), des cours séchés pour être sûr d’avoir Metal Gear Solid 2 et 3 en jour 1/heure 1 ou encore de ma quête absolue vers l’accomplissement de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Survival Horror (Siren, Silent Hill, le surprenant Gregory Horror Show, Rule of Rose, The Thing, Haunting Ground, Cold Fear, les sublimes Project Zero, les deux premiers Onimusha, Shadow of Memories).

Les heures perdues sur Gran Turismo à faire de bêtes tours de circuit, ou sur PES à mettre des volées à l’IA en Master League. Ah, les années PES, à doser les potes à la pizza/bière sans discontinuer de 10 heures à 3 heures du mat’ pendant les vacances… On était fous… et diablement célibataires à l’époque !

Puis il y a eu ce foutu cambriolage de ma chambre étudiante en 2005, où plus qu’une PS2 fat en fin de vie, les malandrins m’ont soutiré cette si précieuse carte mémoire qui détenait trois ans d’exploits retentissants et symbolisait « tout ce temps gâché au lieu de vivre » (m’enfin, ça m’a trouvé un travail papa, faut pas l’oublier…). Au moins m’ont-ils laissés les dizaines d’euros de jeux que j’avais accumulé au fil du temps, largement de quoi me repayer un modèle slim rutilant pour découvrir We Love Katamari ou encore Manhunt, deux de mes expériences les plus fortes sur la machine.

La PSX puis la PS2 m’ont obligé, par leur immense catalogue, à mettre de côté les autres supports pour finalement rattraper mon retard des années plus tard. Gamecube, Dreamcast… autant de bonnes consoles auxquelles je n’ai pu donner de chance qu’à postériori : la PS2 garde une place à part dans mon « cursus » de gamer.

Déceptions : Final Fantasy X, GTA : Vice City/San Andreas, Okami, Kingdom Hearts, Killzone
J'aurais aimé jouer à : Persona 3 et 4, Odin’s Sphere, Lucifer’s Call