Anecdotes et coups de coeur : comment la Rédac' a vécu la PS2

Benoit

Concernant l'ère PS2, je passerai outre la découverte magique mais pas du tout recommandable du piratage, pour m'attarder sur un souvenir fâcheux. J'avais fait la folie de prêter ma console et une bonne partie de ma collection de jeux à mon frère, alors très peu soigneux de ses affaires et de celles des autres, pour qu'il l'amène à une gigantesque LAN party chez l'un de ses potes, pendant plusieurs jours. A son retour, horreur, je découvrais la dite-collection en grande partie esquintée par un traitement de fakir, la face lisible des disques atrocement rayée, faute d'avoir été rangés convenablement.

Résultat, une bonne dizaine de mes jeux préférés ne fonctionnaient simplement plus. Sans rire, ce moment est probablement le plus sombre de notre fratrie, -il me semble me souvenir qu'on en est venu aux mains, si c'est pas honteux... -. Mais tout est bien qui finit bien, le frérot a fait d'énorme progrès depuis (peace bro') et avait repayé de sa poche ce qu'il pouvait peu après sa "bévue"...

Sur une touche moins crassement matérialiste, c'est aussi la ludothèque Playstation 2 qui a lancé ma période gamer "intello arty", et focalisé mon attention d'alors sur une série de titres que j'ai surinvesti sans réserves. Silent Hill 2, Metal Gear Solid 2 et 3, les deux bombes de la team Ueda (Ico, Shadow of the Colossus), Okami, ces chefs d’œuvres de l'ère PS2 sont clairement le point de départ de ma réflexion personnelle sur le jeu vidéo et de ma vocation de testeur ; et si j'estime depuis longtemps qu'il y a de belles expériences ludiques à tirer de tous les genres et de tous les types de productions, même les plus humbles et les plus "impures", la ludothèque de la PS2 compte toujours nombre de mes jeux préférés et de mes références personnelles en matière de création video-ludique.