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Preview DriveClub : Petites courses entre amis



Sortie le 08 Octobre 2014 , PS4
Publiée le 23/05/2014 à 16:05, par Ioannis

Preview DriveClub : Petites courses entre amis

Sony et Evolution Studios nous ont invités à prendre le volant sur DriveClub, un jeu de course exclusif à la PlayStation 4.

DriveClub
Alors que les possesseurs de Xbox One ont d’ores et déjà leur précieux Forza Motorsport 5, les fans du concurrent nippon se rongent le frein en attendant un Gran Turismo qui n’est pas prêt de pointer sa carlingue. Et pourtant, un certain DriveClub était censé accompagner la sortie de la PlayStation 4 afin de satisfaire les amateurs de jeux de bagnoles. Repoussé jusqu’à la fin de l’année, DriveClub nous a été présenté dans une nouvelle version jouable, dans les locaux-mêmes d’Evolution Studios (WRC, Motorstorm), développeur derrière cette nouvelle licence.

Jeu de voitures EvolutionnaireRetour au sommaire
En tant que l’un des premiers jeux de course Current Gen, DriveClub déborde d’ambition et entend/espère bien se tailler la part du lion dans un gâteau à peine entamé. Pour ce faire, il compte proposer un contenu digne d’un grand jeu de course, à savoir un beau choix de tracés et une rigoureuse sélection de modèles de voitures, toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Au-delà de ces grandes lignes incontournables, DriveClub met le paquet sur l’aspect communautaire puisque le jeu se veut connecté, et ce, à l’aide de son propre réseau social qui n’est pas sans rappeler l’Autolog d’EA. Bien entendu, le tout est fourni avec une réalisation aux petits oignons, aussi bien sur le plan visuel que sonore.

DriveClub
Manette en mains, le dernier bébé d’Evolution Studios dévoile ses charmes. On assimile rapidement les bases de ce DriveClub très classique au premier abord. Les commandes sont souples et la conduite semi-arcade laisse une large place à l’erreur, pour notre plus grand plaisir en tant que débutants (pour ne pas dire « de quiches ») en jeu de voitures. Si la prise en mains est intuitive, il faut également admettre que les crashs et autres accrochages se révèlent très permissifs pour ne jamais frustrer le pilote en herbe. On peut se manger un bord de circuit à toute berzingue et ne s’en sortir qu’avec quelques éraflures, tout en ayant préservé l’intégralité des performances de notre véhicule.

Il s’agit toutefois d’un choix de la part du développeur : peu importe le nombre d’accidents, un bolide reste toujours aussi efficace du début à la fin de l’épreuve. Pour le coup, Evolution semble également en avoir profité pour limiter la gestion des dégâts à sa plus simple fonction. Comprenez qu’une collision de plein fouet ne se traduit que par une peinture griffée, une carrosserie légèrement froissée ou un pare-brise fissuré. C’est dommage, d’autant plus lorsque l’on s’attarde sur la qualité de modélisation des véhicules. Ces derniers ont en effet été sujets à un soin tout particulier. Un simple zoom dans le cockpit – toujours fidèle à son modèle soit dit en passant – permet par exemple d’afficher jusqu’au grain du cuir recouvrant les sièges.

Pagani Zonda R - Glenmorgan (Inde)



Beau comme un camionRetour au sommaire
DriveClub
Toujours sur le plan visuel, le décor n’est pas en reste et le moteur de DriveClub permet d’afficher des jeux de lumières hors normes et ultra réalistes. Une qualité indéniable qui contribue à sublimer les différentes destinations du jeu que sont le Canada, le Chili, l’Inde, la Norvège ou encore l’Écosse. Le prix d’un tel choix est cependant lourd à payer : afin d’afficher un jeu aux graphismes somptueux, Evolution a tiré un trait sur la fluidité de 60 images par seconde et le limite donc à 30 images par seconde. D’un point de vue audio, DriveClub ne fait pas les choses à moitié et flatte nos appareils auditifs de bruits de moteurs, de dérapages et de tôle froissée, particulièrement fidèles à la réalité.

DriveClub
Toutes aussi fidèles, les caractéristiques des voitures au casting de DriveClub rendent hommage à leur modèle réel. La Audi R8 se montre docile et agréable tandis que la Mercedes SLS nous fait vite comprendre la difficulté d’un compromis entre puissance brute et tenue de route. Malgré son parti pris pour une conduite semi-arcade, DriveClub respecte les performances des bolides qu’il intègre à son contenu. Pour autant, il semble presque impossible de faire décrocher une voiture. Sachez cependant qu’il est possible, pour les joueurs les plus doués, de retirer les nombreuses aides au pilotage afin de savourer une simulation correcte sans toutefois atteindre l’exigence d’un rFactor.

En revanche, on ne prend pas trop de risque du côté des modes de jeu, qui se limitent à un mode carrière dont on ne sait pas grand-chose, un mode course opposant de deux à douze concurrents, un mode drift pour faire parler ses pneus et enfin l’incontournable mode chronométré pour aligner les meilleurs temps sans être gênés par les chauffards. L’I.A. des adversaires, bien que tout aussi basique, sait se montrer agressive sans jamais oublier ses « bonnes manières ». Il n’en faut pas plus pour un jeu misant avant tout sur ses atouts en ligne.

DriveClub
L’autre atout sur lequel le jeu d’Evolution compte bien s’appuyer, c’est évidemment son aspect communautaire que l’on retrouve tout d’abord dans le système de club. Pour faire simple, un club est une équipe pouvant accueillir jusqu’à 6 pilotes. Ses membres sont alors chargés de faire grimper le niveau du club en grappillant des points au fil de courses ou en effectuant un certain nombre d’actions spécifiques touchant à la conduite. Là où ça devient intéressant, c’est qu’en faisant monter le niveau du club, on débloque de nouvelles voitures. Si un membre vient à quitter le club, celui-ci n’aura plus accès à ces précieuses voitures, qui sont bien évidemment liées au club et non au joueur.

Au-delà des considérations matérielles, le club permet aussi de disputer des épreuves en équipes. Celles-ci sont créées et configurées selon les critères des joueurs, et le club vainqueur est celui dont la moyenne des temps affichés par ses membres est la meilleure. Si un club concourt avec un nombre de membres réduits, ses gains finaux (en cas de victoire) se voient très largement sanctionnés, afin de promouvoir le jeu en équipes complètes.

Enfin, DriveClub s’accompagne d’une application nommée MyDriveClub, dans laquelle il est possible non seulement de gérer son club, ses messages, ses épreuves et ses contacts, mais également de visionner les performances de ses amis en streaming.

Maserati Gran Turismo - Putre (Chili)



Au terme de la présentation du jeu, et malgré les qualités indéniables dont se vante DriveClub, on est en droit de se demander si l’aspect social du jeu suffira à assouvir ses ambitions et à en faire une référence. Dans le cas d’un succès, le jeu de course d’Evolution dépendrait alors principalement de sa communauté et de son degré d’activité. Pour autant, le développeur ne compte pas se tourner les pouces et envisage d’ores et déjà d’ajouter de nouvelles voitures et de nouvelles courses après la sortie de DriveClub, calée au 8 octobre prochain, en exclusivité sur PlayStation 4.

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