Medal of Honor, Psone

Medal of Honor

Développeur/ Editeur : Electronic Arts en collaboration Dreamworks
Genre : Doom-like, 1-2 Joueur(s)
Format : Psone (testé)
Année : 1999


Dreamworks est une société de Steven SPIELBERG qui sort des grands films classiques (Amistad) ou d’animation (Le Prince d’Egypte, jerk).
Aujourd’hui, cette société se consacre dans le jeu vidéo par l’intermédiaire du « il faut sauver le soldat Ryan » en adaptant un soft s’inspirant en reprenant les grandes trames de ce long métrage.




C’est la guerre

Vous incarnez un soldat américain qui débarque en France pendant la seconde guerre mondiale et vous avez diverses missions à accomplir : infiltration, sabotage,…Dreamworks utilise le principe du Doom-like afin de vous placer au sein même de l’action à la vue de la première personne.

Ce type de jeu boudé par les joueurs de la console Psx recouvre les lauriers de la presse spécialisée. Les Doom-like (Counter-strike, Quake 3) sont réservés à des bécanes surpassant comme les Pcs qui regorgent de cartes graphiques sans cesse modifiées.
A cette période, le Doom-like sur console avait une place de choix sur la console N64 (Golden Eye, Perfect Dark).

Avec une introduction originale du logo de Dreamworks, vous avez un bref historique des conflits mondiaux. Après avoir lancé une partie, vous apprenez que vous dirigez le lieutenant Patterson, un féroce combattant qui signe pour l’OSS (équivalent des services secrets, CIA).
Votre mission consistera à entrée en contact avec la Résistance dont une héroïne du nom de Manon (qui sera intégrée dans le second opus).



Le soldat d’élite EA

La présentation du jeu aura une similitude avec le film le Jour le plus long, en effet l’action se déroule en même temps que le débarquement.
La salle où sont entreposés les différentes données comme la sauvegarde, la configuration classique, etc. correspond bien à un quartier général digne des films de guerre.
Ainsi que le roulement de tambour qui vient ponctuer chaque action.

Après un briefing, vous avez des objectifs à atteindre à l’image de supprimer un nombre conséquent de militaires de la Gestapo par exemple, ou de trouver des dossiers.
Lors de la première mission, vous voici débarqué dans la campagne, vous serez surpris par l’ambiance sonore, ainsi que les voix des soldats allemands avec une voix originale surprenante.
Certes, nous sommes loin des dernières évolutions du Dolby, mais ici on sentait bien la mise en scène des développeurs à vouloir envelopper le joueur dans l’action.


Toujours dans le registre musical, outre les bruitages, la musique marque son empreinte avec des thèmes angoissants qui résument le sentiment de peur.
Cependant, nous ne sommes au sein d’un jeu de massacre mais bien sur un soft qui essaye de retransmettre directement des émotions à travers une bande sonore dramatique.



Pour ceux qui n’ont pas connu la Psone risque d’avoir un choc visuel, car nous sommes loin d’un Call of Duty 4 à titre d’exemple.
La machine de Sony en sort avec les honneurs avec une réalisation en 3D temps réel. Ce qui implique une dimension dite réelle. En effet, vous remarquez des décors sombres et des personnages qui collent parfaitement à cette époque.
A savoir que le titre a été conçu en étroite collaboration (désolé pour le jeu de mots) avec l’aide d’anciens combattants de l’armée américaine afin de vous procurer une touche d’authenticité.
On remarque que les impacts de balles sont présents sur certaines parties des murs, de plus un petit effet de poussière lors des chocs, ceci donnait un gage de qualité au soft, mais aujourd’hui cet amas de pixels risque de faire rire certains.

Vous aimez les western, pourquoi cette question, en voici la raison. Les ennemis seront nombreux et vous devrez être sur votre garde.
Des nazis seront postés en hauteur sur des balcons, lorsque vous abattez l’un deux ce dernier s’écroulera de la ramparte à la manière d’un banditos, un clin d’œil à la culture du far west.
Outre ce détail, les soldats possèdent une intelligence artificielle étonnante pour cette période. Si vous envoyez une grenade, il criera « Granate! » et ensuite à la manière d’un footballeur il la retournera contre vous et il profitera pour se mettre à l’abri, les petits futés.


Je réfléchis avant de tirer ?

Medal of Honor est un jeu qui demande un minimum d’attente avant de passer à l’action, sous peine d’une mort rapide et immédiate.
Les soldats ne sont loin d’être stupide, et ils possèdent quelques mouvements à l’image de s’accroupir afin d’éviter immédiatement vos tirs.
Si par malheur, vous venez de rater une cible, ce dernier appellera ses camarades en renfort.

Lisez bien le briefing, malgré tout, ce dernier vous donnera les renseignements afin de remplir votre mission.
Au cours d’un stage, vous devez vous procurer des papiers d’identité allemande et les présenter à un supérieur afin de passer le barrage, mais sans être armé.



Le manuel du lieutenant Patterson

L’inventaire de votre arsenal commence avec un fusil de base et de quelques grenades, mais par la suite vous bénéficierez d’autres armes à l’image de la mitrailleuse.

L’évolution des doom-like des consoles a été flagrante au fil des dernières années. Medal of Honor utilisait la manette analogique avec les vibrations pour les secousses.
Il est difficile de reprendre ce jeu, suite à une prise en main lourde, ce qui nuit à la jouabilité.
Prenez votre temps pour abattre l’ennemi et tuer le de loin afin de cibler de nouveau, le tir à la tête est de mise. Vous verrez déjà voler le casque et ensuite il restera à placer la balle au même endroit, mais attention nous agissons sur des cibles mouvantes.

Il est difficile de prendre le jeu, malgré l’utilisation des boutons analogiques, on évolue « en crabe » surtout au début.
Afin de mieux viser, utilisez votre curseur pour obtenir plus aisément des Headshot, méthode rapide et terriblement efficace.

Le jeu contient un mode deux joueurs, ce dernier est limité d’un death match avec une réalisation peu glorieuse due à des nombreux ralentissements.
On ne peut s’empêcher de comparer ce titre avec les références de la N64, cependant Medal of Honor joue sur le registre historique.


Garde à vous !

Le titre Electronic Arts a été le pionnier dans ce genre, en utilisant les faits historiques avec l’appui de véritables soldats.
Medal of Honor a lancé un nouveau souffle au doom-like, vous évoluez dans un monde dont les faits ont été bien réels : le conflit de la seconde guerre mondiale. Avec cette série, d’autres éditeurs plus tard ont su utiliser ce filon.

Nous ne reprocherons à ce titre que tout le scénario est scripté, et que le joueur n’a pas autant de liberté, tout est linéaire.
Ce défaut constitue une lassitude pour les joueurs expérimentés, car la plus part des actions restent identiques au fil des missions.
Toujours dans les points négatifs, la maniabilité qui demande une bonne adaptation, car le joueur se retrouve vite coincés dans les murs et le fait de se retourner rapidement vers un tireur isolé rend la chose difficile.

Malgré une jouabilité hasardeuse, Medal of Honor bénéficie d’une ambiance forte à l’image des sons en Dolby Surround, à condition d’avoir le matériel adéquat.
Tous les détails apportés : voix des allemands, réactions des militaires, briefing de la mission, etc. donnent un cachet marquant pour ceux qui cherchent un doom-like facile d’accès avec une atmosphère prenante.


- Le lien entre les films et la réalité (clins d’œil voulu du jour le plus long ?)
- Utilisations d’anciens militaires pour mieux coller à la réalité,
- Intelligence artificielle des personnages (lancement de la grenade, attaque en masse,…),
- Atmosphère prenante

- Le jeu a mal vieilli,
- Prise en main.

Graphismes : 14
Maniement : 11
Son : 17
Durée de vie : 16
Scénario : 15

Note Globale : 15.00





Lien vers les Oldies Test :

Golden Eye
Perfect Dark Double tests Super Mario Bros & Keniori

Vidéo :
Medal of Honor, Game One du soir Source Daily Motion

426 ième test
Edité le 20/02/2008 à 17:43