La console portable Game Boy Color

Date de sortie: Fin 1998 (Japon et Etats-Unis), début 1999 (Europe)
Format: cartouche
Fabricant: Nintendo



Prémices:
Après le succès de la toute première Game Boy et de sa petite soeurette la Game Boy Pocket, les joueurs n’attendaient plus qu’une chose pour la machine, l’apparition de la colorisation des softs! Déjà proposé par la concurrence mais qui n’eut pas le même destin en ce qui concerne sa continuité dans le domaine, la virtualité en noir et blanc a résisté de fort belle manière mais une page doit se tourner et Nintendo nous propose donc sa nouvelle console, au design sensiblement proche des consoles précédentes.
Pour conserver un prix attractif et une autonomie décente avec les piles dans l’esprit portable de la console, point d’écran rétro éclairé! Cela peut s’avérer un crime de lèse majesté pour les jeunes joueurs d’aujourd’hui; faites le test, vous verrez leur réaction sans concession, retournant sans pardon sur leur console portable bourrée de technologie jusqu’à la lie et pensant qu’elles ont toujours possédé cet outil d’éclairage. Quand on repense à la gymnastique des yeux, de la tête et de la console vers une source de lumière et une lisibilité maximum… sans compter la surveillance accrue auprès de la petite loupiotte Power, dénommée "témoin d'alimentation" et symbole de vie de l’engin!



T’as le look cocolor:
Déclinés en plusieurs coloris de coque, elle cherche à se démarquer par des courbes élancées et arrondies à tout coins. Arborant un jolie derrière rebondis prévu pour l’emplacement des piles, la coque reste dans la même matière plastique et l’esthétique dans le même ton pour garder l’identité de l’objet auprès des joueurs!
On retrouve donc la croix directionnelle aux 4 directions (mais aux 8 possibilités), les deux boutons A et B, le bouton Select, Start, et bien évidemment celui du démarrage de la machine, c'est-à-dire le commutateur On/Off présent sur le côté droit, écran face au joueur. Sur le dessous se trouve l’emplacement du branchement des écouteurs pour ne pas perturber les voisins (ou tout simplement éviter de se faire repérer en cours ou dans d’autres situations portant atteinte à l’intégrité jouabilistique) et celui de l’adaptateur secteur dans un esprit d’économie de piles salines. De plus, il existe sur l’engin un système de correspondance en infrarouge, ce qui évite l’achat ou l’utilisation d’un câble link pouvant être branché par un connecteur d'extension externe situé sur la face gauche de la machine, à côté de la molette de réglage du son. Quand au port de communication infrarouge, il est présent sur le haut de la console portable.
Notons aussi la présence de ce qui s'appelle selon la notice explicative d'une courroie pour fixation au poignet en haut à droite et sur l'arrière de l'appareil (écran non face à soi), le bracelet permettant cela se révèle vendu séparément.
Durant sa longévité voir même dès son arrivé, la console s'est caractérisé par un panel de coloris l'enveloppant plutôt originals et diversifié: violet, violet transparent, vert, bleu, jaune et rouge.
Un festival de variétés dans la logique de la révolution attendue chez Nintendo et garde un côté exceptionnelle car la société n’avait pas proposé de tels coloris pétaradants à la rétine sur portable voir sur consoles de salon.



Et la couleur fut:
Dans la logique du système depuis la toute première de la famille, l’ensemble des softs est jouable. Ce qui rajoute d’innombrables titres de qualité ou non (aux environs de à l’époque). Bien sûr, la console voit plusieurs softs adaptés à sa révolution colorifique sortir au même moment!
La particularité de la rétro compatibilité de la totalité des jeux Game Boy monochrome réside dans la possibilité de leur donner une légère teinte colorisante pendant leur exécution! Ceci en fonction des touches pressées au moment de l’allumage de la console avec la petite cartouche à l’intérieur. Pour le bon fonctionnement de l'opération, il faut réaliser la ou les pressions sur les boutons adéquate au moment de l'apparition du logo de la console. Les boutons concernés sont la croix directionnelle et les touches A ou B. En voici le panel: (Touche/couleur)

Haut - marron
Haut + A - rouge
Haut + B - marron foncé
Bas - jaune pâle
Bas + A - orange
Bas + B - jaune
Gauche - bleu
Gauche + A - bleu foncé
Gauche + B - gris
Droite - vert
Droite + A - vert foncé
Droite + B - retour

Il y eu aussi des réadaptations d’anciens jeux ayant fais honneur aux , citons pêle-mêle The Legend of Zelda : Link’s Awakening, Donkey Kong Country (anciennement Donkey Kong Land sur Game Boy), etc… . Ils seront parfois complétés de nouveaux modes ou d’une compatibilité avec des gadgets sortis durant ce moment comme la Game Boy Printer et ses papiers autocollants.
Spécifions aussi dans la catégorie des accessoires sortis, l'intégration d'un Rumble Pack dans certains softs comme Pokémon Pinball.




Game Game Game (du groupe A Bas):
Cependant, le grand absent qui avait pourtant fait une timide apparition au Japon sous le nom de Game Boy Light, c'est-à-dire l’éclairage interne de l’écran de jeux, demeura la grosse déception tant cela aurait été un plus indéniable pour profiter pleinement des logiciels à fond. Et cela ne sera même pas chose acquise dès le début à la prochaine génération de console Nintendo avec la Game Boy Advance!
Sinon, si l'esthétique même des jeux restent dans un esprit proche des productions vidéoludiques déjà connus et reconnus sur les anciens modèles, on trouveras quelques perles en terme de graphisme et d'exploitation même du support, prouvant qu'elle en posséde sous le capot! (exemple: Rayman, The Fish Files, Alone in the Dark... le tout sur GBC!)
Sur le papier, on indique aussi le fait que contrairement à ses prédécesseurs, elle possède un processeur deux fois plus rapide ainsi qu'une mémoire d'autant plus exponentionnelle. Cependant, la gamme de jeux se fera submergés par d'innombrables titres licencieux et litigieux de par leur caractère commercial. Mais les perles seront bien entendu au rendez-vous, en témoigne les deux zeldas sortis dessus en grand exemple.



Données c’est donnés:
CPU : 8 bits Z80
Mémoire : 32 Kbyte + 96 Kbyte VRAM (intégré CPU), 256 Kbyte WRAM (externe au CPU)
Ecran : Ecran couleur Sharp LCD, résolution 160x140, 32768 couleurs possibles avec 56 maximum affichables en même temps et une taille de 44x39 mm.
Taille : 75 mm de largeur, 133 mm de longueur et 27 mm d’épaisseur.
Poids : 138 g.
Puissance : 2 piles AA.
Autonomie : 10 heures.
(source : Wikipédia et Nintendo.fr)



Conclusion:
Une console qui proposa enfin des mondes colorés après des années d’animation en noir et blanc. Pour les joueurs, elle resta dans le raisonnement des progénitures électroniques de la marque avec son lot de grands jeux et son accessibilité à tout les niveaux!

Les +:
-Enfin la couleur!
-Autonomie (environ 10 heures).
-Une grande sélection de jeux (rétro-compatibilité des anciens titres).
-Prix.
-Disparition de la molette de réglage du contraste.

Les -:
-Pas de rétro éclairage.



Vidéos de la console et exemple de softs:
Publicité : fr.youtube.com...
Pokemon Argent - Combat Final : fr.youtube.com...
Resident Evil 1 - scénario de Jill : fr.youtube.com...

Images provenant de diverses productions vidéoludiques, je laisse les curieux réfléchir!
Sinon, Obsolète tears, wikipédia, emunova.fr et Nintendo.fr

Autre test:
- La console portable Game Boy (par Super Mario Bros) : www.jeuxvideo.fr...