Gods, Amiga & Atari

Gods

Développeur/ Editeur : Bitmap Brothers
Genre : Action et plate-forme, 1 Joueur
Format : Atari ST, Amiga, Megadrive, Supernintendo (testé)
Année : 1992 (snes)

Avant l’arrivée des deux constructeurs Sony et Microsoft tentant de s’imposer sur le marché, oubliant Nintendo avec la Wii, quelques années auparavant, dans l’univers jeu vidéo, il existait deux grands géants qui ont marqué toute une époque. Atari et Amiga se livraient « une guerre » sans merci, cependant les éditeurs utilisaient au mieux les capacités de chaque machine.



Bien avant Kratos

Shadow of the Beast, Projet X sont autant de jeux qui ont marqué les joueurs, sans oublier Agony, Leander, toute une époque.
Gods provient des génies de l’équipe Bitmap Brothers à qui l’on doit les titres Speeball 2 dont ce jeu a su traverser les âges. La série God of War s’est peut être inspiré du héros du jeu de Renegade.

Le scénario se résume en quelques lignes. Vous êtes un guerrier qui désire d'acquérir l'immortalité, cependant la route est longue et les dieux de l’Olympe vous dissimileront un grand nombre de pièges et de rudes adversaires à travers quatre mondes.
Le jeu est divisé en trois niveaux très vastes, ce qui constitue près de douze parties à explorer.
Chaque fin de chapitre vous serez confronté à un gardien immense et vous donnant bien entendu du fil à retordre.

Gods s’apparente à un jeu de plate-formes classique, mais ici vous devez « massacrer » tout ce qui vit à travers les stages.
Par ailleurs, la couverture du jeu avait été sujet à polémique de part la violence présentée.

Autre caractéristique, le jeu n’est simplement un titre avec une ligne de jeu bien défini. Ici, les quatre environnements que sont la ville, le palais, un labyrinthe et un monde souterrain, vous devrez explorer non seulement pour trouver la sortie, mais aussi pour récupérer des trésors. En effet, le titre possédait des scores, permettant d’avoir en quelque sorte une comparaison avec son ami afin de comparer ses exploits.
Le système de clefs offraient en outre de trouver la salle du boss, il existait des passages cachés.



Pas de pitié

Sur Amiga, on avait la possibilité de jouer au clavier, malheureusement pour des titres comme Gods, où les réflexes et votre intelligence seront mis à rude épreuve.
On pouvait brancher une manette dont la prise ressemblait étrangement à celle utilisée pour l’Atari 2600.

Les actions du héros restent basiques mais efficaces, le saut, éviter les tirs en se baissant, monter les échelles et utiliser des armes diverses : massues, couteaux, et même l’apparition de boules de feu.

On pourrait mettre notre intelligence au vestiaire, détrompez-vous. Dans chaque niveau, vous trouverez des leviers à actionner et ils ont répercutions dans les niveaux, ainsi vous obtenez des bonus bien utiles par exemple ou de l’argent.

A certains niveaux, vous aurez le loisir de dépenser vos précieux gains auprès d’un marchand ambulant.
Ce dernier propose différents items comme les potions où des évolutions de l’armement.

Les ennemis sont issus de mythologie dont certains gardiens sont bien originaux, comme le Dragon du second niveau.
Les autres ennemis semblent être doués d’aucune intelligence et pourtant le jeu peut se corser sur certaines parties. En effet, nous pouvons constater que L’IA est modulable suivant le joueur.
Vous débutez en tant que novice, le titre offrira peu de difficulté. Cependant, si vous désirez découvrir plus de pièces secrètes et autre bonus pour le score, là Gods se corse, un plus pour cette époque.



Une grande claque

Les décors, ainsi que l’ensemble graphique a vraiment impressionné, ici il y a bien un ton propice à ce type de jeu.
L’ensemble est très bien coloré, tout en indiquant presque le détail de chaque pierre ; j’exagère sans doute mais nous constatons véritablement à un choc visuel à l’image d’un Shadow of Beast.

Le héros qui s’apparente plus à un gladiateur avec son casque et sa tenue nous fait voyager à travers des niveaux riches en détails.
Ayant vu fonctionné sur Amiga, j’ai voulu prendre la conversion sur Snes pensant être autant satisfait, mais une mauvaise surprise.



Déçu de ne pas avoir l’original

Ce jeu fonctionnait sur deux disquettes pour la version Amiga et il proposait une sauvegarde, chose rare.
La version Snes devait faire aussi forte que son homologue, cependant nous trouvons des différences majeures.

La bande sonore avec le chip sonore de la console Nintendo assure pleinement son rôle et arrive sans problème à surpasser l’original.
Des bruitages dynamiques qui s’intègrent bien pour ce genre d’action, on notera l’introduction bien pêchue par le groupe Nation XII.

Le jeu semble être une copie sur de nombreux points, mais une tâche vient noircir le tableau. Bien que la jouabilité du paddle Snes soit redoutée pour son efficacité et que les touches d’actions sont bien disposées facilitant les commandes.
Le gladiateur a bien du mal à se mouvoir, on éprouve une raideur comme s’il se déplaçait très lentement, voire saccadé sans que l’animation en souffre, quel paradoxe.
L’aventure reste identique et si vous avez connu la version Amiga ou Atari, vous finirez très rapidement le titre, tout en essayant de trouver les niveaux cachés.

Une version Megadrive a presque les qualités de la Superfamicom, mais avec une ambiance sonore moins présente.

Nous pouvons affirmer de préférer l’original, de part sa réalisation et du renom des développeurs, sans oublier l’emballage d’origine de belle qualité (grand carton, avec un design digne d’être affiché).
Le jeu lors de sa sortie avait encensé par la critique comme Tilt (18/20) et sur les magazines spécialisés sur chaque machine Amiga (90%)



Gods, à quand une venue sur le retro gaming ?

Le jeu n’a pas vieilli, car les environnements en deux dimensions gardent autant de chaleur à l’œil.
De surcroit, il s’agit d’un titre outre l’exploration et le bestiaire à affronter, vous luttez pour réaliser du score.

A l’heure, où le retro gaming est d’actualité avec des titres comme Speedball 2 en ligne sur 360 par exemple ;ce titre pourrait très bien faire son apparition sous forme de compilation.

Bitmap Brothers ont réalisé un jeu audacieux de part le concept mais en poussant le joueur à avancer dans l’aventure avec son principe d’intelligence artificielle.
La mythologie constitue un monde vaste à utiliser et permet de s’évader vers des mondes nous changeant des éternels conflits (jeux de la seconde guerre mondiale, trop de Fps).

On ressent tout le savoir-faire de ce titre comme si Gods avait été réalisé de manière artisanale. En effet, ces machines étaient douées pour la création des démos (souvenez-vous de l’émission Micro Kids sur FR3).
Ces jeux demandaient peu de personnes et pourtant le résultat est grandiose.



- Développeur de renom Bitmap Brothers,
- Utilisation de la Mythologie, environnements superbes,
- Jeu mélangeant l’action et la plate-forme,
- Niveaux vastes et différents bonus, avec le marchand,
- Accessible à tous.

- Conversion des autres supports,
- Trouver un Amiga pour y jouer.

Graphismes : 18
Maniement : 13 (snes)
Son : 17
Durée de vie : 16
Scénario : -

Note Globale : 14.00/20

Liens : Agony, Shadown of the Beast, Speedball 2
Video : Introduction
Gameplay
Merci à Cbrunos pour mon premier lecteur
Images Amiga et Game boy Advance

344ième Test
Edité le 15/11/2007 à 19:18