Chase HQ, Arcade

Chase H.Q.

Développeur/ Editeur : TAITO
Genre : Course, 1 Joueur
Format : Amiga, Amstrad, Arcade, Game Gear, Master System, Pc engine, etc.
Année : 1988

Il existe encore dans nos mémoires des jeux qui sont restés en retrait, presque en second couteaux derrière des « grosses pointures ».
Ce fut le cas pour ce jeu de Taito qui essayait de rivaliser face au Hit de Sega à cette période : Out Run (déjà testé). Malgré tout, cet éditeur plus connu par ses shoots them Up (cas de Raiden) a réussi malgré tout à intéresser les joueurs.





Zebra 3, non It’s chase Hq

Souvenez-vous des séries comme Starky et Hutch ou bien Miami Vice, ces héros des temps modernes pilotaient de véritables bolides, sans se soucier des règles de circulation.
Ici, le principe d’un jeu d’Arcade dont son origine provient des bornes d’arcades, a un rôle simple mais efficace.

Vous êtes un policier en fonction et votre rôle consiste à arrêter les malfaiteurs à bord de votre voiture puissante.
Bien qu’Out Run bénéficie d’une superbe Ferrari, là vous conduisez un véhicule s’inspirant beaucoup au constructeur germanique Porsche et plus précisément du modèle P.928.

La course au succès est lancée pour Taito qui tient enfin un titre à la hauteur. Deux courses, mais dont le principe demeure bien différent.
Le soft de Sega est de réaliser en un temps limite des parcours sans réel but (aller de l’avant). Chase H.Q. se déroule en une course poursuite démente.



A moi la récompense

Le jeu de Taito pourrait s’apparenter à jouer le shérif du secteur à bord du bolide. Plus tard d’autres jeux ont vu le jour en incorporant le tir de votre coéquipier avec plus ou moins de réussite (Starky et Hutch, le jeu vidéo).

Les bandits possèdent eux aussi des engins puissants, vous les arrêterez par tous les moyens dont la police dispose pour mettre les « affreux » derrière les barreaux.
Un pur jeu bourrin, Chase H.Q. propose cinq stages contre la montre. En effet, la course poursuite est limitée à 60 secondes (arcade) pour intercepter les malfrats.
Pour ce faire, votre véhicule dispose d’une bonne vitesse de pointe, logique, mais également une utilisation à bon escient de trois bouteilles de nitroglycérine qui permet de propulser la Porsche à des vitesses fabuleuses.

La solution pour stopper l’ennemi est simple, vous devez littéralement « bousiller » leur voiture en leur rentrant par derrière à la manière des bons vieux films d’action (référence à Bullit, par exemple).
Cette dernière a une barre d’énergie, que vous videz à chaque choc, plus la vitesse lors de l’impact est violent, plus vous abimez leur moyen de locomotion.

Tout serait aussi simple, si la circulation est fluide, malheureusement, les autoroutes américaines sont réputées pour être bondées.
A vous de slalomer comme un skieur et atteindre l’objectif, ce titre a un concept simple et prenant au sein des salles d’arcades.
Plus tard, ce jeu fut converti sur tous les supports, y compris sur des consoles de Sega afin de concurrencer l’ennemi de toujours, quelle ironie.





Réalisation surprenante

Out Run avait été une claque auprès des joueurs et Taito désirant profiter de cet engouement à lancer Chase HQ très rapidement.
L’éditeur devait faire mieux, certes n’ayant pas la renommée aussi imposante, Taito a réussi à se démarquer par son idée.

Le moteur graphique est de bonne facture et ne rougit pas face au soft de Sega bien au contraire.
Vous remarquez des sprites assez gros et une animation rapide, en outre vous trouverez des obstacles gênant votre parcours à l’image des barrières, buissons.
La bande sonore immerge le joueur et la borne avait une décoration digne d’une voiture de police avec un gyrophare qui fonctionnait à l’approche des bandits.
De plus, une voix féminine vous donnait les instructions de départ, ainsi que des voix digits pour l’arrestation, un véritable tour de force.
Bien sûr, certains de ces éléments ont disparu lors des conversions, mais rien n’enlève au plaisir du jeu.





Vieille canaille

Chase HQ a eu peut être une influence des films américains tels que la série l’Arme fatale, mais Taito a su se démarquer de son rival en proposant une autre façon de s’immerger dans un jeu de course.
Outre son succès en Arcade, ce jeu a vu d’autres suites sur de multiples formats avec des réalisations bien souvent bâclées.

Jouer au policier à bord d’un bolide a été un plaisir immédiat, et c’est là le rôle du jeu vidéo est de divertir immédiatement le joueur, le faire rentrer dans la peau d’un personnage.
Bref du bonheur immédiat, mais terriblement court, car ce genre de titre possède une faible durée de vie, mais ne boudons pas notre plaisir.

A l’heure actuelle, le filon est toujours présent, et je ne serais pas surpris de voir débarquer ce jeu sous une nouvelle plate-forme.
Nous assistons à une revanche de l’arcade sur nos consoles en prenant le cas de Resident Evil dont le dernier titre utilisera comme principe le shoot à l’écran à l’image d’un House of Dead.





- Jeu d’Arcade pur et dur,
- Conduire à fond « la caisse »,
- Jouer le rôle d’un Flic
- Réalisation superbe en Arcade, mais aussi sur consoles, car l’âme est toujours présente
- Multiples conversions.

- Faible durée de vie,
- Trop de jeu de caisses.

Graphismes : 16
Maniement : 16
Son : 17
Durée de vie : 11
Scénario : 13 (quelques scènes expliquent la mission)

Note Globale : 16.00/20

Liens : Out Run, House of Dead 2

Source video You Tube : Arcade 1ière course, Version Zx Spectrum

345ième test
Edité le 20/11/2007 à 06:46