La branche jeux vidéo de Konami en plein marasme
La crise frappe la plupart des acteurs du jeu vidéo et Konami n'échappe pas à la règle.
À son tour, Konami publie ses derniers résultats financiers et comme nombre de ses « petits copains », l'éditeur japonais fait grise mine... en particulier sa section jeux vidéo. Durant le premier trimestre de son exercice fiscal 2010, Konami a effectivement dégagé 56 milliards de yens (409 millions d'euros) de revenus, soit une baisse de 21 % sur un an. Cette baisse des revenus a véritablement plombé le bénéfice du groupe qui, certes, reste positif, mais en chute libre de 94 % à 367 millions de yens (2,7 millions d'euros).
Un effondrement que Konami explique notamment par l'absence, ce trimestre, de titre de l'envergure d'un Metal Gear Solid 4 : Guns Of The Patriots pour doper ses ventes. Ainsi, la fameuse franchise n'aurait permis de vendre que 160 000 boîtes dans le monde cette année contre 3,9 millions l'an passé ! Mais Konami ne pointe pas seulement Metal Gear Solid du doigt et regrette également la faiblesse générale de ses ventes en Occident : ses revenus ont baissé de presque 25 % aux États-Unis et pratiquement 50 % en Europe ! La branche Digital Entertainment de Konami (jeux vidéo, mais aussi également cartes à collectionner) doit d'ailleurs beaucoup aux succès enregistrés par ses simulations de base-ball et de football au Japon.
L'éditeur japonais espère toutefois mieux finir l'année avec, on l'imagine, des sorties comme PES 2010 et il vise un chiffre d'affaires stable sur l'année à 310 milliards de yens (2,3 milliards d'euros), comme l'an passé.
Un seul Snake vous manque et tout est dépeuplé...
Un effondrement que Konami explique notamment par l'absence, ce trimestre, de titre de l'envergure d'un Metal Gear Solid 4 : Guns Of The Patriots pour doper ses ventes. Ainsi, la fameuse franchise n'aurait permis de vendre que 160 000 boîtes dans le monde cette année contre 3,9 millions l'an passé ! Mais Konami ne pointe pas seulement Metal Gear Solid du doigt et regrette également la faiblesse générale de ses ventes en Occident : ses revenus ont baissé de presque 25 % aux États-Unis et pratiquement 50 % en Europe ! La branche Digital Entertainment de Konami (jeux vidéo, mais aussi également cartes à collectionner) doit d'ailleurs beaucoup aux succès enregistrés par ses simulations de base-ball et de football au Japon.
L'éditeur japonais espère toutefois mieux finir l'année avec, on l'imagine, des sorties comme PES 2010 et il vise un chiffre d'affaires stable sur l'année à 310 milliards de yens (2,3 milliards d'euros), comme l'an passé.
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