TGS : Présentation de LocoRoco Cocoreccho

C’est donc sur la PSP que les LocoRoco ont fait leur premier pas. Mélange de marshmallow et de barbapapas, les LocoRoco sont des petites bestioles colorées et rondouillardes qui aiment se balader dans un univers aussi rond et mignon qu’eux. Des couleurs pastel, une ambiance bon enfant, des bruitages adorables accompagnés d’une musique travaillée. Le titre possède de nombreux atouts qui le démarquent encore aujourd’hui dans la sphère vidéo ludique. Dans LocoRoco, il faut déplacer cette charmante petite boule toute molle à travers des mondes originaux et bizarres. L’objectif est d’arriver à la fin indemne pour gagner le prochain niveau. Dans ce nouveau LocoRoco, le monde semble beaucoup plus grand. Les parties inconnues sont grisées tandis que celle déjà visitées sont en couleur. En avançant dans ce monde, les LocoRoco ouvrent des passages qui les font atteindre d’autres zones de la carte. Le temps de jeu étant limité lors du salon, il n’a pas été possible de voir ce qui se passait une fois arrivé en bas.


Dans le premier opus, le joueur n’avait pas à déplacer la petite boule avec la croix directionnelle. A l’aide des gâchettes, il dirigeait l’équilibre du monde sur lequel le LocoRoco se déplaçait. Dans ce nouvel épisode, on n’a plus le contrôle du monde. Le stick dirige un petit papillon jaune, qui une fois la touche adéquate pressée, émet une aura attractive que tous les LocoRoco souhaitent rejoindre. Ce nouveau gameplay pose un sérieux dilemme. Si nous sommes contents que Sony n’ai pas simplement repris le principe du premier, on regrette également de ne pas le retrouver. Durant la partie, le contrôle des personnages semblait beaucoup moins facile et la liberté de mouvement amoindrie. Par exemple, avant il était possible d’atteindre quasiment tous les endroits en hauteur, certes en s’acharnant un peu. Maintenant cela semble impossible.


L’autre atout de LocoRoco se trouvait dans la possibilité de faire grossir la petite bestiole. Le joueur commençait chaque niveau avec un seul petit LocoRoco, puis, à mesure qu’il mangeait des éléments du décor, notamment de gros fruits oranges, il se mettait à grossir. En fait il augmentait en nombre mais restait sous la forme d’un seul personnage. Il était d’ailleurs possible de les séparer ou de les réunir et les variations de taille et de poids permettaient d’avoir accès à certains bonus. Dans le nouveau LocoRoco, le joueur ne semble pas pouvoir influer sur la grosseur des bestioles. C’est en avançant dans le monde que l’on en rencontre de nouveaux qui viennent s’ajouter à la bande. Ils ne pouvaient pas se réunir entre eux mais étaient de couleurs différentes.


Malgré tout, le gameplay semble adapté à la manette et Sony a prévu quelques petites actions à réaliser avec le capteur de mouvement de la Sixaxis. Par exemple, lorsque certains LocoRoco sont accrochés dans les arbres, il suffit de secouer le pad pour que la branche tremble et dans un joli son de grelot, les petites boules tombent. Autres exemple, par moment les LocoRoco rouleront dans une sorte de catapulte. Il sera possible, en donnant un coup avec le pad, de les envoyer dans les airs. A part ces modifications, peu de choses ont changé. On retrouve les graphismes mignons et adorables du premier, dans un style toutefois plus fin avec un écran moins chargé que sur la PSP.


En débarquant sur PSP les LocoRoco en ont surpris plus d’un. Les petits ovnis de Sony ont apporté un vent d’originalité et de fraicheur qu’il manquait à une console limitée dans son line-up. En proposant une suite, Sony ne s’est pas cantonné à un remake LocoRoco sur grand écran. Il nous propose un nouveau gameplay et une légère modification de l’univers. Il faudra encore attendre pour en apprendre d’avantage sur ce titre déjà prometteur.