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Publiée le 20/09/2007 à 00:09, par Hoopy

TGS 07 : Présentation de Ratchet & Clank

Il devait arriver. Les joueurs le prévoyaient de longue date, et en effet, Insomniac Software s’apprête à sortir sur PS3 son septième Ratchet & Clank, que l’on peut (en s’avançant pas mal) considérer comme le Mario de Nintendo ou le Sonic de Sega. Pas de bouleversements notables à prévoir, mais un bond en avant, PS3 oblige. Nous y avons peu joué, mais disons-le, voilà typiquement le genre de soft qui, avec Metal Gear Solid 4, pourrait faire vendre des PS3 (ndlr : il est bien tard au moment de l’écriture de cet article au Japon…)…

Le scénario, ça compte peuRetour au sommaire
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Voilà maintenant bien des années que les joueurs PS2 connaissent le super héros poilu, Ratchet. En effet depuis 2002, le renard armé d’une clef à molette, a su s’attacher un public en répondant sans hésiter à l’appel de l’aventure – comme a pu en témoigner La Taille ça compte sur PSP, où le héros sauve le monde pour satisfaire les caprices d’une gamine. Ce Tools of Destruction n’était pas franchement mis à l’honneur sur le stand Sony du Tokyo Games Show 2007, la faute sûrement à la démo qui devrait arriver sur le PS Network le mois prochain, pourtant il a tout du futur hit. Une chose est sûre, chez Insomniac on ne change pas une équipe qui gagne. Ainsi pour cette nouvelle aventure, Ratchet sera toujours accompagné, de son compagnon Clank et de son inusable clef à molette. C’est toujours du jeu de plateforme, et PS3 oblige, c’est encore plus beau que par le passé. De la fourrure de Ratchet aux décors, la finition graphique du soft est impeccable, tout comme l’est sa maniabilité. C’est rapide, soigné, ça blaste… Notre session de jeu s’est avérée réellement fun. Malgré tout, les âmes tatillonnent diront que cet épisode est trop ressemblant au reste de la série, et ils n’auront pas forcément tort.

Un gameplay éprouvéRetour au sommaire
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Mêmes armes, mêmes aptitudes de déplacements au sol et dans les sauts que dans la version PSP… Pas de doute c’est du Ratchet. Encore une fois les robots en veulent à l’humanité, qui doit s’en remettre à un renard pour sauver sa peau. Si La Taille ça Compte était un excellent jeu, force est de constater que Ratchet tient plus de l’animal domestique que du compagnon de voyage. Ce soft de plate forme se prête indéniablement plus à un format console de salon que portable. La caméra qui suit l’action a eu la bonne idée de se décoller un peu du héros depuis sa dernière aventure, offrant comme au bon vieux temps de la PS2 (en 2005), un champs de vision plus large pour des phases de sauts et d’action plus précises, ce qui rend la tâche de l’as du déboulonnage encore plus simple. Bien sûr, il sera toujours question de récolter ça et là des pièces de mécaniques, de booster son arsenal avec quelques huit flingues et de faire exploser tout ce qui carbure à l’huile. Basé sur un concept de plateforme avec des tours qui s’effondrent et des trous à franchir, le jeu a toujours cet aspect beat them all qui plait tant, le tout entrecoupé de phases de ride sur des tiges en métal, mais l’action est plus intense et le décor, même si cela relève du script, a tendance à être plus dynamique et animé, et à plus s’effriter derrière votre passage. Un pur régal.

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Tout ça c’est très bien, ça semblait déjà très propre et très abouti, mais ça n’est pas très neuf. Qu’on se le dise, c’est véritablement sur le plan visuel que le jeu va se démarquer de ses prédécesseurs. Pour tout vous dire, l’univers de ce Ratchet nous a vaguement rappelé celui de l’excellent Bioshock – eau, sang et mutants en moins. Immeubles aux formes arrondies, choix des matériaux, rambarde en métal sur le bord de promenades à l’abandon… Dans le genre ville de villégiature en friche, la liste des points communs de ce décor avec Rapture pourrait être longue. Mais bien entendu, il s’agit toujours d’un renard qui se bat contre des crapauds juchés dans des scaphandres de combat (comme les Big Daddies !), ça reste très bon enfant sans tomber une seconde dans le niais. Nous avons passé un court mais excellent moment à blaster de la boîte de converse à tout va dans un déluge de feu et de grimaces, et à apprécier la verve cinglante de nos deux compères. Alors certes, ça n’était pas révolutionnaire sur le fond, mais n’a-t-on pas tous joué à vingt versions de Tetris différentes, pour au final ne rien découvrir de nouveau ? Ce Tools of Destruction nous a donné envie de jouer et c’est bien là l’essentiel.
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