flechePublicité
Publiée le 26/09/2007 à 00:09, par Hoopy

TGS 07 : Présentation de Dragon Quest IV

Après avoir tâté le remake DS de Final Fantasy IV sur le stand de Square-Enix du TGS 2007 avec l’étrange impression d’avoir plus ou moins joué à une version extended de FFIII, votre serviteur est allé faire la queue pour s’essayer à un autre gros remake très attendu sur la portable de Nintendo : Dragon Quest IV, dont les bornes jouables étaient prises d’assaut par des nippons déçus du report de DQIX. Attention, ça fait mal.

Appelez-moi CharmantRetour au sommaire
appelez-moi-charmant
En ville, le décor s'affiche sur les deux écrans de la DS.
Si l’on veut être précis, ce Dragon Quest IV DS, n’est pas vraiment le remake de Dragon Quest IV Nes, mais plutôt le remake du remake PS One de Dragon Quest IV. Oui d’accord, ça fait beaucoup de Dragon Quest IV mais bon, vous saisissez l’idée… Premier constat –de taille-, comparé à FF IV le jeu est graphiquement un bon cran au dessus. Les personnages sont des sprites 2D évoluant dans un décor 3D, décor qui a le bon goût de n’être aucunement factice, car contrairement à la plupart des RPG, DQ IV ne possède pas de maisons ornementales. En clair, si vous voyez une maison dans une ville, c’est que vous pouvez y rentrer par un moyen ou un autre. Par exemple lors de notre démo, nous avions un puit dans le décor, et bien il était possible d’y descendre pour en explorer le fond. La beauté du village en question ne tenait pas uniquement au choix des couleurs (plus vives que sur PS1) ou à son design made in Toriyama, mais également une architecture originale. Les bâtiments n’y sont pas simplement alignés à attendre votre visite, pour découvrir chaque détail d’un lieu ou simplement apercevoir une porte, il vous faudra faire pivoter la caméra autour de votre avatar avec les touches L ou R. C’est un détail, mais par rapport à un FF III ou IV, ça change tout. L’univers devient plus cohérent et surtout plus immersif.

La Comédie Humaine avec des dragonsRetour au sommaire
comedie-humaine-avec-dragons
Le décor utilise beaucoup les dénivelés.
En parlant d’immersion, soulignons que DraQue IV, à l’époque de la Nes, avait brillé par son système de narration original. Le soft n’ayant jamais vu le jour sous nos latitudes, faisons un peu le point sans trop spoiler quoi que ce soit. L’intrigue du jeu est en fait séparée en cinq chapitres. Chacun d’eux met à l’honneur un héros particulier, dont l’histoire n’a à priori aucun lien avec les autres. Pourtant, tous ces destins divers finissaient par se croiser dans le cinquième chapitre, pour un final en apothéose. C’est uniquement dans ce cinquième chapitre que le joueur peut prendre le contrôle de l’avatar qu’on lui demande de nommer en début de partie. Durant les quatre premiers, il vous faudra suivre le fil l’histoire en vous contentant des personnages que l’on vous donne. Dans ce contexte, contrairement aux épisodes antérieurs de la série, le système de job n’a pas cours. Si tel personnage est présenté comme étant un guerrier, vous pourrez l’orienter vers l’attaque ou la défense, mais pas en faire un mage. Ce système de chapitres indépendants dynamisait considérablement une histoire trop classique, où le héros tout de lumière vêtu, devait triompher de l’infâme Esturk parce qu’il était méchant tout plein et voulait semer le chaos. Avec un pitch si plat, c’est définitivement la narration plus que l’histoire qui sauvait l’intérêt du jeu, en mettant en exergue la motivation personnelle et la psychologie des personnages.

Entre DiY et assistanatRetour au sommaire
entre-diy-assistanat
Les caravanes seront toujours de la partie.
Si chaque chapitre du jeu possède son propre héros, celui-ci est entouré de sa propre coterie. Ainsi, à la manière de bien des RPG, DraQue IV place presque en permanence le joueur à la tête d’un groupe d’aventuriers. En combat, chacun attaque tour à tour. Comme dans la version originale, les combats ne montrent à l’écran que les adversaires. A vous de choisir, au stylet ou via la croix directionnelle, l’attaque ou le sort le plus approprié pour mener à bien votre bataille. Sur le plan des combats d’ailleurs, le premier Dragon Quest IV avait introduit un système innovant que les développeurs ont eu à cœur de conserver, nommé AI system. Celui-ci ne peut être activé ou désactivé qu’en début d’aventure (d’aventure et non de partie). S’il est désactivé, vous prenez tour à tour le contrôle de chaque membre de votre groupe, s’il est activé, vous n’aurez que votre héros à charge, l’attitude de vos compagnons relevant de la seule compétence de la console. Le système faisait -et fera sans doute encore- débat, certains aimant avoir l’absolu contrôle de la situation, d’autres préférant laisser ce facteur d’incertitude pimenter les conflits (quand l’ordinateur fera-t-il une erreur ou une action inattendue ?). Reste à voir jusqu’où cette IA a été poussée.

Molière… Molière où es-tu ?Retour au sommaire
moliere-moliere-es-tu
Votre coterie en mouvement.
Pour sa première apparition sur le devant de la scène, ce Dragon Quest IV a fait merveille. Son esthétique rétro et sa construction intelligente n’ont rien perdu de leur charme, et ont plus que participé au succès du stand de Square-Enix le temps de ce TGS. Rappelons ici que ce jeu aguicheur servait de volet d’introduction à la seconde trilogie DQ, un cycle baptisé Tenku. A ce titre, le soft est doublement plaisant puisque s’il est réussi, nous pourrons alors nous attendre à ce que les épisodes V et VI le soient également. Nous sommes ressortis enthousiastes de cette courte démonstration, mais malheureusement, une traduction française du jeu n’a toujours pas été annoncée. Cela dit, histoire de terminer sur une pointe d’optimisme, signalons qu’il y a fort à parier que la dite traduction soit sérieusement étudiée par Square, puisque le Dragon Quest VIII de Level-5 avait déjà tenté l’aventure de la francisation et avait été plus que favorablement accueilli par la presse et le public français, et qu’en plus, en ce moment, Dragon Quest IX n’arrête pas de faire parler de la série. Croisons les doigts…
flechePublicité

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

flechePublicité
flechePublicité