TGS 07 : Présentation de Crisis Core Final Fantasy VII

Pour être tout à fait exact, Crisis Core est déjà entré dans l’histoire de la série FF. Voilà deux semaines déjà que le jeu fait un carton au Japon. Plus de 600.000 unités se sont arrachées en quinze jours, dont 500.000 la première semaine. Sony a d’ailleurs eu la bonne idée d’attendre la sortie de ce titre très attendu, pour mettre sa PSP Slim & Lite en vente au pays du Soleil Levant. En plus de s’acheter le jeu, de nombreux joueurs ont fait l’acquisition de la nouvelle portable de Sony, voire même de la PSP Crisis Core Edition. Grâce à ce combo dévastateur, le géant nippon a pour une fois détrôné la DS de Nintendo de la première place des ventes de consoles portables dans l’archipel. Incroyable, mais pourtant prévisible car Crisis Core n’est pas un simple Final Fantasy, c’est une nouvelle relecture du scénario du mythique FFVII qui avait, en son temps, plus que contribué au succès de la Playstation avait rassemblé sous sa bannière une armée de fans. Un épisode tellement emblématique qu’une pétition circule sur le net pour pousser Square à en faire un remake.

Dans FFVII, vous incarniez Cloud, un ex-membre du Soldat, le corps armé de la Shinra corp, qui venait de se faire embaucher en tant que mercenaire pour faire exploser le réacteur de Nibelheim, appartenant à ses anciens patrons. L’histoire de Crisis Core se situe cinq ans avant que le groupe Avalanche ne décide de cette action. Vous y incarnez Zack, l’un des membres du Soldat et meilleur ami de Cloud. Comment a-t-on laissé la Shinra devenir si puissante qu’elle pouvait impunément puiser les ressources de la terre ? Comment ses soldats d’élite en sont venus à se faire la guerre ? Comment Cloud a-t-il retourné sa veste ? Voilà les questions auxquelles Crisis Core prétend répondre. Si les réponses vous importent peu, c’est clairement que vous n’avez pas joué à FFVII.


Présent sur le stand de Square au TGS 2007, le jeu avait du mal à attirer le chaland. Il faut dire que le soft était déjà en rayon là-bas depuis quelques jours, et que toute la presse japonaise avait déjà décortiqué l’engin en long, en large et en travers –le très respectable Famitsu n’ayant pas tari d’éloges sur son compte-. Les bornes jouables ne semblaient donc destinées qu’aux pauvres occidentaux que nous sommes. Pour avoir découvert le début du jeu, nous pouvons affirmer que graphiquement, il est superbe. Les cinématiques si chères à Square font merveille sur PSP et plongeaient directement le joueur au cœur d’un univers froid, métallique et ténébreux. Nous avons pu y contrôler Zack, le temps d’un assaut sur le toit d’un train en marche, et y croiser quelques uns des personnages phares de la série qui interviennent dès le début du jeu pour poser l’ambiance. La grosse innovation de ce Crisis Core par rapport à FFVII, ne tient pas tant à son design plus grave et adulte (pas de persos caricaturaux SD), qu’à son système de combat qui rompt complètement les ponts avec tout le reste de la série.

Pour cet épisode PSP, les combats se déroulent en temps réel. Il suffit d’orienter son personnage vers un ennemi pour que celui-ci soit marqué d’une icône. Un pression sur le bouton « rond » et vous lancez votre attaque courante vers votre cible. Avec les boutons L et R, il est possible de switcher entre les différentes aptitudes et techniques de votre avatar. Puisque tout est en temps réel et que tout le monde bouge librement à l’écran, votre personnage peut effectuer diverses esquives et roulades de côté à tout moment. Ce système est bien plus dynamique que ce à quoi la série des Final Fantasy a habitué ces joueurs mais toujours aussi bien pensé. Pas de coup blanc, vous frappez toujours un adversaire. Si vous êtes loin de lui en ordonnant un coup d’épée, Zack se déplace de lui-même à portée pour effectuer son attaque. Que les fans se rassurent, ça n’est donc pas encore ni de l’arcade, ni du hack and slash. Notre seule alternative au coup de lame était un projectile de flammes, mais rassurez-vous, sur la longueur tout ce qui a fait le succès des FF jusqu’à présent sera inclus dans le jeu. Ce que nous retiendrons de ce Crisis Core, pour l’avoir brièvement essayé et en avoir parlé un peu avec de gens capables de lire le japonais, c’est qu’il est beau, qu’il bouge bien, que nombre de joueurs vont succomber au charme de son scénario (mais ça reste subjectif ça) et qu’il semble vraiment faire honneur à son prédécesseur. La seule ombre qui plane sur cet idyllique tableau, c’est qu’aucune sortie n’est encore prévue en dehors du Japon… Prier ou vous mettre au japonais sont vos seules alternatives.