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Publiée le 23/02/2012 à 00:02, par NatasFH

Test Drive : Ferrari Racing Legends

Big Ben Interactive et Slightly Mad Studios ont gentiment convié la presse à venir tâter Test Drive : Ferrari Racing Legends. La version présentée était loin d’être finalisée mais nous n’avons pas manqué pour autant de faire quelques tours de circuits. Premières impressions à chaud.

Des légendes montées en quinze poucesRetour au sommaire
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Les modèles anciens sont plus lents mais non moins agréables à piloter
Commençons cette présentation de Test Drive : Ferrari Racing Legends avec quelques chiffres. Slightly Mad Studios a modélisé pas moins de cinquante modèles de Ferrari couvrant toute l’histoire du constructeur de 1947 à nos jours. On peut ainsi prendre les commandes de la GTO, la F50 GT, la 430 Scuderia, la Challenge Stradale, la F333 SP, la F40 Competizione et plusieurs modèles de formule 1. L’offre est donc étendue mais il va falloir batailler ferme pour débloquer tous les bolides au fil de vos victoires. On nous promet également l’implémentation de 36 circuits. On trouvera en fait une vingtaine de circuits différents et plusieurs déclinaisons en fonction de l’époque (années 50, années 60, etc). On pourra ainsi concourir sur les célèbres tracés de Monza, Monte Carlo ou encore le Nürburgring. Pour ce qui est des modes de jeu on pourra participer à des courses rapides uniques ou du contre-la-montre avec fantôme à l’appui. Le cœur du jeu n’est autre que le mode histoire qui sera divisé en trois périodes découpées ainsi : de 1947 à 1965, de 1965 à 1990 et de 1990 à 2009. Ce mode est composé de 200 épreuves au total ce qui promet de longues heures à brûler de la gomme sur les bitumes du monde entier. L’offre est donc étendue et la durée de vie promet d’être conséquente.

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Elle est pas belle ma Ferrari ?
Pour ce qui est des épreuves en elles-mêmes, elles offrent différents aspects à prendre en compte. Ainsi, on dispose de quatre vues différentes pour conduire son bolide rutilant : vue pare-chocs, vue capot, vue de derrière et vue cockpit. Cette dernière permet d’apprécier le travail de modélisation des intérieurs, fidèles à la réalité dans les moindres détails au même titre que les diverses carrosseries. Il n’y a pas à redire, c’est du bon boulot. Par contre les décors étaient un peu en retrait. Leur rendu est réaliste mais l’aliasing était omniprésent sur notre version d’essai. Ca abîme un peu les yeux et on espère que ce défaut sera corrigé d’ici à la sortie. En course, on peut affronter jusqu’à 15 adversaires simultanément (il y a donc 16 voitures sur le circuit en comptant celle du joueur). Des épreuves qui promettent de belles batailles. L’IA des concurrents nous a paru réaliste puisque cette dernière ne suit pas bêtement une trajectoire parfaite. Il arrive qu’elle se plante et peut même créer des carambolages au milieu de la piste. Le système de collision ne pardonne d’ailleurs aucune erreur. La moindre touchette peut vous envoyer dans le décor ou partir en tête à queue. On apprécie également que les dégâts soient gérés avec déformation des carrosseries, peinture qui s’effrite et ailerons qui se détachent des voitures. Toutefois, ces dégâts n’affectent en rien les performances de votre véhicule.

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Méfiez-vous de la puissance de certains modèles
Test Drive : Ferrari Racing Legends penche clairement du côté de la simulation. Ainsi, le phénomène d’aspiration est bien géré et permet de tenter des dépassements à tout moment. Dans le même ordre d’idée, on remarque que les différents modèles ne se conduisent clairement pas tous de la même façon. Il va falloir jongler avec le survirage de certains modèles puissants, le manque de puissance au freinage des modèles les plus anciens et la sensibilité extrême des contrôles d’un F1. Toutefois, le jeu se prend rapidement en main avec des contrôles classiques. On peut basculer d’une boîte de vitesse automatique à une boîte manuelle pour les acharnés. Il est même possible de faire disparaître les éléments de l’interface pour profiter pleinement du moteur graphique. Ce dernier n’est autre que le même moteur de Need for Speed : Shift 1 et 2 puisque les développeurs de ces deux titres sont les mêmes que pour ce Test Drive. Un moteur qui ne ralentit pas et offre des sensations de vitesse plaisantes. Cette séance d’essais nous a paru convaincante mais les amateurs de simulation pure et dure risquent de ne pas apprécier le côté accessible du jeu. Reste que le jeu est encore en phase de développement et que pas mal de corrections peuvent encore être apportées comme des contrôles plus sensibles et un gommage de l’aliasing ambiant. Reste à attendre le 20 avril prochain pour la sortie du jeu sur PC, PS3 et Xbox 360.
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