Terminator Renaissance

Plus de dix ans ont passé, depuis que John Connor est parvenu à échapper au T-X grâce au T-101 incarné par Arnold Schwarzenegger. En 2016, John Connor prend la tête d’une poignée de résistants pour affronter l’entreprise de robotique Skynet. Notre héros, incarné à l’écran par Christian Bale, ne pensait pas tomber dans un tel cauchemar. « Ce n’est pas le futur contre lequel ma mère m’a mis en garde ». C’est bien pire. Le monde est dévasté, et de nouveaux engins toujours plus meurtriers, plus rapides et plus intelligents font leur apparition. Après un « revival » de la saga Terminator, avec extraits des trois premiers épisodes et auto-congratulation comme savent si bien le faire les américains (« la franchise aux 1 milliards de dollars de recettes »), Mick Roger, du studio suédois GRIN, nous présente le premier niveau du jeu. Un chapitre se rapprochant fortement d’un tutoriel, bien que le gameplay ne semble pas particulièrement retors.


Le joueur incarne John Connor donc, qui doit s’échapper de Los Angeles à grands coups de flingues et d’explosions. Terminator Renaissance est un jeu de shoot à la troisième personne (TPS) tout à fait classique avec système de visée à l’épaule. Comme le précise notre intervenant, le jeu se destine au grand public. Ainsi, comme les adversaires sont des robots tout au long de la partie, il n’y aura pas de sang versé. Pratique ! Un système de couverture pas bien original non plus permet d’éviter les balles de l’ennemi. Etant donné que l’IA ne viendra pas vous chercher, il faut parfois la contourner pour en venir à bout. On a ainsi pu observer notre John Connor virtuel prendre à revers un T-600, les nouvelles méchantes bestioles à puces et à quatre pattes. De même, les armes seront plus efficaces sur certaines factions ennemies.


Dans un autre niveau qui nous a été dévoilé, notre héros du futur manipule une mitrailleuse à l’arrière d’un 4x4, bien évidemment poursuivi par toutes sortes d’engins volants belliqueux. Il s’agit alors de shooter tout ce qui bouge et qui ne saigne pas. Une course-poursuite entrecoupée de cut-scenes, sans que le rythme n’en soit pour autant réellement boosté. Au final, ce que nous avons pu observer de cette « préquelle » au prochain Terminator 4 n’était pas follement impressionnant, que ce soit techniquement ou même en ce qui concerne le rythme de jeu.


Graphiquement, le soft de GRIN ne risque pas glaner de récompense, même si les décors apocalyptiques pourront plaire à certains. Notons tout de même qu’un onglet Coop’ a été aperçu dans le menu principal, et que l’intérêt du soft pourrait être relevé par ce mode de jeu. Reste à savoir si Terminator : Renaissance saura convaincre les détenteurs de PC, Xbox 360 et PS3, qu’ils soient amateurs de la série ou non. Verdict attendu début juin, en même temps que la sortie du film.