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Publiée le 24/06/2014 à 09:06, par Nerces

Ubisoft et Warner échappent aux coupes budgétaires québécoises

Alors que le crédit d'impôt accordé au jeu vidéo baisse au Québec, Ubisoft et Warner sont épargnés jusqu'en 2019.

Il y a un an de cela, le Québec annonçait son intention de réduire les aides accordées aux studios de jeu vidéo. Des aides qui soulagent de nombreux éditeurs du fardeau des salaires et a permis à la Belle Province de devenir l'un des plus importants pôles mondiaux de notre industrie.

Ubisoft
Afin de rétablir ses compte, le Québec a donc voté - en début de mois - une réduction sensible du crédit d'impôt accordé aux studios. À l'heure actuelle, ce crédit d'impôt est de 37,5% et la loi le réduira à « seulement » 30%. Si la différence peut paraître faible, elle est d'autant plus douloureuse que les effectifs sont importants et les 2900 employés d'Ubisoft auraient par exemple impliqué une réduction du crédit d'impôt de l'ordre de 10 millions d'euros par an.

Or nous apprenons aujourd'hui que des dispositions ont été prises entre le gouvernement québécois et deux des principaux acteurs de l'industrie à Montréal : Ubisoft donc, mais aussi Warner Bros. Interactive. Des dispositions qui devraient mettre les deux sociétés à l'abri de ces coupes et réduire d'autant l'impact de la réduction de ces aides pour le gouvernement.

Warner Montréal
Évoquées par nos confrères de LaPresse, ces dispositions ne sont pas sans faire grincer des dents, notamment chez Eidos Montréal qui n'est, lui, pas concerné. Ainsi, David Anfossi, directeur général du studio, explique : « Je ne sais pas comment Ubisoft et Warner vont réagir, mais c'est clair qu'ils pourraient en profiter pour proposer des salaires plus compétitifs. Ça fait une bonne différence, surtout dans un marché comme celui de Montréal. Cela dit, mon objectif est de ne plus dépendre des crédits d'impôt. On n'en est pas encore là, mais je compte y être d'ici environ un an et demi ».

Responsable du studio BioWare Montréal, Yanick Roy rappelle qu'il y avait déjà eu des traitements de faveur au moment de l'installation de Warner et THQ qui « avaient reçu des sommes forfaitaires, en plus des crédits d'impôt réguliers, pour s'établir ». Il précise : « Ç'a déjà été un facteur, là on en rajoute un autre. Quand ils s'accumulent, ça rend la compétitivité plus difficile ».

Ubisoft et Warner sont épargnés par les coupes budgétaires jusqu'en 2019. De quoi faire la différence avec les autres sociétés de Montréal ?
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