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Publiée le 06/08/2012 à 19:08, par Benoit

Procès The Sims Social vs. The Ville : EA accuse Zynga de plagiat

EA intente un procès contre Zynga pour violation de droit d'auteur avec The Ville, suspecté d'avoir copié The Sims Social.

Un nouveau procès de titans se profile, à l’aune de l'action intentée par Electronic Arts contre Zynga. Au motif du litige, l'éditeur américain accuse le développeur d'avoir violé ses droits d'auteurs « en copiant des éléments distinctifs et clairs » de The Sims Social avec son hit Facebook The Ville, selon les mots de Lucy Bradshaw de chez EA Maxis.

Selon elle, « les raisons légales sont solides » : avec les Sims Social, dont la sortie à précédé celle de The Ville, l'éditeur explique « avoir créé un jeu qui permet aux joueurs de créer leurs Sims en vue d'intéragir avec les Sims de leurs amis Facebook », un game design qui aurait ensuite été plagié trait pour trait par le titre Facebook de Zynga

Des choix de design aux animations en passant par les arrangements visuels, la copie serait telle, selon Bradshaw, que « les deux titres seraient indiscernable pour un observateur non initié », rendant la violation de droit d'auteur « indiscutable pour Maxis, pour les joueurs et pour l'industrie ». C'est sur cette base qu'EA fonde son action juridique, par laquelle l'éditeur espère même faire jurisprudence pour permettre à d'autres développeurs de protéger leurs droits dans le futur.

Zynga ne s'est pas laissé boxer sans répondre et n'a pas tardé à décrire l'action d'EA Maxis comme un « procès ironique ». Le conseiller général de la société Reggie Davis prétend à ce titre que The Ville s'est surtout construit sur l'héritage de la propre ludothèque de Zynga, qui comprenait déjà des titres comme YoVille et CityVille, connus pour avoir introduit avant The Sims Social « un certains nombre de fonctionnalités sociales et de mécaniques de jeu introuvable chez la concurrence ».

L'ironie, précise Davis, réside dans le fait que « SimCity Social portait déjà en son temps de troublantes ressemblances avec le CityVille de Zynga », signe selon lui que le coupable du plagiat pourrait bien ne pas être celui qu'on croit. Le site d'analyse Wedbush Morgan défend, lui, un autre argument pour justifier la faiblesse du motif d'Electronic Arts et exprime ainsi de sérieuses réserves sur la solidité de son accusation :

« Nous doutons du fait que la simple émulation d'un concept de jeu constitue une violation de droit d'auteur », estimait Wedbush dans un article récent. « Il faudra qu'EA sache prouver l'intention réelle de plagiat et le fait qu'il ait subi et continue de subir des dommages irréparables jusqu'à ce que Zynga soit forcé d'arrêter sa prétendue violation de droits d'auteur » : un procès d'intention plus que de fait selon le site d'analyse, qui envisage une chance réelle de voir le réquisitoire d'EA débouté par la justice. Affaire à suivre.
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