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Publiée le 17/07/2014 à 10:07, par Nerces

Quand Bobby Kotick a bien failli être viré

En mai 2013, des responsables de Vivendi ont envisagé l'éviction de Robert Kotick - patron d'Activision - alors que l'éditeur appartenait encore à la société française.

Au travers d'un article publié par Bloomberg, Jef Feeley revient sur la situation au sein du groupe Vivendi il y a un peu plus d'un an de cela. À l'époque, la multinationale française cherchait à se séparer de sa division jeux vidéo, représentée par Activision Blizzard et Robert Kotick aurait très largement profité de la situation.

Robert Kotick 2
De nombreux actionnaires du groupe Vivendi n'ont pas goûté les techniques de Robert Kotick et c'est au travers des dossiers liées à la plainte déposée par l'un d'entre eux, Anthony Pacchia, que nous en apprenons un peu plus sur les agissements du patron d'Activision depuis 1991. Soutenu par un collectif d'investisseurs parmi lesquels on retrouve Brian Kelly et l'éditeur chinois Tencent, Robert Kotick aurait ainsi pu acheter 25% des actions Activision alors détenues par Vivendi à un prix très inférieur aux attentes du groupe, profitant d'un avantage jugé abusif par les principaux responsables de Vivendi.

À l'époque, le conseil d'administration de Vivendi n'aurait guère apprécié les manœuvres de Robert Kotick et quand Jean-Francois Dubos - alors patron de la multinationale - demande dans un courrier électronique daté du 31 mai 2013 « Qui pourrait bien le virer ? », la réponse ne se fait pas attendre. Philippe Capron, responsable financier de Vivendi et membre du conseil d'administration d'Activision, a simplement précisé : « J'en serai heureux, dès demain si tu veux ».

Philippe Capron
D'autres cadres tant chez Vivendi que chez Activision auraient ensuite apporté leur soutien à Philippe Capron pour évincer Robert Kotick. Mais et sans que l'on sache précisément pourquoi, Vivendi a finalement décidé que l'offre formulée par BKBK (acronyme de Bobby Kotick et Brian Kelly) était la meilleure pour se débarrasser rapidement de la branche jeu vidéo du groupe. La multinationale française et l'éditeur américain se sont séparés sans faire beaucoup de bruit.

Aujourd'hui directeur financier de Veolia, Philippe Capron a même « félicité la direction d'Activision Blizzard pour le travail accompli » lorsque Vivendi a officialisé l'accord de cession des parts de l'éditeur... toujours dirigé par l'indéboulonnable Robert Kotick.
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