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Quand Ron Gilbert rêve d'un nouveau Monkey Island... qu'il ne fera pas !
Ron Gilbert profite de son blog pour imaginer ce qu'il pourrait faire sur la franchise Monkey Island...
Qualifier Ron Gildert d'iconoclaste est sans doute encore bien en-deçà de la vérité et le trublion le prouve une fois encore en publiant une sorte de rêve éveillé sur son blog. Depuis qu'il a quitté Double Fine, le fantasque créateur de la saga Monkey Island peut donner libre court à ses pensées et cela donne cette missive dans laquelle il imagine ce que pourrait donner le développement d'un nouveau Monkey Island.
Pourrait car comme il le précise très clairement dans les deux premiers points de sa bafouille : il ne développe pas actuellement de Monkey Island et il n'est pas question d'en développer... il s'agit juste de rêver et de nous inviter à son rêve.
Donc, le rêve en question serait celui d'un Monkey Island 3 très éloigné du jeu conçu à l'époque par LucasArts et beaucoup plus proche - dans le concept - de Monkey Island 2. On reprendrait l'histoire depuis la fameuse fête foraine et on laisserait de côté tout l'artifice technique de la trois dimensions : « Monkey Island n'a pas besoin de 3D ». Techniquement, il baptiserait la chose de la « basse résolution améliorée », avec un style rétro assumé, mais considérablement enrichi par les techniques actuelles (parallax, profondeur de champ...).
Logiquement, il s'agirait d'une aventure pour les fans et les puristes : aucun didacticiel de prise en main, le système de jeu n'en aurait pas besoin. Mais il n'y aurait pas non plus d'aide ou d'indices et les puzzles seront suffisamment complexes pour que les joueurs soient bloqués, voire frustrés de temps à autres : il s'agirait de proposer une difficulté élevée, mais juste... D'après Gilbert, il s'agit d'un des points les plus réussis des deux premiers Monkey Island.
L'inventaire serait encore plus important que précédemment avec de grosses icônes aisément identifiables, mais pas le moindre verbe d'action dans la partie inférieure de l'écran : ils ne sont plus nécessaires. Plus curieux, Ron Gilbert parle d'un jeu en version boîte... C'est qu'il faut de la place pour ranger la roue avec les codes de protection !
Il y aurait bien sûr des dialogues, beaucoup de dialogues avec des blagues puisque l'humour est la pierre angulaire des Monkey Island. Mieux, tous ces dialogues seraient doublés : un rêve à l'époque des premiers Monkey Island, une règle aujourd'hui. En revanche, le moteur SCUMM serait entièrement repensé afin d'être plus moderne, mais de conserver son potentiel : la possibilité d'intégrer facilement de nouvelles idées.
Pas question de s'embarrasser avec une grosse équipe : les collaborateurs ne seraient guère pas plus de 10 personnes... Le jeu serait plus long à faire, mais avec plus de passion et d'amour. Bien sûr, tout ceci ne pourrait se faire que si Ron Gilbert disposait, seul, des droits de Monkey Island et s'il en passait par un financement Kickstarter afin de se libérer de tout éditeur. Enfin, la presse n'aurait pas de copie avant la sortie du jeu et tant pis si son score MetaCritic s'en ressent !
Nous invitons les plus anglophones d'entre-vous à lire la lettre de Ron Gilbert, beaucoup plus amusante que notre traduction. Gardez tout de même à l'esprit qu'il n'est pas question pour lui de développer un autre Monkey Island. Il s'agit d'un simple rêve... de ceux que l'on fait éveillé !
Pourrait car comme il le précise très clairement dans les deux premiers points de sa bafouille : il ne développe pas actuellement de Monkey Island et il n'est pas question d'en développer... il s'agit juste de rêver et de nous inviter à son rêve.
Logiquement, il s'agirait d'une aventure pour les fans et les puristes : aucun didacticiel de prise en main, le système de jeu n'en aurait pas besoin. Mais il n'y aurait pas non plus d'aide ou d'indices et les puzzles seront suffisamment complexes pour que les joueurs soient bloqués, voire frustrés de temps à autres : il s'agirait de proposer une difficulté élevée, mais juste... D'après Gilbert, il s'agit d'un des points les plus réussis des deux premiers Monkey Island.
L'inventaire serait encore plus important que précédemment avec de grosses icônes aisément identifiables, mais pas le moindre verbe d'action dans la partie inférieure de l'écran : ils ne sont plus nécessaires. Plus curieux, Ron Gilbert parle d'un jeu en version boîte... C'est qu'il faut de la place pour ranger la roue avec les codes de protection !
Pas question de s'embarrasser avec une grosse équipe : les collaborateurs ne seraient guère pas plus de 10 personnes... Le jeu serait plus long à faire, mais avec plus de passion et d'amour. Bien sûr, tout ceci ne pourrait se faire que si Ron Gilbert disposait, seul, des droits de Monkey Island et s'il en passait par un financement Kickstarter afin de se libérer de tout éditeur. Enfin, la presse n'aurait pas de copie avant la sortie du jeu et tant pis si son score MetaCritic s'en ressent !
Nous invitons les plus anglophones d'entre-vous à lire la lettre de Ron Gilbert, beaucoup plus amusante que notre traduction. Gardez tout de même à l'esprit qu'il n'est pas question pour lui de développer un autre Monkey Island. Il s'agit d'un simple rêve... de ceux que l'on fait éveillé !
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