Vos questions / Nos réponses : le Courrier des Lecteurs

Merci pour les compliments rapport à l'excellence de l'initiative... Nous aussi avons trouvé ça plus sympa et plus décontracté. Par contre, pour ce qui est de donner suite, ça n'est pas dans nos projets immédiats.

Il faut bien voir qu'une telle série de défis nécessite forcément une certaine organisation du côté de GameKult, mais pour être tout à fait honnête, nous n'avons même pas tenté de voir avec eux pour le moment puisque nous sommes déjà bien occupés avec la question du retour des défis « traditionnels ». Il est en tout cas certain que vu le succès de ce défi inter-rédaction, d'autres opérations sont à l'étude : d'autres rédactions, des invités, des oldies... Les idées ne manquent pas, mais il faut que la réalisation puisse suivre !

Comme le souligne ensuite Kikokukaka, il se peut très bien que le machisme traditionnel de nombreux jeux en réduisent le public potentiel... Cela dit, les choses restent à prouver et il n'est pas dit que les genres où le machisme est le plus présent soient de toute façon à même d'intéresser un large public.

Mais revenons-en au pourquoi évoqué en début de question et à cela, il y a plusieurs réponses. Tout d'abord, les thèmes abordés se prêtent parfois à ce machisme : dans Grand Theft Auto, l'attitude des personnages se veut plus ou moins authentique et le Milieu n'est sans doute pas le plus prompt à établir l'égalité des sexes. Dans un autre genre, les titres d'heroic-fantasy font la part belle aux héros musculeux et à l'aventurière lascive : un fait que l'on doit tout autant au public qu'aux studio, encore largement masculins. Cela dit, les choses ont évolué avec les années : il n'est plus question de retrouver des publicités comme celle du Barbarian de Palace Software et de plus en plus d'héroïnes ont le beau rôle sans être à moitié nue : Beyond Good & Evil, Mirror's Edge, Remember Me...

Voilà une question à laquelle la réponse est tombée - toute seule serais-je tenté de dire - la semaine dernière, mais Thomas n'a peut-être pas fait attention aussi, un petit rappel s'impose. En effet, la dernière grosse production Starbreeze - Syndicate - n'a pas été la réussite escomptée... loin de là même.

Profitant de son statut d'indépendant, le studio n'a toutefois pas à subir les foudres d'une quelconque maison-mère et s'il ne semble plus question de partenariat avec Electronic Arts pour le moment, l'équipe suédois a trouvé un autre compagnon de route, l'Italien 505 Games. Deux jeux sont actuellement dans les cartons : Payday 2 et Brothers : A Tale Of Two Sons. Ce dernier change pas mal de registre puisqu'il semble question d'abandonner la vue subjective, mais les informations sont rares : en suivant ce lien, vous trouverez tout ce que nous savons pour le moment.

Seconde question pour Kikokukaka qui ne fait pas mystère du caractère particulièrement « con » de sa missive. Ben ouais, on se demande pourquoi des abrutis en costard-cravate n'ayant jamais touché à un seul jeu ne se préoccupent que de gagner de l'argent... Non, en fait, je me pose vraiment la question : pourquoi n'y aurait-il que l'argent qui compte ?

Cette technique du « on sort un truc mal-fichu, on fait un max de pub et on se tire avec l'oseille » est une vision à très court terme. En y réfléchissant deux secondes, il n'est pas du tout dans l'intérêt d'une entreprise de fonctionner ainsi puisque les joueurs ne se laisseront pas avoir deux fois et que la sortie d'un jeu n'est pas une fin en soi. À moins qu'il soit possible de tromper les joueurs plusieurs fois ? Que ces gogos soient finalement complices des « vilains-méchants » en achetant des jeux sur la seule fois de publicités à peine subtiles ou de licences populaires ? Non, je n'ose le croire...


S'il n'est pas toujours évident -même pour nous d'ailleurs- d'entrer directement en contact avec les créateurs, on peut trouver d'autres moyens que les classiques contactez-nous présents sur les sites officiels des studios.

En effet, cette méthode traditionnelle n'est pour ainsi dire d'aucune utilité avec les grands studios : les courriers sont filtrés par divers intermédiaires et les compliments / la question n'arrivent jamais aux intéressés. Avec les indépendants, il y a déjà plus de chances que cela aboutisse, mais un moyen plus efficace a récemment émergé : Facebook / Twitter. Le premier n'est déjà plus ce qu'il y a de mieux, mais le second permet d'entrer directement en contact avec le créateur.

Mieux, le compte Twitter d'untel ou untel est le plus souvent son compte personnel et n'est donc pas lié à son emploi actuel. De fait, il y a une continuité dans les messages que la personne y fait passer et plus de chances d'obtenir une réponse. Gardons toutefois à l'esprit que les créateurs les plus en vue sont de véritables vedettes -si, si même plus que nous à JeuxVideo.fr !- et qu'ils ne peuvent évidemment pas répondre à tout le monde !


Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine pour une nouvelle sélection de questions / réponses. Afin que cette rubrique soit aussi intéressante que possible, nous vous invitons à contacter la Rédaction ou un journaliste bien précis à l'adresse suivante et n'hésitez pas à nous faire part de toutes vos remarques !
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