Vos questions / Nos réponses : le Courrier des Lecteurs

Nous avons regroupé les questions - au demeurant fort proches - de Potiron et Jessy, car les réponses sont aussi très proches. Comme vous pouvez vous en douter, nous n'avons hélas aucune précision concernant le futur de ces deux licences et croyez bien que nous ne manquerions pas d'en parler si nous avions quelque-chose.

Du côté de Beyond Good & Evil 2, il nous faut nous rendre à l'évidence : il ne s'agit pas d'un projet prioritaire pour Ubisoft. Michel Ancel a certes évoqué le sujet à plusieurs reprises, mais il n'a jamais été question de mettre en branle toute une équipe et la phase de production ne semble pas encore pour tout de suite. En ce qui concerne la licence Legacy Of Kain, des rumeurs ont évoqué un possible reboot de la franchise et j'imagine que c'est pourquoi Jessy pose la question. Hélas, depuis la fin-mars il n'est plus question de rien, mais laissons déjà à Crystal Dynamics le temps de boucler Tomb Raider !

Sujet traité sous de nombreux angles, mais qui génère toujours beaucoup de courriers de votre part. Il faut dire que la question est on ne peut plus sensible alors que nous sommes nombreux à trouver que le jeu vidéo est un loisir déjà coûteux. Sur le fond, j'ai cependant du mal à imaginer que les développeurs, les éditeurs ou les distributeurs puissent se permettre d'augmenter sensiblement les prix. Il faut tout d'abord voir qu'aujourd'hui la concurrence se situe bien davantage au niveau des éditeurs qu'au niveau des revendeurs.

Ces derniers doivent faire avec les grandes enseignes qui dictent en quelque sorte leurs conditions aux centrales d'achat. De fait et même si on observe des différences, la fourchette des prix reste relativement étroite. Le généralisation du dématérialisé va entraîner un bouleversement des habitudes des consommateurs, c'est un fait, mais je doute que ces « nouveaux » distributeurs puissent se permettre de tirer les prix à la hausse alors que les gens traînent déjà la patte. On risque en revanche d'assister à un changement des mentalités et à une monétisation accrue... Je pense par exemple que les DLCs ou des jeux vendus en kit sont amenés à se multiplier, de même que les initiatives d'auto-production... Reste que même si les prix n'augmentent pas nettement, ils sont aujourd'hui à des niveaux difficilement supportables pour des gens dont le pouvoir d'achat baisse, mais aussi pour des développeurs dont les coûts et les incertitudes vont grandissants : quadrature du cercle ?

Sorte de complément à la question précédente, celle de Julien est importante dans la mesure où elle conditionne à mon sens le problème des prix. En effet, les éditeurs cherchent évidemment à engranger un maximum de profits pour un produit donné, mais ils cherchent aussi à trouver le tarif qui ne fera pas fuir les acheteurs potentiels.

En ce sens, on peut voir le dématérialisé comme un choix permettant aux éditeurs d'être plus rentables : ils éliminent ainsi d'importants coûts de fabrication, d'acheminement et de stockage. Pour autant, ils subissent aussi cette mutation. Beaucoup de joueurs - notamment sur PC - font confiance à Steam ou aux autres plateformes car c'est plus pratique que de se déplacer. Côté consoles, on peut également souligner le fait que l'absence de gestion des stocks permet d'éviter le syndrome très frustrant du « je vais à la boutique, mais le jeu n'y est plus ». Enfin, la viabilité des projets est un problème de plus en plus évident alors que nombre d'équipes peuvent se passer de grosses structures grâce au dématérialisé : revers de la médaille, cette « chance » les rend dépendants des plateformes de téléchargement.

Contrairement à ce que semble croire Gaara-du62, je ne trouve pas cette question plus conne qu'une autre ! Elle mérite effectivement d'être posée ne serait-ce que du point de vue de l'audience potentielle : même s'il ne réunira pas toute la population française, le débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy a toutes les chances d'attirer de très nombreux spectateurs.

Cela dit, il semble que nous soyons partis sur les bases d'un débat de deux heures environ qui se tiendrait à partir de 20h30. Si j'en crois Virgile, l'émission spéciale God Of War 4 n'a pratiquement aucune chance de déborder sur ce créneau puisqu'il est pour le moment question d'un programme d'environ 30 minutes : plus qu'il n'en faut normalement pour faire le tour des premières questions / premières remarques concernant le jeu de SCE Santa Monica Studio.

Ah, voilà une question qu'elle est conne ! Comme, je n'aime pas laisser un lecteur dans le flou, je vais toutefois avancer plusieurs hypothèses pour expliquer ce crime de « lèse-Cobblepot ». Première solution, au moins aussi conne que la question : Pingouin n'a jamais joué à un seul titre Blizzard, ne possède pas de PC et/ou n'a pas rempli le moindre formulaire d'inscription... Avouez que cette explication n'est finalement pas si mal ?

Autre possibilité, notre infortuné alcidae a tenté de participer au bêta test de Diablo 3 alors que celui-ci n'était pas encore ouvert : Blizzard avait clairement indiqué que pour accéder à cette phase de test, il fallait se connecter sur le site officiel et télécharger le client entre le 20/04 à 21h et le 23/04 à 19h... Avant cette phase d'ouverture massive du bêta test, celui-ci était réservé à des joueurs sélectionnés par le studio : l'accès s'est ouvert à de plus en plus de monde, mais compte tenu du nombre de curieux, Blizzard pouvait difficilement contenter tout le monde.


La question du traitement des rumeurs et autres infos pas toujours vérifiables a été l'objet de nombreux débats à la Rédaction... Sans que nous soyons jamais parvenu à trancher à l'unanimité. Il en va d'ailleurs de même du côté des lecteurs : quand certains aiment à partir en vrille sur les commentaires de ces rumeurs et à traquer la moindre bribe d'information, d'autres s'en moquent éperdument préférant attendre les annonces officielles.

Du coup, nous essayons de ménager la chèvre et le chou en apportant les informations que souhaitent certains visiteurs sans matraquer les autres. Une position intermédiaire qui reste inconfortable, mais qui nous semble être la position la plus juste pour un média tel que le nôtre. Enfin, en ce qui concerne la création d'une rubrique spécifique, c'est tout simplement impossible : on ne va pas monopoliser des ressources pour concevoir une telle rubrique alors que nous manquons sans arrêt de bras et qu'une telle section n'aurait d'intérêt que quelques semaines durant.


Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine pour une nouvelle sélection de questions / réponses. Afin que cette rubrique soit aussi intéressante que possible, nous vous invitons à contacter la Rédaction ou un journaliste bien précis à l'adresse suivante et n'hésitez pas à nous faire part de toutes vos remarques !
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