Vos questions / Nos réponses : le Courrier des Lecteurs et la loi ACTA

La question d'Alexandre n'est pas des plus spécifique, mais nous allons malgré tout tenter de préciser un peu les choses. Le Remote Play est donc une fonctionnalité de la PS Vita (mais déjà présente sur la PSP) qui permet d'utiliser la console portable comme une sorte de télécommande de la PlayStation 3.

Ce faisant, la PS Vita permet de contrôler de nombreuses fonctions de la PS3 : paramètres, photo, musique, vidéo, jeu, réseau... Il convient toutefois de bien comprendre le fonctionnement de la chose et certaines de ses limites. Ainsi, il est impératif de passer par le WiFi de la PS3 ou le WiFi de son réseau local si la PS3 est connectée dessus. Mieux, si tout est correctement relié, il est même possible de le faire en déplacement via Internet. En revanche, il faut faire avec de nombreuses limitations et la lecture de Blu-ray / DVD protégé par des droits d'auteur n'est pas possible alors que seuls certains jeux acceptent d'être ainsi pilotés. Pour ce dernier point, nous n'avons pas de liste précise à fournir, hélas. Pour en savoir plus et, si besoin, contacter le service technique de Sony, le plus simple reste toutefois de consulter les pages du guide de l'utilisateur consacrées au Remote Play.

Il est vrai que les séquences en full motion video comme on en parlait à l'époque ont complètement disparu des jeux vidéo et ont été remplacées par des cinématiques réalisées en 3D. Celles-ci peuvent être de deux types (basées sur le moteur du jeu ou séquences d'animation en « images de synthèse ») et les problématiques sont alors bien différentes.

Dans le premier cas (séquences basées sur le moteur du jeu), il s'agit bien sûr de profiter du travail déjà réalisé et d'exploiter au maximum des moteurs qui permettent déjà de très jolies choses. Bien sûr, on reste alors très éloigné du réalisme des full motion videos, mais en même temps il y a un moindre décalage entre les cinématiques et le jeu. A contrario, on trouve les adeptes de l'imagerie de synthèse avec, bien sûr, Square Enix en tête de liste. Il s'agit cette fois d'une orientation artistique pure : ces éditeurs se sont engagés depuis bien longtemps dans cette voie généralement par intérêt pour une technique qu'ils ont contribué à parfaire et à populariser. Aujourd'hui, on profite d'animations remarquables, mais surtout d'un plus grand confort de travail : bien sûr, les temps de calcul sont importants, mais les « acteurs » sont toujours disponibles, ils ne vieillissent que si on le souhaite et leurs « exigences » sont plus supportables...

Indiscutablement. La licence Superman est suffisamment riche pour donner naissance à de nombreux jeux de qualité, mais le problème est en fait le même pour toutes les licences majeures. Compte tenu de leur popularité, ces licences permettent effectivement d'écouler même des jeux très moyens et pour les studios, la tentation est grande de tomber dans l'adaptation-clichée, sans âme et sans saveur certes, mais aussi peu coûteuse.

De fait, durant de nombreuses années, la plupart des jeux à licence de ce type, mais aussi des adaptations de films / romans, n'étaient guère enthousiasmantes. Prenons l'exemple de Batman : avant de pouvoir profiter des productions Rocksteady, nous avions surtout eu droit à des titres au mieux très moyens et pour un Arkham Asylum, combien de Dark Tomorrow, de Rise Of Sin Tzu ou de Vengeance ? Le fait est que les licences majeures ont un autre défi à relever : celui de satisfaire les innombrables fans du personnage / de l'univers... Même avec la meilleure volonté du monde, ce n'est pas une tâche aisée.

Lancé en 2010 avec pour ambition de devenir le salon n°1 en France, le Paris Games Week a largement remporté son pari avec 120 000 visiteurs pour cette première édition. En octobre dernier, la seconde édition du salon a prouvé qu'il était un acteur incontournable en attirant 180 000 visiteurs avec une surface d'exposition largement étendue. Le succès est donc plus qu'au rendez-vous et les organisateurs ont récemment confirmé l'édition 2012.

Celle-ci aura lieu du 31 octobre au 4 novembre 2012 dans le Hall 1 du Parc des Exposition de la Porte de Versailles. Il est trop tôt pour disposer d'informations plus précises sur la surface occupée ou les exposants présents, mais il y a de fortes chances que tous les acteurs de l'édition précédente reviennent cette année... Nous en saurons plus dans les prochaines semaines. De notre côté, impossible pour l'heure de dire si le partenariat de l'an passé sera reconduit, mais nous serons sur place, d'une manière ou d'une autre !

En voilà un qui ne perd pas le nord ! Hélas, compte tenu de leur planning respectif très « chargé », il est très difficile de réunir les deux énergumènes. Kevin est une fois encore à l'autre bout de la Planète alors que Gérard... Ben en fait, on ne sait pas vraiment où il se trouve ! À la Rédaction, nous sommes aussi assez curieux de voir quels sévices notre alcoolique préféré réservait à notre globe-trotter... Peut-être pour la sortie d'I'm Alive 2 ?

Depuis déjà quelques semaines, les courriers se multiplient pour nous parler de la loi ACTA - Anti-Counterfeiting Trade Agreement ou Accord Commercial Anti-Contrefaçon en français. À la base et comme son nom l'indique, cet accord doit aboutir à une lutte plus efficace contre la contrefaçon dans le commerce international et, en ce sens, c'est plutôt une bonne idée.

Seulement voilà, la bonne idée de départ s'est rapidement transformée en atteinte aux libertés et, sous couvert de protéger les intérêts des ayant-droits, l'ACTA menace surtout - comme le souligne Jérôme - les libertés d'expression et de partage sur Internet. Pour ne rien arranger, la manière dont a été négociée cette loi est loin des principes démocratiques que l'on met pourtant si souvent en avant dans nos pays. Pensez-donc, alors que le texte officiel a été présenté le 6 octobre 2010, des états comme le Japon, les États-Unis, le Canada, la Suisse ou l'Union Européenne négociaient depuis 2006-2007 ! Le problème de visibilité est tel que le rapporteur du texte au Parlement européen - Kader Arif - a préféré démissionner le 26 janvier dernier au moment de la signature du texte final par le Comité exécutif de l'UE, parlant de « mascarade » comme l'ont souligné nos confrères de Numerama.

À la Rédaction, notre position est assez nettement contre l'ACTA, son processus de négociation et le fait que pratiquement aucun élu n'ait finalement été impliqué dans sa conception alors que ses promoteurs ont tout fait pour qu'elle soit discutée / validée / promulguée sans qu'un quelconque débat ait été engagé. Pour autant, il n'est pas évident de trouver une place à ce problème sur JeuxVideo.fr alors que c'est déjà beaucoup plus simple à faire chez nos voisins de Clubic.com. Aussi, je profite du Courrier des Lecteurs pour relayer le cri d'alarme poussé par certains « champions » de YouTube il y a seulement quelques jours... et nous vous invitons à signer cette pétition au passage : http://www.avaaz.org/en/acta_time_to_win/?copy .




Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine pour une nouvelle sélection de questions / réponses. Afin que cette rubrique soit aussi intéressante que possible, nous vous invitons à contacter la Rédaction ou un journaliste bien précis à l'adresse suivante et n'hésitez pas à nous faire part de toutes vos remarques !
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