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Publiée le 25/01/2012 à 10:01, par Nerces

Vos questions / Nos réponses : le Courrier des Lecteurs

Si le Courrier des Lecteurs est votre rubrique, il a aussi besoin de vos commentaires / interrogations pour vivre. N'hésitez donc pas à contacter la Rédaction ou un journaliste en particulier pour enrichir son contenu.

Guillemets (ouverts)
Pas forcément des seuls blockbusters, j'ai notamment apprécié des jeux comme Wet et Bully. Une suite du jeu de Rockstar a déjà été évoquée, mais qu'en est-il d'un hypothétique Wet 2 ? Tant qu'on y est, Left 4 Dead 3 et Enslaved 2, c'est envisageable ?
Guillemets (fermés)
(Nico)
En premier lieu, sache Nico que toutes les suites sont envisageables... Il suffit en réalité de pas grand-chose pour qu'un projet de ce type soit lancé : que la bonne personne soit là au bon moment et qu'elle sache manœuvrer pour faire pencher la balance en sa faveur.

Prenons l'exemple du projet Prey 2. Non que le premier volet ait fait un four, mais on ne peut pas dire qu'il s'agit de la licence la plus prestigieuse, ce qui ne semble pas devoir empêcher Bethesda d'en financer une suite... Bethesda ? Voilà qui tombe plutôt bien puisque tu te poses la question d'un Wet 2. Pour être honnête, l'éditeur ne nous a fait strictement aucune confidence à niveau là, mais une fois encore tout est possible. Si l'on en croit VGChartz - et à défaut de chiffres officiels - le premier opus se serait vendu à environ 1 million d'exemplaire, on est loin du bide retentissant !

WET
Dans le cas de franchises « mineures », la question est donc de savoir ce qui pourra retenir l'attention des développeurs et de leurs financiers... Côté Left 4 Dead 3, il faut aussi tenir compte du décalage qui existe entre le studio Valve et le reste du monde vidéoludique : on attend toujours un frémissement du côté d'Half-Life ! Pour Wet, il ne te reste plus qu'à faire du lobbying intensif sur les forums Bethesda, de gagner des gens à ta cause et de présenter des pétitions recueillant un maximum de suffrages !

Guillemets (ouverts)
Aucune nouvelle d'une éventuelle application Android de Jeuxvideo.fr depuis plusieurs mois, à l'instar de Clubic.com qui a la sienne depuis longtemps déjà. Y a-t-il des avancées en la matière ?
Guillemets (fermés)
(Fabrice)
La question de Fabrice est loin d'être conne et nous regrettons à la Rédaction qu'aucune application ne soit encore disponible, sur Android, mais également sur les autres plateformes mobiles. Vous l'ignorez peut-être, mais pour de telles applications, nous passons par des prestataires externes, ce qui n'est évidemment pas gratuit.

Le système d
De fait, il nous faut pouvoir justifier l'investissement et trouver un financement préalable. Or, s'il y a un boom très fort du côté des solutions mobiles, ce boom est aussi extrêmement ciblé et il n'est pas évident d'en tirer profit. En outre, les utilisateurs ne semblent pas aussi demandeurs qu'on pourrait le croire de prime abord. Rappelons d'ailleurs qu'il existe déjà une version mobile du site, ce n'est pas tout à fait la même chose, mais cela répond déjà pas trop mal au besoin des Internautes. Reste que les choses avancent doucement : on perçoit une demande croissante à tous les niveaux et dès lors que l'on sera prêts à s'engager, vous en serez bien sûr informés... En espérant que cela ne traîne pas trop ;-)

Guillemets (ouverts)
Steam est il seul au monde dans le dématérialisé ou existe-il une alternative crédible et de qualité ?
Guillemets (fermés)
(Frédéric)
Non content d'être un service en progrès constant, il faut reconnaître que Steam a bien manœuvré et les alternatives ont disparu petit à petit. Aujourd'hui, je garde une certaine affection pour GamersGate. Certes le catalogue est moins fourni que celui de Steam et ses promotions moins intéressantes, mais les jeux GamersGate ont le bon goût de ne pas nécessiter de client particulier. Pour accéder à sa ludothèque, on se connecte au site officiel et on récupère un petit logiciel qui permettra l'installation du jeu sur le disque dur. Il est donc moins contraignant, mais souffre d'un manque « communautaire » alors que le client Steam permet de croiser d'autres joueurs.

Logo Steam
Direct2Drive et Impulse constituaient également deux options tout à fait valables, mais leur rachat respectivement par Gameflix et Gamestop rend les choses un peu plus compliquées et leur futur moins certain. Good Old Games et dans une moindre mesure DotEmu ne sont en revanche pas inintéressants, mais se focalisent plus sur les titres un peu anciens. Enfin, impossible de ne pas mentionner des plateformes davantage liées à leur éditeur : Battle.net et Origin ne sont pas inintéressants, mais trop limités pour le moment. En d'autres termes, Steam est parvenu à éliminer ses concurrents petit à petit, même si GamersGate reste intéressant.

Guillemets (ouverts)
Une question, pourquoi votre site est-il tout bleu ?
Guillemets (fermés)
(Mathieu)
Sans conteste le grand vainqueur de la question conne de la semaine, Mathieu a droit à toute notre estime pour cette interrogation pour le moins pertinente, le pourquoi du bleu de notre site ! Il n'y a d'ailleurs pas de réponse correcte... disons simplement « pourquoi pas ? »
Notre graphiste avait sans doute plusieurs options, mais lors de la refonte du site c'est le modèle à dominante bleue qui a été retenu.

Courrier des Lecteurs - Damien

Guillemets (ouverts)
Quelles sont vos plus grandes déceptions vidéoludiques ? Des jeux sur lesquels vous auriez vendu votre slip, mais qui se sont révélés décevant à vos yeux.
Guillemets (fermés)
(David à Nerces)
Une fois n'est pas coutume, voilà une question très ciblée, mais qui ne vise pas un membre en particulier. Certains d'entre-nous (Camille, Jean-Marc ou Renaud) n'ont pas connu de tel revirement d'opinion, mais pour les autres, voilà ce que l'on peut retenir.

Damien : Je n'ai pas souvenir d'avoir connu un tel revirement d'opinion pour un jeu vidéo. J'ai été déçu par certains jeux, bien sûr, mais pas pour des titres sur lesquels j'aurais misé mon slip (peut-être suis-je pudique aussi, tout simplement).
Cela dit, j'ai connu une grosse désillusion à propos d'une console : la Game Gear de SEGA. Ayant été assez imperméable au GameBoy (et son écran très peu lisible), j'avais placé beaucoup d'espoir dans cette nouvelle portable... allant même jusqu'à me ruiner pour l'acheter dès sa sortie avec quelques jeux ! L'écran était franchement chouette (avec des couleurs, youpi !), la prise en main me convenait et les premiers titres acquis (les Sonic, Aladdin et Pete Sampras Tennis entre autres) étaient valables... Le problème, c'est que les jeux n'ont clairement pas été aussi nombreux qu'escomptés, que l'autonomie était catastrophique et que les belles promesses de SEGA en matière d'accessoires (l'adaptateur TV, sorti au Japon, sur lequel je bavais et que j'attends toujours d'ailleurs) ont fondu comme neige au soleil.
Une énorme désillusion, donc, qui est restée gravée dans ma mémoire et m'a conduit à redoubler de vigilance - notamment vis-à-vis des consoles SEGA - par la suite (eh oui, c'est bête mais je suis plutôt rancunier).

Courrier des Lecteurs - Kevin
Kevin : C’était en 1999. À l’époque, je ne jurais que par Nintendo et je possédais donc la Nintendo 64. Ce qui ne m’empêchait pas de jalouser secrètement les possesseurs de la PlayStation avec leur Metal Gear Solid. J’en rêvais. Alors, quand Konami a annoncé Hybrid Heaven sur N64, j’étais comme un dingue. Je me souviens même que Joypad avait titré en preview : « Le MGS de la N64 ». Les images étaient belles. La promesse était là. Pendant de longs mois, je pense aussi m’être auto-persuadé que ce jeu serait bien le Metal Gear de ma Nintendo 64. En mieux, même.
Le jour fatidique arriva enfin. Je m’étais fait plein de films en visionnant constamment les images du jeu dans les magazines. Le fantasme était enfin devenu réalité… la partie pouvait commencer. 2h plus tard, j’avais presque envie de pleurer. C’était une merde, une grosse merde. Juste indéfendable et à des années-lumières du chef-d’œuvre de Kojima. Le monde s’écroula : quelle énorme déception !

Benoît : Concernant mes attentes déçues, j'aurais pu parler d'un jeu sorti, acheté puis honni (Devil May Cry 2, Lair, Driv3r), mais c'est en réalité l'espoir avorté d'un Half Life 2 : Épisode 3 qui m'a le plus miné. Rien n'explique que le programme épisodique mené jusqu'en 2007 avec l'Épisode 2 s'arrête sans donner de suite. La montée en puissance du récit amassait les promesses d'un dénouement fantastique, la progression cumulait les surprises mémorables, le tout joué sur le tempo d'un gameplay souverain entre action, fuite effrénée et promenade en forêt... Et puis plus rien, silence radio ! La disparition inexplicable de ce projet restera pour moi impardonnable... sauf si Valve daigne faire l'annonce d'un Half Life 3 ; je rejoindrais alors probablement le rang des fans inconditionnels, amnésiques et béats, pour le meilleur et pour le pire !

Courrier des Lecteurs - Maxence
Maxence : Alors mis à part Daikatana, qui reste pour moi la plus grosse fumisterie de l'histoire du jeu vidéo, je n'ai pas vraiment de déception sur laquelle « j'aurais misé mon slip ». Juste de grosses désillusions de joueur appâté par les jolies images montrées dans les magazines. Voilà ceux qui me viennent en tête, là tout de suite maintenant, mais la liste est sans doute très très longue.
- Fighting Force (PSX) : on attendait un digne successeur à l’indétrônable Double Dragon, on a au final un jeu hyper facile qui se torche en trois heures, pas bien beau et pas très riche.
- Die Hard Trilogy 2 (PSX) : premier épisode exceptionnel, deuxième épisode tout moisi. Un point, c'est tout.
- Resident Evil 5 : lors de l'annonce du jeu, les idées de gameplay évoquées ont de quoi faire saliver (gestion de la soif en fonction de l'exposition à la lumière notamment), et au final on se retrouve avec un titre archaïque très orienté action. Difficile à avaler pour un fanboy de la série...
- Alone In The Dark : le titre d'Eden ne manque pas de qualités, mais les très nombreux errements de la réalisation gâchent grandement les bonnes idées de gameplay, notamment le monde ouvert et l'inventaire. Les vidéos du jeu étaient pourtant très alléchantes !
- Red Faction 2 : après la claque donnée par le premier volet, je m'attendais à ce que le second face aussi bien. Comme les Direct to DVD au ciné, RF2 est sorti dans un relatif anonymat, et pour cause : tout ou presque est raté dans le jeu (destruction, sensations de tir, scénario...)
- Counter Strike Source : après des milliers d'heures passées sur les versions précédentes (depuis les bêta), impossible de passer sur Source. Hitbox improbables, animations et modèles 3D ridicules (les persos n'ont pas de cou ?), aucun recul des armes... J'ai une véritable aversion pour ce jeu !
À l'inverse, certains titres annoncés comme pas terrible ont eu sur moi l'effet inverse. J'ai par exemple adoré The Getaway et Manhunt sur PS2, entre autres.

Courrier des Lecteurs - Nerces
Nerces : Comme le souligne déjà rapidement Maxence, la plus fumisterie du jeu vidéo est à mon sens Daikatana, un titre que j'avais longuement attendu avant de désespérer face à ses retards successifs. Pourtant, au moment de sa sortie et preuve que le marketing peut quand même faire des miracles, je me suis remis à espérer. Las ! Dès les premières secondes, on ne pouvait qu'être déçu par l'aspect graphique du jeu de John Romero. Présenté comme une vitrine technologique, le FPS était au mieux quelconque, au pire carrément repoussant. Et que dire de la jouabilité exécrable, de la conception des niveaux risibles ou de la progression lamentable d'un scénario sans aucun intérêt... Tout cela alors que les rares innovations de gameplay n'avait plus grand-chose de neuf : ses retards successifs l'ont fait sortir 18 mois après Half-Life et Deus Ex est arrivé quelques semaines plus tard.
Dans un registre un peu différent, dans la mesure où il n'est pas question d'un véritable ratage, je ne peux m'empêcher de citer Dungeon Master 2. Ce titre sorti en 1993 faisait logiquement suite à Dungeon Master, un jeu de rôle vue subjective absolument révolutionnaire... en 1988. Hélas et malgré le nom de ses développeurs (Faster The Light, soit « plus rapide que la lumière »), il fallu attendre cinq ans pour voir débarquer une suite qui n'avait plus grand-chose de novateur. Le système de jeu fonctionnait toujours assez bien, mais entre-temps étaient sortis un Lands Of Lore à la réalisation splendide ainsi qu'un Ultima Underworld s'affranchissant du déplacement case-par-case. De fait, Dungeon Master 2 déçut de très nombreux amateurs de jeux de rôle et la société FTL ferma peu de temps après.

Courrier des Lecteurs - Virgile
Virgile : Comme je me basais généralement sur les tests de la presse spécialisée de l'époque, il m'est rarement arrivé d'acheter un jeu dont j'ai été déçu. En général, ce sont surtout des amis ou des connaissances qui commettaient le faux pas et dont je partageais alors le profond désarroi au moment de découvrir leur erreur. Je citerai par exemple le fameux Rise Of The Robots qui, après avoir été au centre de beaucoup de discussions, s'était révélé tout simplement calamiteux. Mon pote floué à l'époque a toujours une dent contre les développeurs de Mirage Studios. Où qu'ils soient, ils paieront un jour.
Autre déception de taille, Mission Impossible sur N64. Sur-vendu à l'époque dans les pages du magazine Joypad à l'occasion d'une preview, le jeu final ne respectait aucune des promesses de ses développeurs et contredisait à peu près tous les espoirs formulés par le magazine. Moche, mou, chiant, à des années lumière du fantastique Goldeneye sur la notoriété duquel il cherchait à surfer. Toujours sur Nintendo 64, je me souviens avoir été dégouté par Goemon 64 moi qui était - et est toujours - un grand fan de la série sur Super Famicom.
Quelques autres pétards mouillés m'ont cruellement déçu tel que Auto Modelista dont le style visuel m'avait sacrément emballé à l'époque, SNK Vs Capcom : Chaos qui n'arrivait pas à la cheville de Capcom Vs SNK ou encore, pour revenir encore plus loin dans le temps, Dragon Ball Z : L'Appel du Destin sur Megadrive qui, malgré ma casquette de fanboy SEGA et sans être franchement loupé, faisait bien piètre figure face au magnifique Super Butôden 2 qui tournait alors chez un de mes meilleurs amis.
Bref, il y en a eu beaucoup, trop que je les énumère tous ici. Mais, heureusement en un sens. On s'ennuierait quand même un petit peu si tous les jeux étaient à la hauteur de nos attentes non ?


Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine pour une nouvelle sélection de questions / réponses. Afin que cette rubrique soit aussi intéressante que possible, nous vous invitons à contacter la Rédaction ou un journaliste bien précis à l'adresse suivante et n'hésitez pas à nous faire part de toutes vos remarques !
courrier@jeuxvideo.fr
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