Vos questions / Nos réponses : le Courrier des Lecteurs

Réponse simple pour question précise : non, rien de tel n'est à l'ordre du jour chez IO Interactive et le développeur danois semble déjà bien occupé par la conception d'Hitman Absolution dont la sortie reste calée à l'année prochaine.

Non, non, la question de la semaine dernière portait bien sur les jeux dématérialisé ET sur les DLCs. Cela dit, nous pouvons tout à fait nous focaliser maintenant sur le problème plus particulier des DLCs et de leur succès. Un succès qu'il est évidemment très difficile à évaluer puisque - en dehors d'Activision et de ses annonces Call Of Duty - les éditeurs se gardent généralement bien de parler chiffres.

Certains verront dans ce mutisme la preuve de la déconfiture des éditeurs, mais d'autres ne manqueront pas de souligner que - malgré son franc succès - Valve non plus ne communique pas sur ses chiffres. Au-delà de la question du succès, il y a donc une nette volonté de ne pas donner plus d'informations que nécessaire à la concurrence. Enfin, il ne faut pas oublier que les coûts de production des DLCs sont généralement très faibles : ces modules sont parfois pensés lors de la conception du jeu de base, ils permettent le recyclage d'éléments déjà conçus et n'emploient que des équipes très réduites.

Autrefois, un jeu ne permettait de faire de l'argent que sur deux à quatre semaines : les DLCs rallongent nettement cette longévité commerciale. De plus, ils sont parfois l'occasion de refaire parler d'un jeu à peu de frais en annonçant la venue d'un DLC ou d'une édition regroupant le jeu et ses DLCs. Enfin, pour en revenir à l'exemple plus précis des extensions de Grand Theft Auto 4 et de leur sortie en boîte, disons plutôt qu'il s'agit d'un moyen de toucher encore plus de joueurs : n'oublions pas qu'à la sortie de Gay Tony (il y a déjà deux ans), le téléchargement n'était pas aussi populaire qu'aujourd’hui.

Hélas, nous touchons ici aux limites de notre couverture d'un salon comme la GamesCom. Sans jamais avoir assisté à un tel événement, il n'est pas évident de se faire une idée du gigantisme de la chose. Sans exagérer sur les chiffres, disons que les exposants couvraient un espace équivalent à 17 terrains de foot cette année !

Alors forcément, quand on part à deux journalistes, on ne peut pas tout voir / tout couvrir. Il nous choisir entre les grosses productions attendues par une majorité de lecteurs, des titres plus discrets mais à fort potentiel et des jeux « de niche » ou des titres singuliers et des coups de cœur. L'arbitrage est d'autant plus difficile qu'un salon comme celui-ci représente une masse considérable de travail et qu'il est parfois délicat de sortir la tête de l'eau... Handball Challenge en a fait les frais tout comme le nouveau jeu vidéo adapté du Loup Solitaire par exemple !

La question de Raphaël n'est pas à proprement parler « conne », mais elle ressemble fort à un bon gros troll bien velu... Il faut dire qu'avec un surnom pareil ! Cela dit, il n'est pas idiot de parler de « gadget » lors du lancement de certaines machines. Il est évidemment trop tôt pour conclure sur le cas de la 3DS, mais avec cette portable 3D, Nintendo a assurément cherché à occuper le terrain de manière un peu précipitée en mettant l'accent sur une fonctionnalité très accessoire, la 3D stéréoscopique.

Du côté de Sony, il ne semble pas avoir été question de faire dans l'esbroufe. Nous attendrons évidemment d'avoir la PS Vita à la Rédaction pour tirer nos premières conclusions, mais ceux d'entre-nous qui ont eu l'occasion d'essayer la bébête de Sony ont tous été impressionnés par la qualité de fabrication de la PS Vita : niveau de finition remarquable, prise en main excellente et écran splendide. Il est trop tôt pour parler logithèque, mais on sent également que certains studios travaillent sur des concepts intéressants (Escape Plan) alors que d'autres tentent d'utiliser au mieux les fonctionnalités de la bête (Gravity Daze, Rayman Origins, Super Monkey Ball)... Ajoutons à cela une politique tarifaire agressive et il semble clair que Sony souhaite aller beaucoup plus loin qu'avec la PSP.


Voler nos accréditations ? Mais c'est mal ça et puis comment est-ce que nous allons travailler sans ces précieux sésames ? Non, sans rire, les accréditations ne permettent pas vraiment de resquiller dans la mesure où il s'agit surtout de pass pour accéder aux espaces « pro ».

Juger de l'intérêt d'un salon pour le visiteur lambda n'est pas chose aisée et j'aurai tendance à dire que compte tenu du nombre de visiteurs enregistrés par la GamesCom 2011 (275 000), il en existe qui y ont trouvé leur compte. Je reconnais volontiers que les files de plusieurs heures auraient vite fait d'user ma patience, mais il ne faut pas croire que cela concerne tous les jeux : de nombreuses bornes restent accessibles en quelques dizaines de minutes maximum. Enfin, il faut y aller entre amis, pour profiter de l'ambiance et - dans la mesure du possible - éviter les horaires les plus chargées : la GamesCom ouvre dès le vendredi au public, une journée déjà beaucoup plus calme que le week-end !

Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine pour une nouvelle sélection de questions / réponses. Afin que cette rubrique soit aussi intéressante que possible, nous vous invitons à contacter la Rédaction ou un journaliste bien précis à l'adresse suivante et n'hésitez pas à nous faire part de toutes vos remarques !
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