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Publiée le 28/11/2012 à 10:11, par Nerces

Le Courrier des Lecteurs : Paris Games Week, DLC et localisation...

Si le Courrier des Lecteurs est votre rubrique, il a aussi besoin de vos commentaires / interrogations pour vivre. N'hésitez donc pas à contacter la Rédaction ou un journaliste en particulier pour enrichir son contenu.

Guillemets (ouverts)
J'ai besoin que l'on me rafraîchisse la mémoire : pouvez-vous me dire quel a été le jeu précurseur du DLC ?
Guillemets (fermés)
(JipeeHey)
Délicate question que celle posée par JipeeHey, car le concept de DLC est beaucoup plus ancien qu'on ne le pense souvent. Ainsi, dans le monde de la console, on peut le faire remonter à la Dreamcast de SEGA. Via sa connexion Internet, elle a été la première à « généraliser » ces contenus additionnels, même si la vitesse de téléchargement en limitait forcément la taille.

Total Annihilation
Sur ordinateurs, il est pour ainsi dire impossible d'identifier le premier jeu à avoir reçu des contenus additionnels. Certains développeurs du début des années 90 se sont fait une réputation sur leur capacité à fournir du contenu supplémentaire : c'était la grande époque des niveaux bonus pour des jeux tels que Doom ou Duke Nukem. Notons aussi que de nombreux studios proposaient des « petits cadeaux » entre la sortie du jeu de base et celles d'extensions et les nostalgiques se souviendront des unités de Total Annihilation. Enfin, pour en revenir à la question de JipeeHey, les DLC tels qu'on les connaît aujourd'hui sont grosso-modo arrivés avec le Xbox LIVE de Microsoft au travers de jeux tels qu'Halo 2, MechAssault ou Splinter Cell. On profitait alors des connexions Internet grand-public pour distribuer du contenu que l'on a, petit à petit, fait payer.

Guillemets (ouverts)
J'ai remarqué que les discussions dans les jeux vidéo n'étaient pas toujours identiques aux sous-titres. Je ne m'explique pas ces différences : les voix et sous-titres ne sont pas traduits par les mêmes équipes ? Pourquoi payer deux traducteurs ?
Guillemets (fermés)
(Karval)
Non, non, de manière générale, ce sont bien les mêmes équipes qui se chargent de la localisation et on peut même dire que les sociétés engagées pour un tel travail s'en occupe de bout en bout : traduction des textes, sélection des voix pour le doublage, enregistrement de ce même doublage...

Far Cry 3
Pourquoi ces différences entre ce que disent les voix et ce que l'on peut lire en sous-titres ? En fait, il s'agit d'une double contrainte technique que l'on retrouve d'ailleurs au cinéma ou à la télévision. En ce qui concerne les voix, il faut faire avec le temps laissé - en V.O. - au personnage pour déclamer son texte : on doit donc parfois prendre des libertés et raccourcir / rallonger son intervention pour « que ça colle » alors qu'il faut également que les sons correspondent à peu près aux mouvements des lèvres. Du côté des sous-titres, il s'agit cette fois de faire avec la vitesse de lecture supposée des spectateurs : c'est particulièrement compliqué lorsque des personnages se disputent ou qu'ils sont nombreux à parler en même temps !

Guillemets (ouverts)
Sur plusieurs sites, les notes lecteurs de Black Ops 2 sont bien différentes des notes 'Rédaction'. Sur les autres jeux, les différences sont bien plus faibles. Auriez-vous une explication ?
Guillemets (fermés)
(Rémi)
Décidément, Call Of Duty est un phénomène dans le petit monde du jeu vidéo et même dans le Courrier des Lecteurs, il est difficile d'avoir une semaine sans message se rapportant à lui... Mais revenons-en à la question de Rémi pour laquelle je n'ai toutefois aucune explication « sure et certaine », juste des hypothèses dont on peut d'ailleurs discuter dans les commentaires si le cœur vous en dit ! Il se trouve que malgré les critiques de certains, Call Of Duty sera cette année encore le jeu le plus vendu.

Call Of Duty : Black Ops 2
Sans surprise, il est donc au cœur de multiples polémiques et les notes des lecteurs ne sont que la suite logique de ces débats. Cela explique le grand nombre de votes, mais pas le pourquoi des différences avec la note Rédaction, j'en conviens. Ce second point et le fait que cela se vérifie sur d'autres sites me laisse penser que le public de nos sites est en décalage avec le public Call Of Duty. Le jeu d'Activision doit toucher une audience autrement plus large et ses aficionados ne se retrouvent pas dans notre lectorat qui agit en quelque sorte par réaction : agacé par le succès d'un jeu qui « ne mérite pas » d'être écoulé à 20 millions d'exemplaires, il note de manière épidermique et sans doute plus méchamment qu'il ne le devrait... Bien sûr, on peut aussi imaginer que ces notes sont le fait de joueurs déçus par leur achat, mais dans ce cas on ne retrouverait pas le phénomène années après années.

Guillemets (ouverts)
Avec le recul, qu'avez-vous pensé de ce 3e Paris Games Week ? J'ai trouvé cette édition nettement moins bonne avec moins d'espace et, surtout, beaucoup trop de monde.
Guillemets (fermés)
(Alex à la Rédaction)

Courrier des Lecteurs - Maxence
Maxence : Ayant fait un rapide aller-retour au PGW, je confirme ce qu'Alex en dit. L'affluence y a été une nouvelle fois record et on dirait que personne ne l'avait trop anticipé. Ce qui m'a frappé, c'est le faible nombre de bornes. Avec plus d'expérience, les organisateurs de la GamesCom et les éditeurs qui y figurent s'arrangent pour que le nombre de consoles soit conséquent, de manière à empêcher de trop gros embouteillages. Ce n'est pas encore le cas au PGW et j'ai entendu pas mal de joueurs se plaindre des files d'attente. De mon point de vue, il s'agit du salon le plus étouffant et pourtant je suis un habitué de ce type d'évènement (5 E3, 3 GC et 5 TGS) : il y a clairement des choses à repenser pour l'édition de l'année prochaine !

Guillaume_C : Cette troisième édition a du bon et du moins bon. Ainsi, le retour au Hall 1 du Parc des Expositions est une bonne chose et beaucoup de gros jeux (Dead Space 3, MGS Rising Revengeance...) étaient disponibles bien avant leur sortie. Mais il est vrai que certains stands demeurent trop petits face à la « demande » massive des visiteurs. Il faudrait vraiment qu'éditeurs et organisateurs fassent une table-ronde autour de ce sujet, parce qu'au prix de la place c'est un vrai problème ! L'autre souci, c'est l'absence de jeux « intermédiaires » mis en avant (un peu comme SSX l'année passée). Sinon, je dois me faire vieux, mais cette édition était particulièrement bruyante : tous les stands faisaient leur petite surenchère de décibels et à la fin de chaque journée c'était l'acouphène. Enfin, pour terminer, j'ai aussi regretté l'absence de bornes et d'espace convivial sur le stand de JeuxVideo.fr (sur lequel la Rédaction n'a aucune emprise) : car les années précédentes, c'était sympa de partager une partie et des avis avec les lecteurs et joueurs de tous bords.

Courrier des Lecteurs - Virgile
Virgile : Mon avis est assez tranché, je n'ai jamais été aussi lessivé par un salon de ma vie ! Le rendez-vous n'est pourtant pas riche en sujets pour la presse jeu vidéo, mais comme tu le soulignes, la foule compacte, bruyante et déchaînée, c'est usant ! On ne peut pas reprocher la foule aux organisateurs, mais on peut les blâmer pour le manque d'encadrement des exposants : il n'est pas normal de voir certains éditeurs haranguer les foules à coups de lancers de t-shirts, d’animateurs braillant comme des vendeurs de poisson sous acide ou de musique pourrie éructée par des speakers saturés. Il n'est pas plus normal d'avoir comme spectacle Coca-Cola et ses milliers de canettes jonchant les allées du salon, d'être entouré de vigiles agressifs pendant qu'on poireaute 7h pour Call Of Duty ou de devoir supporter l'explosion - bien au-delà des normes - de décibels d'un show de sports extrêmes !
Que dire enfin des stands proposés ? Une juxtaposition de grosses productions écrasant tout sur leur passage mises en valeur par d’imposants stands mais, paradoxalement, peu de postes pour s’y essayer... Fatalement, c'est la cohue et, surtout, un panorama affreusement pauvre ce que le jeu vidéo offre... Pas étonnant cela dit quand on se souvient des propos de Jean-Claude Larue, ancien président du SELL quelques semaines avant le lancement de la première édition : « Vous savez, le jeu vidéo c'est un truc de fun. C'est un truc de fun ! On a 25 millions de clients, 90% des famille […] il faut leur donner l'envie de venir, et pour ça, il faut proposer un univers extrêmement ludique : de grands artistes, des showcases. Et voilà, ça va péter ! »

Courrier des Lecteurs - Damien
Damien : Je suis globalement du même avis qu'Alex. En effet, la surface réduite et l’affluence plus importante ont rendu le parcours dans les allées moins agréable (ou plus fatiguant, c’est selon) que les autres années. Outre le bruit assourdissant (le son des « animateurs de stand », plus que celui des bornes elles-mêmes), c’est surtout le temps d’attente sur certains stands qui m’a marqué. J’ai ouï-dire qu’il fallait 4 à 5h pour jouer à Black Ops 2 ou Assassin’s Creed 3 et environ 3h pour s’essayer à FarCry 3 ! J’espère que les organisateurs penseront à augmenter l’espace alloué à l’évènement, à aérer davantage les allées et à prendre en compte les nuisances sonores (qui touchent aussi bien les esprits des visiteurs que des exposants).

Benoît : Je n'ai pas vraiment été séduit par cette troisième édition... mais les précédentes non plus, d'ailleurs ! Comparé à l'autre grand salon européen ouvert au public, le PGW n'a jamais su mettre en place les conditions d'une visite agréable et profitable : trop de bruit, trop de monde pour trop peu d'espace d'expositions et de futurs jeux présentés, je me demande parfois comment les visiteurs peuvent y trouver leur compte ! Mes expériences d'autres salons autrement plus substantiels (GamesCom, E3) ne m'aident pas à voir le PGW sous son meilleur jour. Sans doute des joueurs dont c'est l'un des premiers salons peuvent-il y trouver ponctuellement leur compte, mais l'atmosphère « Foire du Trône », la cohue permanente et les files d'attentes interminables menacent de faire basculer la visite vers la corvée pure et simple. Un évènement public comme celui-ci devrait, selon moi, mettre un point d'honneur à assurer un temps de passage suffisamment « rentable » en jeux découverts : ce contrat de base, le PGW 2012 m'a semblé avoir bien du mal à le tenir.


Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine pour une nouvelle sélection de questions / réponses. Afin que cette rubrique soit aussi intéressante que possible, nous vous invitons à contacter la Rédaction ou un journaliste bien précis à l'adresse suivante et n'hésitez pas à nous faire part de toutes vos remarques !
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