Le Courrier des Lecteurs : Twitter, l'actualité et les erreurs de la Rédaction

Peu de questions depuis trois semaines alors plutôt que de reléguer notre appel à contributions en fin de rubrique, je vous sollicite dès le début de ce Courrier des Lecteurs plus court que de coutume. Afin de faire vivre la rubrique, nous vous invitons à contacter la Rédaction ou un journaliste précis à l'adresse suivante, et n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques !
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Tout d'abord et contrairement à ce que semble croire Thecoud, l'actualité n'organise pas nos journées au sens propre du terme. Disons plutôt qu'elle organise le planning de quelques membres de la Rédaction par jour... Les autres étant bien sûr occupés sur de nombreuses autres tâches. Reste qu'effectivement, le développement des réseaux sociaux et notamment de Twitter nous a contraints à nous adapter.

Nous suivons effectivement de nombreux flux Twitter qui constituent des passages obligés pour coller au plus près des informations et des réactions. Cela dit, Twitter ne permet pas de relever toute l'actualité et il n'est pas toujours aussi réactif qu'on pourrait le croire. En réalité, le travail de recherche est peut-être encore plus important dans la mesure où les tweets ne contiennent souvent qu'une petite partie de l'information : il faut alors remonter à la source, faire des recoupements. Un travail que nous faisions déjà auparavant, mais qui se trouve accentué par la masse de tweets. Enfin, de nombreux studios, de nombreuses informations ne passent pas systématiquement par Twitter : on ne peut donc pas dire que les réseaux sociaux aient bouleversé nos habitudes de travail, même s'il s'agit souvent du premier réflexe du matin pour relever l'information.

Vous vous en doutez, la réponse à la question de Diks est bien sûr « Oui ». Qu'il s'agisse de simples approximations, d'erreurs de traduction ou de franches coquilles, nos brèves ne sont pas irréprochables - malgré nos efforts - et je ne parle évidemment pas seulement de l'orthographe. Nous avons heureusement la chance de travailler sur Internet où il est toujours possible de publier un correctif, de revenir sur une information.

Dans le cas de « simples » fautes de français, nous corrigeons sans autre forme de procès, mais dans le cas où l'erreur tient davantage au contenu de la brève, nous avons plusieurs solutions. Vous l'avez sans doute déjà remarqué, nous faisons souvent des « mises à jour » soulignées par l'apparition d'un « (MàJ) » dans le titre de l'actualité concernée : si cela nous permet d'apporter des précisions à une affaire, cela peut aussi être utilisé pour revenir sur une coquille.

Il arrive aussi que l'erreur soit plus importante : contre-sens, information déjà dévoilée... Là, cela dépend surtout du temps que nous mettons à nous en rendre compte. Lorsque le délai est très court - de l'ordre de quelques minutes - nous ne nous embarrassons pas : un petit message pour ceux qui suivraient les commentaires et nous retirons purement et simplement la brève. Si le délai est plus long, le plus simple est là encore la mise à jour, cette fois accompagnée de nos plus plates excuses... Heureusement, même si l'erreur est humaine, ce dernier est on ne peut plus rare.