Le Courrier des Lecteurs : Vidéotests, Final Fantasy, Thief et la rentabilité des DLCs

Pour être tout à fait honnête, les vidéotests ne sont pas de plus en plus rares, ils ont tout simplement disparu du site depuis quelques semaines et la raison est finalement très simple : nous œuvrons à un remaniement de ce format.

Le fait est que les vidéotests n'avaient pas vraiment évolué depuis des mois / années et nous estimions que le format prenait un peu trop la poussière. Du coup, des discussions ont été lancées et la refonte est en cours. Vous nous connaissez, ça ne se fera pas en un jour, mais Virgile notamment travaille à cette refonte et nous espérons être en mesure de proposer quelque chose de plus sympa, mais aussi touchant davantage de jeux avant l'été... N'hésitez pas à mettre un coup de pression sur les épaules de Virgile en commentaires !!

Quand on s'appelle Square Enix, on compte évidemment beaucoup sur la franchise Final Fantasy pour équilibrer son budget. Logiquement, les performances relativement moyennes des déclinaisons massivement multijoueur et l'absence de sortie majeure sur cette licence ne sont pas pour arranger les comptes de l'éditeur.

Cela dit, il serait un peu réducteur de résumer le bilan financier de Square Enix à Final Fantasy. Quand on regarde le portfolio de l'éditeur, on voit des titres aussi populaires que Tomb Raider ou Hitman et avec la qualité de Sleeping Dogs, on pouvait logiquement s'attendre à un joli succès. Il ne faudrait d'ailleurs pas croire que les différents jeux de l'éditeur se sont mal comportés : le problème vient surtout des attentes sans doute trop élevées ou des budgets sans doute trop importants alloués à ces différentes productions... Gageons qu'après quelques ajustements, Square Enix retrouve rapidement le chemin de la rentabilité. C'est tout le mal qu'on lui souhaite !

Il arrive que je reçoive des questions difficiles ou des interrogations que je ne parviens même pas à déchiffrer... Heureusement, il arrive aussi que la réponse soit redoutable de simplicité : en l'occurrence, la vidéo de notre rencontre avec JeuxVideo.com n'a pas encore été publiée sur le site parce qu'elle n'est tout bonnement pas prête... N'ayez crainte, nous vous en parlerons le temps venu !

Cette question du pourquoi un reboot nous l'avions posée aux développeurs d'Eidos Montréal. Stéphane d'Astous - general manager du studio - a alors évoqué la popularité actuelle des jeux d'action / infiltration, un genre qu'il rattache logiquement à la franchise Thief. Déjà connu pour son travail sur Deus Ex, Eidos Montréal avait alors tout intérêt à poursuivre dans cette voie.

Du côté de la franchise en elle-même, les développeurs nous ont expliqué que malgré son ancienneté, elle est encore très populaire. Les joueurs aiment à évoluer en terrain plus ou moins connu, à retrouver rapidement leurs marques et le retour d'un personnage aussi charismatique que Garrett n'est pas vraiment surprenant. Reste maintenant à éviter l'écueil de la modernisation : en dix ans, les jeux vidéo ont évolué, les joueurs également ! Enfin, pour ce qui est de l'histoire imaginée par Ken Levine, je ne vois pas bien le rapport. Le scénariste de BioShock est doué, c'est un fait, mais il n'est pas le seul à pouvoir écrire une intrigue intéressante... À défaut de faire mieux, gageons que les développeurs d'Eidos Montréal sauront au moins faire aussi bien !


Question intéressante de la part d'Ilias, mais hélas question complexe également. En effet, avec la dématérialisation, les éditeurs s'avèrent beaucoup moins bavards et nous n'avons pour ainsi dire aucune précision quant au succès des différents DLCs. De fait, nous n'avons aucun chiffre officiel lié à la vente de ces contenus et il est donc difficile de mesurer l'impact que peut avoir un éditeur sur la ventes des DLCs.

Les différents Elder Scrolls (Oblivion puis Skyrim notamment) sont célèbres pour le dynamisme de leur communauté qui, grâce à la présence d'un éditeur très complet, n'hésite pas à diffuser de nombreux contenus. Bethesda a déjà reconnu que les DLCs « officiels » se vendent proportionnellement moins bien sur PC que sur Xbox 360, mais le studio continue à les proposer en version Windows : preuve qu'ils se vendent tout de même. Reste que pour un éditeur, le meilleur moyen d'éviter la concurrence de la communauté est encore de ne pas proposer d'éditeur... À JeuxVideo.fr, nous le regrettons vivement d'autant qu'au-delà des cartes, ce sont tous les mods qui en pâtissent or sans mods, nous n'aurions peut-être jamais pu jouer à Counter-Strike ou à DOTA !


Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine pour une nouvelle sélection de questions / réponses. Afin que cette rubrique soit aussi intéressante que possible, nous vous invitons à contacter la Rédaction ou un journaliste bien précis à l'adresse suivante et n'hésitez pas à nous faire part de toutes vos remarques !
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