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Publiée le 01/12/2014 à 17:12, par Marianne Sha

Menacée de viol, une journaliste australienne a le bon réflexe

"Do not feed the troll", dit le dicton. "Do stop the troll" est désormais la réaction à privilégier.

Alanah Pearce est une journaliste qui réalise des tests de jeux vidéo pour des radios et chaînes TV locales à Brisbane (Australie), et également sur Youtube. Rien d'extraordinaire là dedans. Sauf qu'elle est une femme, et c'est bien connu, cela attire les trolls sexistes en tout genre.

«  Où sont tes seins dans la vidéo ?  » ou encore «  je veux te faire des bébés  », ne sont que de "gentils" exemples d'harcèlement par commentaires au quotidien. Mais quand certains internautes pré-pubères lui envoient des menaces de viol, ça devient plus grave. La méthode de Pearce est simple et efficace : contacter les mamans des-dits harceleurs, trouvables facilement via leurs comptes Facebook (malin). Ci-dessous le tweet qui a révélé l'affaire et a été retweeté plus de 36 000 fois (c'est pour dire).


Traduction : le jeune en question lui a envoyé «  Si jamais je te croise, je te viole s*****  ». Ni une ni deux, Alanah a screené la preuve et l'a envoyé à sa mère, alors outrée par le comportement de son fils. La bonne vieille méthode du rapporteur, probablement plus éducative pour les mômes qu'aller porter plainte à la police (ce qui serait légitime).

Pearce a déclaré sur cette affaire : «  C'est démoralisant et décourageant, qu'on vous prenne le travail dont vous êtes si fière et qu'on vous dise qu'il ne vaut rien de plus que votre attrait sexuel. Ce genre de commentaires extrêmement invasifs et vulgaires me rendent malade.  » Et ce n'est pas la seule. Wake up.
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