Resistance 2

Resistance 2 débute là où Resistance se termine : Nathan Hale se trouve toujours au milieu d’un véritable bourbier, luttant contre une invasion d’Aliens et se retrouve embrigadé par une mystérieuse organisation. Bref, c’est plus que jamais l’homme de la situation. La démo présentée lors du salon vous plonge tout de suite dans l’ambiance en vous proposant bien gentiment de repousser l’invasion extra-terrestre en cours dans un charmant patelin forestier, qu’on imagine situé dans l’Amérique profonde. Accompagné de quelques hommes, vous voilà entrain d’investir la ville, dans une suite de passages fichtrement scriptés, rappelant inévitablement Call of Duty et consorts. A ceci près que l’ambiance mêle toujours aussi habilement années 50 et SF, pour la plus grande joie de l’amateur de cross-over.


Vous voilà donc entrain de progresser entre de grands conifères, scrutant les alentours avec attention, car l’ennemi peut se dissimuler partout. Au loin, une forme quasi-invisible vous fonce dessus. Un Predator ? Presque. Vous voici face à une des nouvelles créatures de Resistance 2. Forme hideuse n’apparaissant devant vous qu’au dernier moment, la bête s’écroule heureusement d’un coup de fusil à pompe bien placé. Etonnement peu résistante, ce monstre que l’on pense tout droit issu de Doom semble faire preuve d’une constitution physique étonnamment faible pour sa carrure. Où bien est-ce votre arsenal surpuissant qui vient à bout de n’importe quelle ignominie ? Pas vraiment, étant donné le demi chargeur qu’il faut parfois vider sur des ennemis « basiques » avant de les voir s’écrouler au sol. Bref, quelques soucis d’équilibrage font, pour le moment, de l’ombre à un tableau classique mais efficace.





Classique, c’est le moins que l’on puisse dire. Insomniac semble avant tout décidé à offrir aux joueurs un divertissement défoulant, mais sans grande surprise. D’un point de vue purement technique, on note certainement un léger mieux dans les textures, mais rien de bien flagrant. La suite d’événements scriptés apporte un certain dynamisme à l’ensemble mais l’IA s’en ressent forcément. On aura vite fait de passer son temps à scruter les environs en visée à l’épaule, cherchant à abattre comme des pigeons les ennemis dissimulés de ci, de là.


Avant toute chose, Resistance 2 se présente comme un FPS misant sur le spectacle. Attaques de monstres monumentaux, combat contre des vagues de créatures agiles et/ou surarmées, arsenal ultra futuriste faisant la part belle aux explosions en tout genre… Bref, pas vraiment de quoi satisfaire l’amateur de finesse. En revanche, les joueurs appréciant les bonnes grosses fusillades viriles, les duels à coups de lance-roquettes et les bidons explosifs en tout genre devraient y trouver leur compte. Et ils sont plus nombreux qu’on ne le pense…. Bref, en sus de Gears of War 2, Resistance 2 est bien parti pour prouver que ce mois de novembre 2008 s’avérera brutal et sanglant.