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Publiée le 06/10/2008 à 00:10, par Deez

PS2 : L'heure du bilan - 4ème partie

Le 10 juillet 2008 sortait au Japon Persona 4. Ce titre, que l’on retrouvera peut-être un jour en Europe, devrait rester dans les annales comme l’un des tous derniers jeux exclusifs à la PlayStation 2. Huit années après son lancement, la console de Sony s’apprête à prendre une retraite bien méritée. Et pour que son pot de départ ne passe pas inaperçu, nous avons tenu à rendre hommage à ce qui restera comme l’une des meilleures consoles de tous les temps. Voici le quatrième volet de cet historique, consacré à l’année 2003, douze mois durant lesquels la PS2 tentera de diversifier son offre, avec des jeux plus matures mais aussi des titres plus casuals, notamment par le biais du EyeToy.

Avant la Wii, l’EyeToyRetour au sommaire
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L'EyeToy se présente sous la forme d'une WebCam à poser sur son téléviseur
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EyeToy : Play comprend des jeux destinés à la famille. A TOUTE la famille...
En 2003, la PlayStation 2 entame sa quatrième année de commercialisation. Déjà bien ancrée dans les foyers mondiaux, la console de Sony fait désormais office de référence. En plus de voir son catalogue de jeux s’étoffer de semaine en semaine, la machine tente au cours de cette année de conquérir un public plus familial, cible jusque-là mise de côté par le constructeur japonais. Bien avant le raz-de-marée provoqué par la Wii, la PS2 tente dès 2003 d’amadouer une clientèle plus jeune et novice en matière de jeux vidéo grâce à l’EyeToy. Basé sur un système de reconnaissance de mouvements, cet outil prend la forme d’une webcam, fabriquée par Logitech. Plusieurs jeux accompagnent la sortie européenne de l’objet, notamment EyeToy : Groove et EyeToy : Play. Que l’on soit en présence d’un mini-jeu musical, sportif ou arcade, le gameplay demeure le même. Il s’agit de se laisser filmer par la caméra et de s’agiter un maximum. Simuler des coups de poing dans un mini-jeu de boxe, se trémousser dans un jeu de danse, ou encore faire mine de nettoyer des vitres embuées.


Plutôt drôle dans le principe, l’EyeToy demeure toutefois un épiphénomène : la faute à des jeux trop rares, pas toujours réussis et surtout vite lassants. On peut noter que de nombreux éditeurs tiers ont considéré l’EyeToy comme un moyen facile de s’enrichir, en proposant des titres rudimentaires n’ayant besoin que de quelques semaines de développement. Toutes proportions gardées, il est amusant de remarquer que les mêmes symptômes frappent la Wii quelques années plus tard. Tout y est : la cible casual, le dédain des hardcore gamers, l’exploitation jusqu’au-boutiste d’un système de reconnaissance de mouvements et, pour finir, le désintérêt des éditeurs tiers à l’égard d’un gadget qui aurait certainement mérité plus d’implication.

Toujours plus d’actionRetour au sommaire
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Malgré tout son charisme, Dante n'a pu éviter le naufrage de Devil May Cry 2
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Plus sauvage, plus gore, la violence de Silent Hill 3 contraste avec la beauté de son héroïne Heather.
Les joueurs ont donc tôt fait de se replonger dans des jeux plus consistants. Cela tombe bien car l’année 2003 voit débarquer de nouveaux gros titres. Que ce soit des suites de licences réputées ou de nouveaux projets ambitieux, les softs à retenir en cette année 2003 sont nombreux. Mais, une fois n’est pas coutume, évoquons pour commencer les cruelles déceptions auxquelles les habitués de la PS2 sont confrontés cette année-là. Du côté des blockbusters attendus, citons Devil May Cry 2, suite ô combien frustrante des aventures de Dante, ou Tomb Raider : L’Ange des Ténèbres, volet totalement ruiné par une jouabilité lamentable. Annoncé comme le soft le plus violent de son époque, Manhunt apparaît finalement comme un jeu d’infiltration vieillot, très loin de l’excellent Splinter Cell, sorti à la même époque. Enfin, Enter The Matrix, le soi-disant chainon manquant de la trilogie des frères Wachowski, se révèle n’être rien de plus qu’un jeu techniquement à la ramasse.


Certains genres de jeu seront particulièrement gâtés au cours de cette année. La catégorie action-aventure, par exemple, voit débarquer des softs tels que Primal, titre passionnant réalisé par les développeurs anglais de chez Sony, Contra : Shattered Soldier, revival inattendu mené de main de maître par Konami, ou encore Tenchu : La Colère Divine, le jeu d’infiltration développé par Acquire. Pour les amateurs de contre-terrorisme, SOCOM : US Navy SEALS propose une campagne solo intéressante et un multi jusqu’à seize joueurs Online. Pour ceux qui préfèrent les jeux de plateforme, Ratchet and Clank 2, Sly Raccoon et Rayman 3 : Hoodlum Havoc se présentent comme de sympathiques opus. Enfin, n’omettons pas de citer Metal Gear Solid 2 : Substance, add-on grandiose du soft de Kojima sorti l’année précédente, Silent Hill 3, opus magistral faisant le lien avec le premier épisode de la saga de Konami, Freedom Fighters, soft de guérilla urbaine édité par EA, The Mark of Kri, beat’em all dépoussiérant avec brio le genre, et pour finir, Legacy of Kain : Defiance, l’un de tout meilleur épisode des sagas de Raziel et de Kain.

En panne d’inventivité ?Retour au sommaire
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PES 3 marque vraiment le début du règne incontesté de la saga de Konami dans le segment du football sur consoles
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Def Jam Vendetta est le résultat de la fusion entre l'ambiance ghetto-rap-bitume et le jeu de baston
Côté baston, l’année 2003 est également un grand cru. Guilty Gear X2 offre des combats en 2D cel-shadés d’excellente facture, le tout entrainé par une bande-son admirable. Dans un tout autre genre et portée par une ambiance complètement différente, Def Jam Vendetta possède l’avantage de mêler un univers gangsta-rap à des combats de rue très bien animés. Après un troisième opus déjà réussi, Bloody Roar 4 ravit les aficionados de combats bourrins et bestiaux, même si la restriction au 50Htz fait toujours grincer des dents. Même une série sentant la naphtaline comme Mortal Kombat parvient à sortir un intéressant Mortal Kombat : Deadly Alliance, opus dénué de fatalités mais permettant des combos à l’arme blanche particulièrement sympathiques. Enfin, les amateurs de catch peuvent se réjouir de voir deux softs de la licence Smackdown garnir leur ludothèque avec WWE Smackdown : Shut Your Mouth et WWE Smackdown : Here Comes The Pain. Tout un programme.


Hormis quelques agréables surprises, telles que le RPG Breath of Fire : Dragon Quarter, 2003 restera surtout une année où la prise de risques fût minimale de la part des éditeurs. A l’exception d’Ubisoft et de ses deux blockbusters Prince of Persia : Les Sables du Temps et Beyond Good and Evil, les principaux acteurs du marché vidéoludique se focalisent sur des déclinaisons de licences à succès. Pro Evolution Soccer 3, NBA Live 2004, NBA Street Vol. 2, Colin McRae Rally 04, Tony Hawk’s Underground et meme Midnight Club 2. Cette tendance visant à exploiter au maximum des séries lucratives n’est d’ailleurs pas un constat spécifique à l’année 2003. Au fil des mois, des sagas vont se renouveler ad nauseam au grand dam des joueurs exigeants tandis que des one shot exceptionnels ne trouveront pas d’écho auprès des consommateurs. Nous y reviendrons dans les volets suivants de notre historique.

Le jeu de l’année : Beyond Good & EvilRetour au sommaire
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Cocorico. Le jeu de l’année de la PlayStation est français. Ou plutôt, il a été réalisé par la branche d’Ubisoft située à Montpellier. Plus qu’un jeu, c’est avant tout une aventure, un univers où Jade, jeune reporter de guerre, directrice d’un orphelinat à ses heures perdues, est le personnage central. Alors qu’elle tente d’obtenir des clichés d’une créature extraterrestre, la jeune femme va se retrouver mêlée à un conflit planétaire, opposant des Aliens belliqueux à la population de la planète Hyllis, mais aussi aux sections Alpha, une police aux méthodes répressives et dangereuses. Entre exploration, infiltration et aventure, Beyond Good & Evil est un véritable OVNI à l’aspect visuel surprenant et poétique.









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Vidéo de Beyond Good & EvilRetour au sommaire
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Le jeu d’aventure de l’année : Prince of Persia : Les Sables du TempsRetour au sommaire
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Quinze ans après ses premières aventures, le Prince de Perse sans nom fait son retour. Réalisé par Ubisoft Montreal, Prince of Persia : Les Sables du Temps n’a plus grand-chose à voir avec son illustre ainé bien qu’il soit toujours plus ou moins question de sauver une jeune fille en fleur des griffes d’un sinistre vizir. Extrêmement beau, ce jeu d’aventure à la troisième personne se dote, en plus, d’un gameplay novateur avec l’utilisation des sables, qui permettent de remonter dans le temps et d’éviter, par exemple, une chute mortelle ou une attaque ennemie. Avec son level-design incroyable et ses environnements méticuleusement travaillés, ce premier volet de la trilogie persane d’Ubisoft est une véritable perle.









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Vidéo de Prince of Persia : Les Sables du TempsRetour au sommaire
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Le jeu d’infiltration de l’année : Splinter CellRetour au sommaire
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2003 est décidément l’année d’Ubisoft. Outre Beyond Good & Evil et Prince of Persia, l’éditeur offre Splinter Cell aux possesseurs de la PS2. Exclusivité temporaire de la Xbox et sorti sur PS2 environ six mois après que la mouture destinée à la console de Microsoft ait vu le jour, les premières aventures de Sam Fisher ont comblé de joie les amateurs d’infiltration pure et dure. Et bien que la version PS2 ne soit pas aussi aboutie visuellement que la mouture Xbox, elle possède un niveau supplémentaire qui gonfle de manière conséquente la durée de vie du jeu. Cette année-là, un nouveau héros est né. Il s’appelle Sam Fisher. Solid Snake n’a plus qu’à bien se tenir.











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Vidéo de Splinter CellRetour au sommaire
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Star Wars Vector Prime
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Le jeu de baston de l’année : SoulCalibur IIRetour au sommaire
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Après un premier volet déjà excellent, Namco réédite sa prouesse technique et graphique dans SoulCalibur II. Des personnages toujours plus affinés pour des combats encore plus spectaculaires que par le passé. Sorti simultanément sur PS2, Xbox Xbox et GameCube, le jeu de baston est la perspective de centaines d’heures de jeu. En multi dans le mode versus et surtout en solo dans les modes arcades et maîtres d’armes, ce dernier comprenant des dizaines de missions à la difficulté progressive. Bref, la référence annuelle du jeu de baston se nomme clairement SoulCalibur II.








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Vidéo de SoulCalibur IIRetour au sommaire
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Star Wars Vector Prime
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Le RPG de l’année : Dark ChronicleRetour au sommaire
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Faisant suite à un Dark Cloudmitigé et précédant les agréables Rogue Galaxy et Dragon Quest : L’Odysée du Roi Maudit, Dark Chronicle est la deuxième production des studios de développement japonais de Level-5. Ce Dungeon-RPG, prenant place dans un contexte paradoxal où l’aspect cartoon des personnages contraste avec la dureté du monde dans lequel ils évoluent, est une très bonne surprise. Si les Européens étaient davantage habitués aux RPG au tour par tour, ils découvrent avec ce titre un genre novateur qui ne fera que se démocratiser par la suite.











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Vidéo de Dark ChronicleRetour au sommaire
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Le jeu de sport de l'année : SSX 3Retour au sommaire
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Si SSX Tricky n’était grosso modo qu’un gros add-on du premier SSX sorti en 2000, SSX 3 se présente comme une vraie suite du jeu de snow d’Electronic Arts. Avec son contenu pharaonique, sa bande-son tonitruante et sa difficulté ardue, cette production EA Big est un énorme concentré de fun. Et si, après des dizaines d’heures passées à écumer le mode solo, un besoin irrépressible de se frotter au multi se fait sentir, sachez que le soft propose des duels en écrans splittés ainsi qu’un mode Online. Du tout bon.










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Vidéo de SSX 3Retour au sommaire
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