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Publiée le 30/07/2008 à 00:07, par Deez

PS2 : L'heure du bilan - 1ère partie

Le 10 juillet 2008 sortait au Japon Persona 4. Ce titre, que l’on retrouvera peut-être un jour en Europe, devrait rester dans les annales comme l’un des tous derniers jeux exclusifs à la PlayStation 2. Huit années après son lancement, la console de Sony s’apprête à prendre une retraite bien méritée. Et pour que son pot de départ ne passe pas inaperçu, nous avons tenu à rendre hommage à ce qui restera comme l’une des meilleures consoles de tous les temps. Voici le premier volet de cet historique, se concentrant sur le lancement de la console dans le monde entier ainsi que sur sa première année de commercialisation.

La console la plus puissante de sa génération ?Retour au sommaire
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L'Emotion Engine (EE) est le processeur central 128 bits de la PlayStation 2
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Voici le rendu d'un visage composé de 100 000 polygones que l'EE est capable d'offrir "ingame"...
En préambule de cet article, il est nécessaire de revenir quelques mois en amont du lancement de la PS2 et d’évoquer la première console de Sony. La PlayStation a réussi un véritable tour de force en défiant les cadors du milieu, Nintendo et Sega. Il faut dire que les deux derniers nommés avaient quelque peu relâché leur étreinte. La Saturn, lancée en 1994, s’est vite assimilée à un gros bide commercial tandis que Big N a attendu 1996 pour distribuer sa Nintendo 64. Il n’en fallait pas plus pour que Sony s’engouffre dans la brèche et convertisse une communauté de joueurs initialement sceptique vis-à-vis de ce nouveau constructeur. A la faveur de sorties de licences multiplateformes et d’acquisitions d’exclusivités telles que les épisodes VII, VIII et IX de Final Fantasy, la PlayStation est rapidement devenue incontournable. A tel point que 70 millions d’exemplaires de la console étaient en circulation à l’aube du troisième millénaire, date choisie par Sony pour lancer sa PlayStation 2.


En mars 2000, un an et demi après la Dreamcast, la PS2 voit le jour au Japon. Elle se présente comme la console la plus puissante jamais créée bien que son processeur central de 128 bits soit déjà utilisé dans la dernière machine de Sega, elle aussi de sixième génération. Mais la principale innovation de la PlayStation est bien évidemment son lecteur DVD intégré, une grande première dans le milieu des consoles de salon. A cette époque, le support DVD n’est encore que très peu implanté, ce qui rend quelque peu légitime le prix exorbitant de la machine à l’heure de sa sortie (2 990 francs, soit 455 euros environ pour l’Europe). Mais ce prix n’empêche pas la console de se vendre à un million d’exemplaires lors du premier week-end de sa commercialisation. Tous les précédents records de vente sont pulvérisés.

Un battage médiatique sans précédentRetour au sommaire
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Les publicités dédiées à la PlayStation 2 ont systèmatiquement marqué les esprits
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L'une des différentes affiches visibles au moment du lancement de la PS2
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Le trailer publicitaire de David Lynch pour célébrer le lancement de la PS2. Une minute d'absurdité la plus totale.
A quoi est dû ce succès immédiat ? Tout d’abord, le support DVD est un argument prometteur que Sony a grandement mis en avant à l’heure de la promo. Selon le constructeur, la qualité graphique annoncée sur PlayStation 2 serait sans commune mesure avec ce que proposaient les consoles de cinquième génération et ce qu’offre la Dreamcast. Mais l’Emotion Engine (EE), ainsi qu’a été baptisé le processeur central de la PS2 de 128 bits, n’est pas le seul argument de vente de la console. Ou du support multimédia devrait-on dire puisque la bécane de Sony permet de lire aussi bien des DVD que des CD. La rétrocompatibilité avec la PlayStation première du nom est donc assurée à 100%. Un argument non négligeable pour les fans.


Côté promotionnel, Sony a mis les petits plats dans les grands en diffusant des images d’une qualité graphique exceptionnelle, prétendues conformes à ce que certains futurs jeux pourraient offrir ingame. Force est de constater qu’un tel résultat visuel a été tutoyé sans jamais être réellement atteint. Pas même par God of War II ou Final Fantasy XII, sans doute les jeux les plus aboutis de la console, intrinsèquement parlant. D’autre part, Sony s’est attaché les services de David Lynch pour réaliser sa campagne de pub. De ce partenariat improbable résulte des spots hallucinants, à la hauteur de l’œuvre de l’artiste, ainsi qu’une poignée d’affiches très conceptuelles.


Avec le recul, il est possible d’analyser cette période pré-PS2 pendant laquelle Sony n’a pas lésiné sur les annonces grandiloquentes et des rumeurs invraisemblables ont vu le jour. Au terme d’une campagne promo à montrer dans toutes les écoles de communication, il était comme acquis que la PS2 était nettement plus puissante que la Dreamcast. Ce déluge d’informations, à défaut de ne comporter que du vrai et du tangible, a probablement contribué à la mise à mort de Sega. Pour l’anecdote, souvenons-nous du tintamarre provoqué par l’interdiction de l’exportation de la console du Japon vers l’Irak, sous prétexte que contrôler des missiles nucléaires serait rendu possible par la PS2. Beaucoup de bruit pour rien… Non pas pour rien : cette publicité involontaire n’a évidemment pas été préjudiciable à la console, au contraire.

Une première année pauvre en jeuxRetour au sommaire
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Orphen est le premier RPG que les Européens ont pu découvrir sur PS2
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Les amateurs de FPS ont du se contenter de TimeSplitters en cette année 2000 sur PS2
Malgré tout ce battage médiatique, le nerf d’une console reste les jeux qu’on lui fait ingérer. A ce titre, le catalogue de jeux de la PS2 peine à se montrer intéressant en 2000. La situation de l’époque est d’ailleurs comparable à celle que vit actuellement la PS3, toutes proportions gardées. A son lancement au Japon, seuls Ridge Racer V et Kessen sont réellement concluants. Pour Street Fighter EX3, le passage à la sixième génération se fait dans la douleur tandis qu’Eternal Ring, premier RPG de la console, ne constitue absolument pas une avancée technologique majeure. Enfin, l’illustre FantaVision restera dans les mémoires comme une horreur visuelle capable de coller des migraines carabinées aux courageux l’ayant essayé. Bref, le line-up de lancement de Sony n’est absolument pas réjouissant, laissant craindre le pire pour l’avenir de la PS2.

Quelques mois plus tard, alors que la console débarque sur le continent européen, la liste des jeux s’est considérablement allongée bien que les hits soient encore rares. Tekken Tag Tournament, Midnight Club, Ready 2 Rumble Boxing Round 2 ou encore TimeSplittersont évidemment marqué les esprits mais n’ont jamais fait figures de killer ap', des softs capables à eux-seuls de justifier l’achat de la console. Deux titres se détachent néanmoins du lot et retiennent l’attention : Orphen et SSX. Le premier, loin d’être extraordinaire, est le premier RPG à voir le jour sur PS2 en Europe, console qui deviendra plus tard un gigantesque réservoir à jeux de rôle tous plus réussis les uns que les autres. Le second est probablement le meilleur jeu de la console en cette année 2000. Magnifique, fluide, doté d’une prise en main immédiate et d’un gameplay on ne peut plus fun, le jeu de snow d’Electronic Arts est un petit bijou qu’aucun possesseur de la PS2 n’a pu oublier.

Le jeu de l'année : SSXRetour au sommaire
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Electronic Arts a été le premier éditeur tiers à prendre conscience de la puissance de la PS2. Avec SSX, la firme ricaine a développé un titre à la fois fun à jouer et sympa à regarder. Le premier titre indispensable de la PS2 a donc pris la forme d’un jeu de snowboard où dévaler des pistes tout en effectuant des tricks de folie est franchement appréciable.










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Vidéo de SSXRetour au sommaire
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Le jeu de baston de l’année : Tekken Tag TournamentRetour au sommaire
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Si Tekken Tag Tournament n’est assurément pas le meilleur opus de la série, il possède néanmoins de sérieux atouts. 30 personnages, des modes duel, tournoi ou survie pour conférer une durée de vie convenable au jeu. Et surtout le mode Tag qui offre la possibilité de former des équipes et de se lancer dans des combats plus longs qu’à l’accoutumée.











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Vidéo de Tekken Tag TournamentRetour au sommaire
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Star Wars Vector Prime
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Le jeu de course de l'année : Ridge Racer VRetour au sommaire
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Les premiers mois de vie de la PlayStation 2 ont presque obligatoirement rimé avec Ridge Racer 5. Quelques mois avant la sortie du très attendu Gran Turismo 3, les amateurs de jeu de course se sont évidemment rués sur le cinquième opus de la saga de Namco. Courses effrénées, dérapages contrôlés, le tout dans un contexte 100% arcade, Ridge Racer 5 a parfaitement répondu à l’attente des fans du genre.











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Vidéo de Ridge Racer VRetour au sommaire
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Star Wars Vector Prime
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Le jeu de foot de l'année : FIFA 2001Retour au sommaire
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A l'époque où PES n'existait pas encore sous la forme qu'on lui connait désormais, les amateurs de jeux de foot ne juraient que par FIFA. L'épisode 2001, loin d'être le plus enivrant de la série, a le mérite de proposer un contenu pharaonique ainsi que des matchs vivants et dynamiques. On n'était toutefois encore bien loin de l'aspect simulation tel qu'on le connaît aujourd'hui, que ce soit chez Konami ou chez Electronic Arts.















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Vidéo de FIFA 2001Retour au sommaire
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Le pétard mouillé de l’année : FantavisionRetour au sommaire
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Au moment de la sortie de la PS2, Fantavision, le puzzle-game à base de feux d’artifice de Sony, était présenté comme le premier jeu à exploiter pleinement l’Emotion Engine. Force est de constater que si les couleurs chatoyantes sont plaisantes de prime abord, le jeu devient vite nauséeux. Et quand en plus il faut conjuguer à cela une maniabilité déplorable et un intérêt qui s’essouffle au bout d’une heure ou deux, il ne faut pas chercher plus loin le premier bide de la PlayStation 2.
















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Vidéo de FantavisionRetour au sommaire
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