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Publiée le 30/01/2009 à 00:01, par Yogii

Preview de Blood On The Sand

Trois ans près un épisode qui n’aura pas transporté les foules (doux euphémisme), le bad-boy/rappeur 50 Cent revient dans une aventure inédite. Si THQ a repris le flambeau d’Activision, le soft n’a pas été bouleversé par son changement d’éditeur. Premiers échanges de politesse en compagnie de Curtis Jackson.

Un scénario à deux francsRetour au sommaire
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C'est bien connu, 50 Cent tire d'abord, et discute après.
Certes, 50 Cent n’est pas un poète. Certes, un jeu d’action se prête rarement à une base scénaristique digne de Rimbaud ou Verlaine. Mais il faut avouer que cette fois-ci, Swordfish a fait fort. Le studio de développement a cru bon d’emmener 50 Cent alias Curtis Jackson au Moyen-Orient, sous prétexte de donner un concert en échange d’un chèque aussi épais que ses biceps. Malheureusement, quelqu’un a eu la mauvaise idée de voler le cachet du rappeur américain. Il n’en fallait pas plus pour l’énerver, et voici qu’il s’engage, en compagnie de l’un de ses compagnons du G-Unit à choisir au début de l’aventure, dans une lutte sans concession envers les gros méchants que sont ses détracteurs.


N’en jetons plus sur cette histoire rocambolesque, et passons directement à l’action. Comme évoqué par ce très cher Zick lors de notre présentation, 50 Cent Blood on The Sand se rapproche d’un Gears of War dans son gameplay. Vue à la troisième personne, possibilité de transporter trois types d’armes et toute une ribambelle d’explosifs. Pour changer de flingue, il suffit d’enclencher une des quatre touches directionnelle de la manette. La gâchette droite déclenche le tir, celle de gauche permet de passer en visée à l’épaule.


Too easy, nigga’Retour au sommaire
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Les scènes de QTE sont largement évitables, et de toute façon à éviter.
Pour ce qui est du réalisme, il ne faudra pas miser sur le deuxième épisode du rappeur new-yorkais. Swordfish a choisi de tout miser sur l’action. Ainsi, les explosions, que ce soit du décor ou chez l’ennemi, sont à l’honneur. Le système d’objectifs à très court terme fait son effet, et incite le joueur à ne pas rester à couvert trop longtemps. Il s’agit de tuer 2 snipers en quelques secondes, ou encore d’éliminer deux grenadiers dans un temps record. On peut ainsi aisément rusher à travers les niveaux, car l’énergie du gangster made in US se recharge automatiquement. Un système de bullet-time temporaire se lance en appuyant sur Y, mais se révèle bien vite superflue au vue du peu d’esprit de l’IA. Par exemple, les trajectoires de vos ennemis sont toujours les mêmes, et même s’ils parviennent parfois à vous toucher lorsque vous êtes à couvert, vous ne serez jamais pris à revers.


Car voici le plus gros défaut du soft de THQ : le jeu est bien trop facile pour contenter le joueur moyen, sans même évoquer le gamer assidu. On apprécie les scènes de shoots sur rail dans l’hélicoptère, ou encore la scène à bord du Hummer, mais même ces séquences se passent très aisément. Bien sûr, la version que nous avons eu le privilège d’essayer n’était probablement pas définitive, mais gageons qu’elle se rapproche fortement de celle qui verra le jour le 20 février prochain. Malgré ces quelques remarques, l’efficacité du jeu en surprendra plus d’un. Les scènes sont souvent riches en ennemis, le système de respawn est bien pensé et l’arsenal suffisamment riche pour contenter tous types de joueur. L’une des bonnes surprises de Blood on The Sand consiste en le mode coopération. Même si les phases de jeu à deux ne sont pas aussi développées que dans un Army of Two par exemple, quelques séquences sont largement plus appréciables en duo.


Good Coop’, bad coop’Retour au sommaire
good-coop-bad-coop
50 Cent va affronter, à plusieurs reprises, des hélicos pas franchement amicaux.
Parmi les regrets que l’on peut soulever concernant ce deuxième épisode, on peut évoquer la très grande linéarité du jeu – on ne peut pas toujours revenir en arrière pour faire le plein de munitions – et surtout une certaine répétition dans les combats. D’autant que les scènes en QTE peuvent être totalement éclipsées du jeu, pour peu que l’on arrive à tenir son adversaire suffisamment à distance. Techniquement, 50 Cent ne marquera pas un virage dans l’histoire vidéoludique. Il se place dans la moyenne graphique de ce qui se fait en ce moment, même si on peut regretter des couleurs un peu ternes. A noter que la durée de vie devrait tourner autour des 10 heures de jeu, ce qui est largement honnête pour un titre de ce calibre.


En bref :


Certes, 50 Cent ne versera pas dans l’originalité, que ce soit au niveau de son scénario, de son gameplay ou de ses graphismes. Mais la recette est efficace, et certains apprécieront même de partager quelques niveaux en coopération. Et il faut avouer que défourailler du mercenaire sur un air de 50 Cent a quelque chose jouissif.


Trailer du mode Coop'Retour au sommaire
Star Wars Vector Prime
Star Wars Vector Prime
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