Présentation de Virtua Fighter 5 et Virtua Tennis 3

Virtua Tennis était présenté à la fois sur PS3 et XBOX 360, idéal pour comparer le rendu sur les deux supports concurrents. Il faut dire que les conditions étaient idéales, le jeu était jouable sur des écrans Full HD. Les couleurs étaient un peu plus chaudes sur 360, mais mis à part ce détail, on pouvait s’amuser au jeu des sept erreurs entre les deux versions. Les modélisations des joueurs sont excellentes, les textures alternent entre le très beau et le risible. Les textures de peau sont très bizarres, présentant des couleurs assez peu réalistes. Le public quand à lui est mi-figue raisin, proposant des modèles 3D légers au premier rang, et des images fixes dans les rangs suivants. Un peu chiche pour un jeu next-gen tout de même.

Pour ce qui est du cœur du jeu, nous avons droit à une belle mise à jour avec ce nouvel opus. La durée de pression des touches influence la force et le timing de vos coups, dont la palette a été étendue. Les coups en bout de course ainsi que les retours désespérés sont plus faciles à placer. Les animations sont d’ailleurs très bien faites, particulièrement sur les contre-pieds. La tendance au plongeon du personnage est par contre passablement irritante pour le joueur débutant, mais après un petit temps d’adaptation, on comprend les subtilités de contrôle et l’on s’amuse à faire courir le joueur d’en face. Le jeu à l’air solide sur la durée, avec un multi-joueurs à toute épreuve, comme ses illustres aînés. Des mini-jeux sont également présents, permettant d’améliorer sa technique. Au final, le jeu nous a plutôt fait bonne impression, proposant des graphismes très corrects et une maniabilité au poil au bout de quelques heures.


L’autre titre qui nous intéresse, le gros morceau, c’est Virtua Fighter 5. Le jeu de combat de Sega nous revient dans sa version Next-Gen. Et ça se voit. Le jeu est incroyablement beau pour un titre de lancement. C’est certainement la meilleure démo technique de la PS3 aux côtés de Motorstorm. Les personnages sont très bien modélisés, les décors fouillés, les textures pour la plupart sont très réussies. L’animation des vêtements est criante de vérité, et les mouvements des combattants fidèles aux arts qu’ils pratiquent. Un vrai bonheur pour les yeux d’amateurs d’arts martiaux comme pour les néophytes. Ce nouvel opus accueille d’ailleurs deux nouveaux persos : El Blaze le catcheur mexicain et Eileen, pratiquante d’une variante de Kung-Fu, le Kou-Ken. Au niveau du maniement, le jeu est toujours aussi rigide pour le débutant, mais toujours aussi riche une fois l’étape de l’apprentissage passée. Un système d’esquives à d’ailleurs été ajouté, seule véritable nouveauté en termes de gameplay. Virtua Fighter est devenu le jeu incontournable des salles d’arcade japonaises grâce à son côté très technique, son sens du timing, parfois à la frame près. Cette raison est invoquée par les développeurs pour justifier l’absence de combat en ligne sur la version PS3, ce qui est regrettable. On espère vivement que la version 360 corrigera le tir à ce niveau-là. Mis à part cette mise à jour graphique, on reste en terrain connu. Le jeu reprend les bases instaurées par son prédécesseur, avec les modes classiques tels que l’arcade, le versus, ainsi que le Dojo et le mode Quête, très complet. On peut également personnaliser son personnage avec de nouveaux costumes, accessoires et autres artifices. Il y a donc de quoi faire.

Au final, Sega nous propose deux jeux solides dans leurs domaines respectifs, et sur les deux supports Next-Gen, histoire de contenter tout le monde. Reste à voir les changements apportés à la version 360 de Virtua Fighter 5, prévue pour cet été dans nos contrées.