Présentation de Superstars V8 Racing

Introduit par la charmante Francesca et son acolyte de Black Bean, Superstars V8 Racing est un produit 100 % italien. On nous affirme d’entrée de jeu et à notre grand étonnement que le titre présenté aujourd’hui ne peut pas se vanter d’un contenu phénoménal. En revanche, les représentants aujourd’hui devant nous soulignent avec ferveur la qualité de leur soft. Sans omettre de nous rappeler que Superstars V8 Racing se targue d’une licence exclusive, ce qui fait de lui l’unique titre pouvant exploiter le championnat automobile en question, et par conséquent limiter les concurrents. Un choix qui se comprend mais qui, selon nous, n’empêchera pas les joueurs de comparer ce jeu de course avec ses homologues les plus sérieux tels quel les Gran Turismo ou Forza Motorsport. Loin d’être un navet, du moins au niveau visuel, Superstars V8 Racing s’offre à nous pour une première prise en main et un aperçu plus concret du contenu.

Développé dans l’optique de « l’accessibilité pour tous », le nouveau titre de Milestone propose trois modes de conduite à savoir un style arcade, un autre simulation et enfin un dernier à la frontière entre arcade et réalisme. Aujourd’hui, seul le mode arcade est disponible. Une bonne douzaine circuits aux tracés fidèles sont de la partie tels que Monza, Vallelunga, Magione, Varano etc. Surprise lors de la sélection des véhicules : ce sont avant tout les pilotes qui sont à l’honneur, chacun rattaché à son véhicule de prédilection. On retrouve alors plusieurs Audi de même apparence, rejoint par les BMW et les Jaguar principalement au premier plan devant de discrètes Lexus et Chrysler. Le choix du pilote n’a en revanche aucun impact sur la conduite. Au volant d’une Audi 4 roues motrices de 430 chevaux, rendons-nous sur la ligne de départ de l’autodrome de Valencia.

Les premiers screenshots du jeu reçus la veille de notre présentation offraient un visuel des plus agréables, et la démonstration d’aujourd’hui vient confirmer nos impressions. Malgré une teinte jaunâtre sur l’ensemble des tracés (dû à un titre encore en développement), le moteur graphique fait son effet. La physique, du même acabit, laisse entrevoir quelques détails sympathiques comme la crasse s’accumulant petit à petit sur les ailes de la voiture, ou encore les dégâts visibles. On peut en revanche souligner l’impression de vitesse qui n’est pour l’instant que peu convaincante, à l’image d’une bande-son assez inégale. Connaissant Milestone, le Superstars V8 Racing devrait subir les corrections qui vont bien d’ici sa sortie fin juin 2009.

Au niveau de la maniabilité, le jeu de course se défend mais n’offre pas des sensations à la hauteur de la concurrence, du moins pour l’instant. On regrette en revanche de devoir se limiter à la manette PS3 / Xbox 360, le volant se prêtant si bien à de tels titres. Un œil avisé remarquera en revanche que l’I.A. n’est pas en reste : elle évite de défoncer l’arrière de votre engin et profite de vos faiblesses pour vous dépasser, par exemple, à l’intérieur d’un virage,
sans oublier de se goinfrer de l’aspiration offerte par les adversaires en tête.


C’est l’heure des adieux, et après quelques poignées de main, les conclusions se livrent bataillent dans nos cerveaux en surchauffe. Malgré quelques détails gênants, à savoir l’impression de vitesse mal ressentie et un décor tout de jaune teinté, les premières impressions sont loin d’être désagréables. En espérant que les quelques défauts cités soient corrigés avant la sortie du titre – prévue pour juin 2009 – il y a de bonnes chances que les amateurs de voitures musclées y trouvent leur compte.