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Publiée le 21/05/2007 à 00:05, par X.²

Présentation de Stuntman Ignition

C’est presque les yeux bandés que THQ nous a conduit à la conférence de presse dédiée au jeu Stuntman Ignition sur XBox360 et PS3. Voilà comment tout est arrivé… Un bus nous prend et nous dépose à « CASCADEVENTS », le parc à cascades de Barbizon en région parisienne. S’en suit la présentation du jeu par le producteur importé tout droit du Texas, rapide démonstration et interview du bonhomme, puis nous arrivons enfin dans la salle de jeu. Une petite heure de test, et nous voilà repartis pour des cascades cette fois. Véritables celles-ci… Quelques dérapages par-ci par-là, un petit passage sur deux roues, et une course poursuite plus tard, nous voilà en route pour un bon restaurant. Globalement, l’animation autour du jeu était bonne, mais quelles impressions nous a laissé le jeu ?

Stunt quoi ?Retour au sommaire
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Ca va être très douloureux
Commençons ce tour d’horizon par le mode solo. Ce dernier se fait sous la forme d’une carrière. On est dans la peau d’un cascadeur professionnel venu faire son boulot à Hollywood. Le jeu se découpe en six films qui comportent chacun six scènes qui requièrent vos services. Donc trente-six missions au total. La difficulté augmente à chaque scène. Et là où Stuntman premier du nom a échoué, Ignition lui propose un système qui devrait ravir les néophytes et les confirmés, explications.


Pour réussir une scène il faut la finir. Dans Stuntman sur PS2, si l’on manquait une figure, la scène était à refaire, et autant dire qu’il fallait du temps, de la patience et du courage pour faire toutes les scènes du jeu. Dans Ignition, ils ont simplifié le système. A chaque erreur, une belle croix rouge apparaitra mais la mission (scène) continuera. Vous pourrez faire cinq erreurs maximum dans la scène, et vous aurez cinq essais pour la faire entièrement. Et là encore, en cas d’échec, le mode facile se débloquera automatiquement et vous proposera deux nouveaux essais pour réussir la scène. Si malgré tout vous ne réussissez pas à remplir tous vos objectifs, vous aurez le droit à de jolis noms d’oiseaux de la part du réalisateur, et cela va sans dire, votre licenciement. Ne prenez pas peur non plus, sous le nom de licenciement, comprenez recommencer le film à zéro. Mais en arriver là demande beaucoup d’efforts. Il va falloir vous battre pour réussir à vous faire virer !
Hardcore gamers rassurez vous, Paradigm Entertainment a aussi pensé à vous. Si finir les missions devient accessible au commun des mortels, finir le niveau avec les cinq étoiles n’est pas chose aisée. Un système de points a été mis en place de manière récompenser les plus fous d’entre vous. Plus vous avez de points à votre compteur, plus vous avez d’étoiles, et plus vous avez d’étoiles, plus vous êtes content. La façon de gagner des points dépend directement de votre conduite. Plus vous tentez des figures acrobatiques non imposées, en suivant bien évidement le scénario, et plus vous serez récompensé. Ensuite vous pourrez flatter votre égo grâce au XBox Live ou au PlayStation Network en exhiber vos scores au monde entier. Réjouissez-vous car vous en tirerez une grande fierté mais rien d’autre.


Une fois votre scène terminée, vous pourrez regarder le ralenti, qui en fait vous montre ce que donnera la scène une fois montée. Le producteur du jeu nous a parlé d’un hypothétique mode Réalisateur comme dans le premier opus du jeu, mais rien de concret si ce n’est qu’on en saura plus dans pas longtemps.


Il se lance…Retour au sommaire
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Un mode multi presque prenant
Nous avons pu tester deux films différents qui contenaient deux missions chacune en solo : Overdrive et Strike Force Omega.
Dans la première scène d’Overdrive, on conduit une moto, genre Harley, et on tente plus ou moins d’échapper aux flics. Dans la deuxième mission, le cascadeur est à bord d’un camion de pompier, et il échappe aux flics aussi, mais si avec la moto on a tendance à éviter tout contact, on préfère tout casser avec le camion et ce qui est nettement plus jouissif, surtout en pleine ville !
Strike Force Omega nous emmène dans des pistes plus poussiéreuses où sont cachées des bases secrètes. Aux commandes d’un buggy ou d’un véhicule qu’il est impossible de nommer mais qui ressemble à un vaguement à un hummer, de jolies cascades vous attendent.


Stuntman Ignition est servi par des graphismes corrects pour de la next-gen, et par un effet de chaleur bluffant. Se balader dans la poussière poursuivi par un hélicoptère avec des bombes qui pètent de tous les côtés devrait faire monter votre adrénaline comme les cookies de grand-mère !


Petite nouveauté au menu : les quatre modes multi-joueurs, à savoir le Stunt Tournament, le Movie Challenge, le Backlot Race, et enfin le Backlot Challenge. Sous ces termes barbares se cachent en fait des courses que nous avons testées en LAN mais qui sont aussi jouables sur le Xbox Live ou le PlayStation Network, et qui sait, peut être les deux ensemble ! Mais ne nous emballons pas…
Le Stunt Tournament vous mettra en compétition avec d’autres joueurs sous forme de ghosts et le but du jeu sera de glaner plus de points que les autres joueurs pour gagner la partie, tout en suivant les indications du réalisateur. Les autres modes ressemblent beaucoup à du Destruction Derby. Vous faites la course aux points grâce aux figures que vous enchaînez. Et le plus rigolo c’est qu’en rentrant dans les autres voitures, vous leur volez leurs points. Du coup le multi tourne vite au carambolage généralisé. Les courses et les bonus se débloquent au fur et à mesure que vous progressez dans le mode carrière, rien de très original de ce côté là.

tombe
Faut avoir l'estomac bien accroché
Tout ça c’est bien beau à dire, mais manette en main, ça donne quoi ? Ben pas grand-chose en fait. En solo, la moto fait peine à voir. La conduite n’est pas fluide du tout, le cascadeur tourne le guidon mais ne se couche pas ou peu. Il faut vraiment forcer la dose pour qu’il se rapproche du sol, et là encore, on le croirait monté sur un ressort. Très dommage, surtout que le but du jeu est de nous faire faire les cascades de plusieurs films. Pour que ce soit crédible il faudrait des animations réalistes, même pour un jeu d’arcade. De ce côté-là, c’est raté. A bord des voitures, les animations sont mieux faites, mais la maniabilité est toujours aussi hasardeuse. On se surprend de temps en temps à réussir un passage serré entre deux voitures tout en enchainant un dérapage et un saut, alors que la seconde suivante, un simple virage nous envoie dans le décor. Paradigm Entertainment devrait envisager de sérieuses corrections à ce niveau là.


De plus nous n’avons pu tester que quatre missions. On prend plaisir à réussir ses cascades, mais pendant combien de temps ? A cette question, la seule réponse possible est : ça dépend du type des missions. Les deux missions d’Overdrive et celles de Strike Force Omega se ressemblaient dans leurs objectifs : taper ici, déraper là, passer entre ces voitures, frôler ce camion. On a vite fait le tour, et ça lasse assez rapidement. Mais encore une fois, ce n’était que la preview, nous n’avons aucune idée de ce à quoi peuvent ressembler les autres films. Quand au mode multi, on a vite l’impression de se retrouver dans du réchauffé de Destruction Derby tant les cascades importent peu. Au final on se retrouve à se rentrer dedans pour se piquer des points, ce qui s’avère sympa au début, mais qui lasse rapidement. On évitera de parler des bugs qui se débrouillent bien pour nous bloquer le chemin de manière radicale en haut d’un tremplin…


On en retient quoi alors ?Retour au sommaire
on-retient-quoi-alors
C'est pas très beau...
Au final nous avons eu entre les mains un jeu avec beaucoup d’ambition, beaucoup de promesses, qui à notre grand regret ne sont pas, pour la plupart, tenues. Cela dit il ne s’agissait que d’une version preview. Croisons les doigts pour que THQ et Paradigm Entertainment mettent le paquet et enlèvent ces maudits bugs tout en corrigeant la maniabilité. Croisons aussi les doigts pour que les missions soient variées et qu’on évite de faire le tour du jeu en quelques heures. Quoi qu’il en soit Stuntman Ignition se place bien au dessus de son grand frère, mais reconnaissons que ce n’était pas bien difficile.
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