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Publiée le 15/02/2008 à 00:02, par Yogii

Présentation de Sega Superstars Tennis

C’est au premier étage d’un resto chic, à deux pas des Champs-Elysées, que Sega a donné RDV à la presse pour dévoiler Sega Superstars Tennis. Une présentation brève, mais intense, sur le jeu de tennis complètement déjanté mettant en scène les personnages les plus marquants de l’éditeur japonais. Premières impressions.

Spéciale dédicace aux old school gamersRetour au sommaire
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Vous allez rapidement adopter cette grosse étoile jaune sous votre perso...
Deux hommes, tout droit sortis d’une série B anglaise (le petit bien nourri et le grand maigre aux lunettes teintées), nous font une petite visite guidée de la dernière création de Sega. Steve (le grand), producteur de SEGA Superstars Tennis, décrit et explique le jeu, Travis (le petit, responsable du design), nous fait faire le tour du propriétaire manette en main. La première chose qui vient à l’esprit quand on prend en main SST, c’est que le jeu s’adresse clairement aux joueurs de l’ancienne génération. Bien sûr, Travis et Steve corrigent tout de suite la remarque en avançant que le titre veut toucher « toutes les générations de gamers ». Mais quand on scrute la liste des personnages du jeu, celui qui est resté plongé dans un sommeil vidéoludique durant ces vingt dernières années risque d’être un peu perdu dans l’univers de SST. Au hasard, vous pourrez choisir : Alex Kidd (des aventures homonymes), Beat (de Jet Set Radio), Ulala (Space Channel 5), AiAi (Super Monkey Ball), Amigo (Samba De Amigo) pour ne citer qu’eux.

Mais n’oublions pas tous les héros des aventures de notre hérisson bleu préféré, Sonic. Ainsi, Dr Eggman, Tails, Shadow, et bien d’autres encore seront de la partie. En tout, ce ne sont pas moins de 16 tennismen potentiels qui seront disponibles, dont la moitié à débloquer. Et pour que vous ne preniez pas toujours le même perso, Sega a donné des pouvoirs spécifiques à chacun de ses protagonistes. J’allais omettre de le préciser, mais SST reste un jeu où la petite balle jaune est au centre des débats. Les similitudes avec Virtua Tennis 3, produit par les mêmes studios, ne sont pas cachées par nos deux présentateurs : « Ceux qui connaissent VT3 ne seront pas dépaysés, les touches sont les mêmes ». Excepté pour ce qui concerne les pouvoirs, évoqués plus haut. Chaque perso a sa propre botte secrète, qui peut être déclenchée d’une simple pression sur la gâchette gauche, une fois que la grande étoile jaune située sous votre joueur apparaît.


Virtua Cop et House of The Dead à l’honneurRetour au sommaire
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Beat dans le monde de Nights, une association assez improbable.
Et là, c’est la panique. Parce quand vous vous retrouvez avec un poids de 100 tonnes sur la figure, ou bien que la balle se met à faire des zigzags insensés, difficile de rester dans la partie. Globalement, de ce que l’on a pu voir comme super pouvoir, tous sont plus barjots les uns que les autres. Certains sont assez similaires, la majorité consistant à donner à la balle une trajectoire instable. Les références à l’univers de chaque héros sont bien restituées à travers ces armes spéciales, mais également à travers les différents terrains de jeu. Chaque titre emblématique possède son court de tennis, avec l’ambiance et le décor qui va avec : Sonic The Hedgehog (le premier), Nights, ChuChu Rocket, Puyo Puyo et d’autres. Mais le titre compte aussi des terrains de jeu qui font ressurgir de tout autres souvenirs : House of The Dead (qui utilisera un autre nom pour des raisons de droits d’auteur), ou encore Virtua Squad, copie de Virtua Cop, véritable référence historique en matière de shoot sur arcade.

Ces thèmes seront particulièrement exploités par les mini-jeux. Car soucieux de donner un peu plus de profondeur qu’un simple jeu de tennis, Sega s’est lancé dans la création d’une foule de jeux « casual », liés au tennis ou non. Par exemple dans House of The Dead, vous devrez dégommer un maximum de méchants tueurs qui apparaîtront derrière des murs, au-dessus de cartons ou derrière une porte, à l’aide de votre raquette et de votre balle. Le tout dans un temps limité, avec des objectifs chiffrés à chaque fois. Des missions qui vous permettront de débloquer les personnages non accessibles au démarrage du jeu, mais qui prendront toute leur ampleur en multi. C’est d’ailleurs le sentiment majeur qui se dégage de ce premier essai de SST : c’est en multijoueurs que vous vous éclaterez le plus. Que ce soit lors des missions ou même en disputant un simple tournoi, le plaisir sera décuplé, s’il est partagé avec quelqu’un d’autre que l’IA.

La jouabilité en ligne devrait être calquée sur celle de Virtua Tennis 3, permettant aux détenteurs de Xbox 360 et de PS3 de s’affronter, mais aussi aux curieux d’observer un adversaire en plein match avant de le défier. Graphiquement, le titre ne créera pas de surprise. Si la version que nous avons eue en main n’est bien évidemment pas définitive, SST semble un peu trop scintillant, notamment lors des cinématiques. Et ce malgré des décors riches et variés. Mais le plus gros défaut du jeu – à mettre au conditionnel bien sûr – demeure ses temps de chargements, extraordinairement longs. Comme à l’accoutumée, les représentants de Sega nous ont promis que la version finale corrigerait cette grosse erreur, le sourire en coin et l’accent (de Sheffield) à couper au couteau. Espérons-le.
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