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Publiée le 23/06/2009 à 00:06, par Zick

Présentation de Risen

Le mois dernier DeepSilver nous invitait à découvrir pour la première fois le prochain titre des allemands de Piranha Bytes (PB) : Risen. Les créateurs de la série Gothic ont donc travaillé pendant près de trois ans sur un nouvel univers qui n’est pas sans rappeler les meilleures références du jeu de rôle. Un scénario torturé impliquant plusieurs factions, des temples mystérieux et un espace de jeu se déroulant sur une île. Vous avez dit Morrowind ? Explication.

Un monde sans DieuxRetour au sommaire
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Le monde de Risen est bâti sur un univers Heroic Fantasy relativement classique. Depuis près d’un millénaire les Dieux ont été chassés par un puissant magicien. Et depuis cet évènement nommé « le cataclysme », le monde a été envahi par la magie mais aussi par de puissantes créatures démoniaques. Afin de lutter contre l’apparition de ces créatures, une organisation dénommée l’Inquisition s’occupe de traquer ces monstres et de les tuer. C’est dans ce contexte qu’on devine chaotique qu’apparaît l’étrange île de Risen. Habitée depuis plusieurs années par les hommes, il s’avère que d’anciens temples émergent subitement et étrangement de la terre, que des créatures démoniaques se font de plus en plus nombreuses et il semble que le volcan qui surplombe l’île soit à deux doigts d’entrer en éruption. Afin d’enquêter sur ces étranges évènements et rétablir l’ordre, un inquisiteur est envoyé sur l’île. Sa première décision est de fermer les frontières et d’interdire à tous les autochtones de sortir des villes. Et le joueur dans tout ça ? Il a le malheur de s’être échoué sur l’île interdite et d’y accomplir son destin.

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Les premiers pas sur l’île de Risen sont d’ailleurs des plus agréables. Fort de leur expérience sur Gothic 3, PB semble une fois de plus avoir mis le paquet sur les environnements pour réaliser un jeu aussi immersif que ses anciens titres. Les décors que nous avons pu apercevoir, qu’ils soient urbains ou végétaux, sont de toute beauté, et dégagent une impression constante de vie. Forêt tropicales, marais sordides, montagnes escarpées, villages à résonnance méditerranéenne, le dépaysement est assuré. Un système de météo dynamique a aussi été implanté dans le jeu permettant de partir à l’aventure sous un soleil de plomb ou de chasser des gobelins sous une pluie battante. Le plus beau finalement dans tout ça, c’est qu’il n’y aura aucun temps de chargement une fois le jeu lancé. Et comme cela ne suffisait pas, les pointilleux développeurs de PB nous ont assuré que chaque élément du jeu a été posé à la main afin que le tout soit parfaitement cohérent. Ainsi, chaque caverne, chaque fossé, chaque piège vicieux et chaque coffre présent dans le jeu est le fruit d’un choix minutieux du studio allemand. Un sens du détail qui participe un peu plus à l’immersion dans cet univers bien particulier et qui promet de longues heures de découverte. Plus que l’aspect graphique, l’intelligence artificielle des PNJ a été prévue pour coller aussi à l’heure du jour. Ainsi, la vie dans un temple de l’inquisition est rythmée par le parcours du soleil. Dès sept heures du matin les aspirants débutent l’entraînement au bâton tandis que le forgeron commence sa journée. Des horaires dont il faudra tenir évidemment compte pour les quêtes. On ne demandera pas, par exemple, au forgeron de nous forger une épée à deux heures du matin… On peut en revanche en profiter pour vérifier dans son coffre que les affaires marchent bien.

Un Gothic qui ne porte pas son nom ?Retour au sommaire
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C’est justement l’occasion de revenir un peu plus sur le héros. Tout comme dans Gothic 3 il n’y aura ni création, ni personnalisation de son avatar. On commence avec un héros pré-existant et il est ici hors de question de lui choisir un passé, une classe, un sexe, une apparence ou encore une race (c’est un humain). Ses spécialités ne seront pas déterminées dès le début de l’aventure mais par les choix des instructeurs et des points dépensés dans ses caractéristiques. Pour faire un voleur par exemple, il faudra développer suffisamment son agilité et apprendre auprès de différents maîtres l’art de l’infiltration et du vol. Jusqu’à six niveaux de compétence sont disponibles dans chaque talent et ne seront déblocables qu’avec un niveau général minimum et quelques pièces d’or. Des niveaux qui seront indispensables pour parvenir jusqu’à certains lieux. Aussi ouvert que puisse être Risen, ne comptez pas par exemple faire face à l’inquisiteur sans un certain niveau de combat à l’épée ou de spécialisation dans les arcanes. De même certaines bestioles surpuissantes ne pourront être tuées qu’avec une certaine expérience du combat. Un bon moyen de bloquer certaines zones de fin. Si ce procédé peut sembler un tantinet artificiel, on sent pourtant que les développeurs ont tout fait pour ne pas faire de Risen un RPG aussi bateau que Oblivion. Quand un PNJ donne une quête par exemple, il n’y aura aucune flèche d’indication pour montrer le chemin à suivre. Au joueur de mener son enquête et d’explorer les environs pour trouver le bon endroit. Et tant qu’on parle des quêtes, sachez que celles-ci auront un impact sur le développement de l’aventure. A la manière d’un The Witcher, les actions du joueur devraient avoir des conséquences sur le long terme.

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Il y a encore beaucoup de chose à dire sur Risen. On pourrait encore parler longuement du moteur physique qui permettra quelques actions osées grâce au sort de télékinésie, du système d’artisanat et d’alchimie qui demandera de farmer pour se créer des potions ou d’améliorer son matériel ou encore de l’absence de manichéisme du jeu (mais aussi de tout système de karma) qui permettent d’être un fieffé salaud quand ça nous arrange. Mais finalement, si Risen s’annonce solide grâce à ses graphismes, son scénario, son ambiance ou encore la surface généreuse de l’île, on ne peut s’empêcher d’éprouver un sentiment de déjà vu. Risen a beau posséder un nombre certain d’atouts, il manque la petite touche d’innovation, de fraîcheur qui ferait de lui un jeu excitant à attendre. Ca ne gênera sûrement pas les fans de la série Gothic ou les aventuriers d’Oblivion, mais quand on sait qu’un certain Dragon Age : Origins risque de se pointer en même temps que Risen, il faudra un moment ou un autre faire un choix…

Pendant ce temps… sur Xbox 360Retour au sommaire
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Dernier point avant de clore cette présentation, nous avons vu deux versions du jeu : une sur PC et une sur Xbox 360. Deux versions qui possèdent le même moteur graphique et qui devraient être en tout point identiques, si ce n’est que les développeurs diffèrent. C’est en effet le studio français de Wizarbox qui s’occupe du portage sur Xbox 360 tandis que les allemands de PB se chargent de l’avancement du projet sur PC. Et nous passons rapidement sur la version Xbox 360. Si Deepsilver nous l’a montré, c’est essentiellement pour nous prouver que cette version console existe… mais que d’un point de vue technique, elle est encore très loin de la version PC. Wizarbox travaille actuellement d’arrache pied sur l’optimisation technique du titre sur la console de Microsoft et la version montrée lors de cette présentation était tellement loin de la version PC (anti-aliasing inexistant et frame-rate asthmatique) qu’on attendra de voir une version plus avancée pour la juger. Quoi qu’il en soit, Deepsilver nous assure que le contenu sera le même que sur la version PC et que ces soucis ne sont que temporaires.
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