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Publiée le 17/08/2007 à 00:08, par froggys

Présentation de Nervous brickdown

Pour son tout premier projet, la société naissante Arkedo a fait le pari de développer un casse-brique. Un choix risqué que beaucoup ont accueilli avec scepticisme. C’est vrai que le genre est éculé et sonne le déjà-vu, tant avec la DS que sur les autres consoles. Pourtant, plus le projet avance et plus le résultat s’annonce enthousiasmant. Se pourrait il que Nervous Brickdown ait quelque chose en plus ? C’est en quête de réponses que nous nous sommes rendus à sa présentation dans les locaux des développeurs.

Mais pourquoi est il si différent ?Retour au sommaire
mais-pourquoi-est-il-si-different
Avec le sous marin on doit sauver les personnages avant qu’ils ne se noient
Lorsque le jeu démarre, le menu principal arbore un design cartoon dés plus attrayant. Tout en lançant le mode arcade, le démonstrateur Arkedo en profite pour nous expliquer l’organisation de son jeu : « Nous avons voulu prendre le casse-brique et l’exploser dans tous les sens ». Dès lors on doit s’attendre à une explosion de découvertes et de surprises en tout genre. C’est simple et rapide, notre curiosité s’éveille. Pourtant, dès que la première partie se lance on reste dubitatif. Le mini-jeu est un simple arkanoid-like amélioré. On rencontre des couleurs flashy, des obstacles aux formes biscornues et des briques aux comportements bizarres mais le principe est le même : une raquette fixée à un axe doit rattraper une boule et l’envoyer contre des briques destructibles. Entendons-nous bien, le jeu semblait amusant mais on était loin du feu d’artifice promis. Avant de crier au scandale sachez que le présentateur s’est arrêté pour nous expliquer la raison qui les a poussé à faire ce choix. Prendre ce mini-jeu pour commencer leur titre est un moyen de faire plaisir aux fans et d’introduire en douceur les casuals gamers. Les véritables ingéniosités viendront après, dès le deuxième monde.
Il en profite pour nous expliquer l’agencement de Nervous Brickdown. Le titre est organisé en dix mondes, dont un boss, qui sont eux-mêmes divisés en dix niveaux. Et ça ne s’arrête pas là, tous les trois niveaux on change d’ambiance. Le monde de Curve par exemple, propose trois parcours de mini golf ( les trois premiers niveaux) sur un terrain verdoyant avec un club de golf pour frapper la balle. Les trois niveaux suivants prennent place dans une cuisine, un croissant en guise de raquette et des gâteaux pour briques. Tout arrive sans que l’on s’y attende, l’attention et le plaisir pourraient donc bien durer.


On se réinstalle pour découvrir le deuxième monde, intitulé Paper. Un cahier d’écolier apparaît avec des tâches au centre qui cachent un dessin. On comprend rapidement que l’objectif est d’éliminer ces indésirables, à l’aide de la boule et de la raquette. Il est de bon ton de préciser que dans ce monde, le joueur sera invité à dessiner sa propre raquette. Un niveau enthousiasmant et qui laisse présager les véritables qualités de ce Nervous Brickdown : une musique addictive, des magnets décoratifs qui obstruent le passage et des petits personnages à colorier à l'aide du stylet. Et chaque niveau a sa particularité, variant à la fois les environnements et les plaisirs. Avec Speed, par exemple, la boule devient un rayon laser et les briques, des néons alors que dans le monde Water, la raquette devient un sous-marin, le but étant de sauver des gens de la noyade en faisant tomber les blocs ! Mention spéciale à Rétro qui impose plusieurs jeux en simultanée (jusqu'à trois en même temps) : l'écran tactile étant occupé par un ou deux casse-briques alors que celui du dessus propose de faire avancer un petit personnage de dessin animé.


Le monde Fou de Nervous BrickdownRetour au sommaire
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Un univers tout mignon tout plein pour le mode Switch
La carte maîtresse de Nervous Brickdown reste donc son incroyable variété, tant dans son design que dans les situations qu'il propose. Si l'on démarre dans des décors rétro qui ne sont pas sans rappeler Space Invaders, il suffit de quelques minutes pour côtoyer un style plus moderne, inspiré des mangas. Chaque monde a sa personnalité propre, conférée par une direction artistique et une musique particulières. A ce sujet, les développeurs d'Akedo ont vraiment mis un point d'honneur à réussir la bande son du titre. Ainsi, le jeu propose à la fois des thèmes à la Loco Roco mais aussi des musiques électroniques. Chaque rythmique étant adaptée à la situation, à l'écran. Ainsi, lorsque l'on se retrouve dans une mare avec des grenouilles, la mélodie évoque la nature alors qu'une partie plus « shoot'em up » proposera un accompagnement sonore plus bruyant. La musique est si importante dans Nervous Breakdown qu'il sera possible de débloquer des bonus dont un réveil avec la bande son.
Si le jeu innove sur la forme, il demeure dans son essence un casse-brique classique.

Nous avons d'ailleurs pu essayer le jeu et si le gameplay reste convenu et sans réelle prise de risques, il demeure vraiment plaisant. Une multitude de petites idées permettant une véritable cohérence entre l'univers traversé et le résultat à l'écran. Souffler sur des hélices pour ouvrir des portes, ressentir la gravité de la balles et les vallonnements du terrain sur le parcours du mini-golf, avoir sa boule ralentie sous l'eau...
En terme de jouabilité, le jeu reste simple comme bonjour puisque le stylet sert à sélectionner la raquette et à l'orienter. La plupart du temps, elle ne se trouve pas sur un axe, ce qui permet de la déplacer dans l'espace. A première vue, les possibilités offertes par l'écran tactile ont donc été respectées et pour une fois, on ne se plaindra pas du manque d'exploitation du support.
La grande force du jeu reste son incroyable accessibilité. Intuitif, tout a été conçu pour ne pas décevoir les pros mais également contenter les débutants. Pour ne pas rebuter ce nouveau public, les développeurs ont eu l'idée géniale de permettre aux mondes de se débloquer d'eux-mêmes, si toutefois un utilisateur venait à ne pas toucher à sa console pendant plusieurs jours, agacé par son incapacité à ne pas réussir à avancer. Une excellente initiative qui plutôt que de mâcher le travail au joueur, lui donne une réelle envie de poursuivre. Le gamer quant à lui, envoûté par la force addictive du jeu ne devrait pas le lâcher de sitôt et ainsi ne jamais bénéficier de ce type de largesse, le poussant à persévérer comme à son habitude
Pour finir, le mode multi est le mode le moins travaillé. Il semble honnête mais reste trop en retrait. Néanmoins, il propose la coopération entre deux joueurs et en share game. Ils devront casser des briques à l’infini pour faire le meilleur score.


Notre quête de réponses n’aura pas été vaine et finalement Nervous Breakdown semble avoir quelque chose en plus. Des ambiances diversifiés et attractives, un gameplay simple mais efficace et des musiques addictives. Bref un condensé de bonne humeur et de stress agréable à ressentir. Un jeu très plaisant à manipuler qu’il nous tarde de tester.
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