Présentation de Nail'd

La parti pris de Nail’d est la vitesse. Le jeu se concentre sur cette sensation décoiffante pour en faire son argument de vente principal. Ainsi, on ne trouve aucune figure à réaliser dans Nail’d malgré les hauteurs impressionnantes qu’atteignent les pilotes sur leurs engins. Dommage, mais c’est comme ça. Seul le wheeling est disponible en guise de fantaisie. Toutefois, le joueur n’est pas inactif durant ses envolées mécaniques. Sur la piste ou dans les airs, on garde le contrôle de son véhicule pour le diriger à tel ou tel endroit. Car les circuits de Nail’d, au nombre de 18 et serpentant dans quatre environnements bien distincts (canyons, montagnes, verdure...), offrent tous plusieurs tracés pour se rendre sur la ligne d’arrivée. On peut donc varier les plaisirs durant la course et essayer divers passages pour s’octroyer la victoire. Mais méfiance car le décor pourrait vous jouer des tours. Si certains éléments dynamiques ne sont là que pour vous faire une petite frayeur, d’autres viendront couper court à votre lancée.

Comme ce train, que l’on peut éviter de différentes manières, en sautant dessus, au travers d’un wagon ouvert, en passant juste devant si l’on est assez rapide ou carrément sous les rails, libre à vous. Par contre il va falloir vite vous décider car à la vitesse où trace votre quad ou votre motocross, la réflexion n’a pas franchement sa place. Manette en main, les sensations de vitesse sont plutôt bonnes, même sur une version non finalisée. La prise en main est immédiate, il ne suffit que de quelques secondes pour être dans le bain. Une gâchette pour accélérer, l’autre pour freiner (pour peu que vous vous en serviez) et une touche pour enclencher le turbo. La jauge de ce dernier se remplit en fonction de vos exploits sur le circuit (sauts, atterrissages sur un concurrent, sortie de route provoquée par le joueur...) pour être ensuite utilisé à bon escient. Les plantages et retour sur piste violents ne sont pas rares mais pas très pénalisants non plus. Lors de la démonstration, il nous a été précisé que le niveau de difficulté était réglé sur facile. On veut bien le croire tant on a peu de mal à rattraper l’adversaire qui ne manque pas une occasion de se foutre dans le décor.

Techniquement il faudra attendre une version plus avancée pour se faire une réelle idée. En l’état le framerate n’est pas stable et il devrait plafonner à 30 FPS sur consoles, dans les 60 sur PC. On nous promet d’ailleurs une version plus belle sur PC que sur PS3 et Xbox 360 avec des textures plus fines par exemple. Sur la version 360 que nous avons approché, le décor est réussi bien qu’il défile à toute vitesse, la modélisation des bolides et des pilotes est convaincante. On pourra par ailleurs personnaliser son engin et son champion. Si l’humain aux commandes n’a aucune caractéristique propre influant sur la conduite, la machine, elle, bénéficie de statistiques modifiables en même temps que les pièces mécaniques (carénage, échappement etc) en plus de lui donner un nouveau look. De quoi s’offrir un rendu visuel unique pour briller en ligne avec le mode multijoueur qui nous est présenté comme le gros morceau du jeu. Reste à savoir ce que nous réservent les modes de jeu (en dehors de la course et du time attack) avant de se lancer sur les parties à 16 joueurs qui seront rythmés par de grands noms du rock et du metal, comme Slipknot, dès la fin octobre ou début novembre sur les trois plateformes concernées en espérant que Nail’d ne soit pas trop avare en contenu. A ce sujet, précisons que des DLC sont déjà planifiés et on devrait avoir droit à des morceaux de jeu payants et d’autres gratuits.