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Publiée le 24/06/2009 à 00:06, par NatasFH

Présentation de IL2 Sturmovik : Birds of Prey

La licence IL2 Sturmovik, chère aux joueurs PC amateurs de simulations aériennes, change de développeur et de plateformes par la même occasion. Gaijin Entertainment s’attèle donc à produire cet opus destiné uniquement aux consoles actuelles. Son éditeur, 505 Games, nous a conviés en Italie pour une approche de IL2 Sturmovik : Birds of Prey.

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Les puissances de l'Axe règnent sur les cieux, à vous d'y remédier.
Ce qui ne change pas dans IL2 Sturmovik : Birds of Prey c’est son cadre. Le titre revient une fois de plus sur la Seconde Guerre Mondiale, sur les fronts Est et Ouest, et ses plus grandes batailles : la bataille d’Angleterre, la Sicile ou encore le bombardement de Berlin. Les développeurs nous promettent une durée de vie conséquente grâce à une cinquantaine de missions aux objectifs variés. Aux commandes d’une douzaine de coucous (sur un total de 45 appareils modélisés dans les camps Alliés et des puissances de l’Axe) il nous faudra venir à bout de chasseurs véloces dans des dogfights nerveux ou encore bombarder des cibles allant des villes et leurs lieux stratégiques jusqu’à la DCA ennemie pour ouvrir un passage aux renforts. D’autres surprises nous attendent dans la version finale du jeu.

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Ce genre de panorama donne des de furieuses envies de destruction massive.
Pour parvenir à nos fins une fois sur le théâtre des opérations, plusieurs armes sont à notre disposition en fonction de l’avion piloté. Mitrailleuses, tourelles, bombes et missiles sont au programme. Chacune de ces armes s’utilisent de manière différente et Gaijin Entertainment nous a concocté des réticules de visée adaptés. Très clairs, le premier coup d’œil suffit pour emmagasiner le fonctionnement de la chose. Les mitrailleuses usent de la croix classique en face du nez de notre appareil tandis que les bombes seront larguées grâce à une cible circulaire apparaissant au sol et virant au rouge lorsqu’elle survole une cible ennemie. Toutefois, ces options ne seront disponibles que dans le mode arcade, au même titre que la vue arrière, indisponible dans le mode simulation, beaucoup plus restrictif et prenant en compte l’altitude, la vitesse et l’état de dégradation de notre avion.

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Voici la vue cockpit, très immersive. Noté la qualité des décors au sol.
Ces différences notables entre les modes de jeu ne s’arrêtent pas là. Dans un souci d’exhaustivité et dans le but de toucher une cible très large, les développeurs ont pensé à de nombreux détails pour rendre l’expérience plus réaliste et pointue dans le mode simulation. Ainsi, la vue cockpit devient obligatoire, le pilotage se révèle beaucoup plus sensible et nettement moins permissif, tandis que le HUD (qui devrait être encore retouché) disparaît purement et simplement. Si le mode arcade vous informe de votre vitesse, vos réserves en munitions et carburants, le mode simulation abandonne totalement ces détails et nous laisse seuls au monde devant notre manche à balai. Même les instruments de bord ne fournissent pas ces renseignements de façon textuelle (juste des cadrans), la plupart de l’intérieur des avions n’ayant pas été modélisé de façon à coller totalement à la réalité. Mais alors comment se sortir de pareille situation ? Pour cela il faudra vous entraîner et apprendre les subtilités de chaque appareil dans un mode dédié avant de vous lancer dans les combats proprement dits. Une sorte d’école de pilotage à l’expérience qui renforce encore le réalisme de ce mode, le plus prisé de la série.

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Une aile intacte et réconfortante qui se perce de mille trous à la moindre rafale.
Heureusement, même si vous décidez de vous lancer corps et âmes dans les airs sans autre préambule, vos coéquipiers sauront vous épauler mais surtout vous offrir des chances de rester en jeu, même si vous êtes abattu. Diverses possibilités s’offrent à vous pour changer d’appareil pendant une mission selon les effectifs disponibles et le mode de jeu choisi. Comme le mode Tactical qui n’offre qu’une escadrille de quatre avions au joueur pour autant de « vies supplémentaires ». Pour garder tout ce petit monde en vie et vous offrir des chances supplémentaires de remplir vos objectifs, un système d’ordres basiques a été implémenté. Attaquer une cible précise, reprendre la formation, retraite… De quoi établir une stratégie à la volée en fonction des évènements survenus au cours de votre mission. Les conditions climatiques devront elles aussi être prises en compte pour ne pas partir en vrille et vous écraser au sol. On nous annonce sept conditions météorologiques différentes qui influeront directement sur l’approche à adopter pour sortir victorieux. Les nuages seront également une variable météorologique avec laquelle il faudra compter. Il est parfaitement possible de passer au-dessus d’une couche nuageuse pour bénéficier d’un moment de répit ou encore d’un couvert naturel en restant au même niveau et donc devenir invisible aux yeux ennemis. Ce n’est toutefois pas facile à mettre en œuvre tant la visibilité baisse dans de telles conditions. On salue d’ailleurs le travail des graphistes de Gaijin qui nous offrent des avions finement modélisés à partir de documents d’époque et autres informations techniques relatives à ces engins mythiques. Nos avions se dégradent au fil du plomb encaissé et les ailes se trouent comme les réservoirs qui se mettent à fuir une fois leur blindage traversé. Si IL 2 Sturmovik : Birds of Prey ne touche le sol qu’en cas de crash, le plancher des vaches a été l’objet d’un soin tout particulier pour le rendre réaliste et beau quelle que soit notre altitude. Ainsi, en s’approchant de près, on distingue parfaitement les arbres et bâtisses plantés ça et là tandis que les appareils en perdition ayant fini leur course en embrassant les champs restent en position et brûlent inlassablement. On peut même suivre la chute en piqué d’un ennemi jusqu’à sa rencontre forcée avec la terre ferme. IL2 Sturmovik : Birds of Prey s’annonce accessible à tous types de public, tout en améliorant certains aspects des titres précédents. Reste à voir si le mode simulation s’avère vraiment réaliste et aussi pointu que sur PC, le mode arcade étant franchement laxiste sur le pilotage. Birds of Prey ne connaîtra pas de version PC lors de sa sortie prévue au mois de septembre prochain, qui devrait être précédée d’une démo jouable sur Xbox 360.
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