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Publiée le 22/04/2007 à 00:04, par Nawen

Présentation Hour of Victory

C’est en Autriche que nous avons pu découvrir la plus récente version jouable de Hour of Victory, jeu d’action à la première personne basé pendant la Seconde Guerre Mondiale. Prévu pour cet été et disponible exclusivement sur Xbox360 le FPS de Midway tente de renouveler un genre qui a tendance à se reposer sur ses acquis.

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Le fameux téléphérique (si, si derrière!)
La campagne se déroulera pendant la Seconde Guerre Mondiale, vous devrez vous battre au nom de la liberté dans toute l’Europe et au Nord de l’Afrique, en Egypte entre autre. On ne peut pas véritablement juger de la profondeur du scénario pour n’avoir pas testé le soft sur la longueur, mais comme chacun sait les jeux de tirs à la première personne ne sont jamais réputés pour ce qu’ils ont à raconter.

La où Hour of Victory innove c’est qu’il vous proposera d’aborder la campagne de trois points de vus différents. Vous incarnerez selon vos envies Taggert, Major Américain spécialisé dans l’infiltration, Ross, un lieutenant Anglais spécialisé dans les assauts frontaux et enfin le Sergent Blackbull de l’US Army, spécialisé dans le tir au fusil sniper. Nous avons surtout pu voir Ross à l’œuvre dans un niveau enneigé comprenant un téléphérique et Taggert officiant dans les égouts.

Comme vous pouvez vous en douter chaque personnage bénéficie de capacités particulières qui lui sont propres. Ainsi Ross est particulièrement doué pour le corps à corps bourrin, il encaisse bien les dégâts et peut déplacer de gros objets pour progresser. Taggert, lui, est déjà beaucoup plus délicat, il aime tuer ses proies silencieusement voir dans le dos c’est encore mieux. Dans les égouts il semble le plus indiqué pour progresser en toute tranquillité. En s’aidant du radar et d’une icône qui indiquera si l’on est visible ou non on pourra s’amuser à attirer les ennemis pour les descendre grâce à l’arme silencieuse dont il est le seul à être équipé. Si vous trouvez les armes blanches plus nobles vous avez aussi la possibilité de lancer des couteaux. Quant à Ross, en plus de ses capacités de sniper il pourra grimper le long de cordes à des emplacements spécifiques pour se hisser et avoir une meilleure visibilité.

Au final le personnage qu’on choisira influera sur la progression dépendamment des capacités de chacun. Si Ross pourra se hisser, Bull pourra déplacer de gros objets pour se frayer un chemin et Taggert pourra couper les barbelés qui obstrueront sa progression. Le tout se fera simplement à l’aide de la touche X. Cette même touche qui nous permettra de changer de personnage aux points radio.

Autre élément important de Hour of Victory, nous pourrons apparemment utiliser tous les véhicules que nous croiserons. Il y aura donc notamment des phases où l’on pourra se déplacer en Tank et autres véhicules motorisés. Les producteurs ne sont pas peu fiers de nous expliquer que les ennemis réagissent différemment en fonction du véhicule auquel ils sont confrontés. Pas farouche si vous êtes dans un wagonnet, ils éviteront de vous attaquer de front si vous êtes aux commandes d’un tank. Ils en profitent également pour nous glisser que les ennemis sont très peu scriptés et réagissent de manière aléatoire ce qui renforce l’IA selon eux.


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Simplicité et efficacité.
Si tout semble prometteur sur le papier, à l’écran le résultat ne nous procure pas des débordements de joie. Le jeu est pourtant boosté par le puissant Unreal Engine 3 d’Epic, celui là même à la base de Gears of War, dont on est assez loin ici. L’ensemble est cependant correct et on espère des petites améliorations d’ici la sortie, la version présentée étant une version Alpha.

Pour l’heure les modélisations des personnages sont un peu trop carrées et surtout les textures brouillonnes.
Une fois le pad en main on ne prête plus tellement attention à ces détails, il faut bien avouer que le jeu est très dynamique et on est vite emporté par le flot de l’action. N’est-ce pas tout ce qu’on demande à un FPS ?

Le niveau que nous avons pu tester nous met dans la peau du personnage de notre choix échoué au beau milieu d’un combat en Egypte. Après s’être fait incendié par notre supérieur on s’empresse d’aller éxecuter les ordres et de participer au massacre. Malgré les défauts évoqués plus haut la scène est très immersive bien qu’un peu trop linéaire. On se pose la question de l’utilité des différents personnages. En effet ici on ne voit pas très bien comment Taggert pourrait s’infiltrer ni comment Bull pourrait sniper en toute sérénité.

La jouabilité est la même qu’un FPS console classique, on se déplace à l’aide des sticks, on vise et tire avec les gâchettes. On notera que la visée n’est pas très précise et de fait n’est pas très agréable. L’IA toujours en phase de debug, n’a rien non plus de bien impressionnante pour le moment. Les ennemis ne cherchent pas spécialement à se cacher voir vous attaquent au corps à corps. Cependant les développeurs ont admis cette lacune et nous ont fait savoir qu’ils travaillaient particulièrement dessus.

Malgré tout on prend quand même un malin plaisir à faire un massacre une fois posté à la tourelle de tir. Détail non négligeable malgré le nombre assez conséquent d’ennemis et autres divers éléments qui viennent perturber le tableau on ne constate aucun ralentissement…la fluidité est déjà une victoire en soi.

Le soft offrira bien entendu un mode multijoueur via le Xbox Live, devenu quasiment incontournable de par ce qu’il peut apporter à un titre. De l’éternel Team Deathmatch au Capture The Flag, Hour of Victory offrira aussi un dernier mode nommé Devastation, dont on ne peut avoir plus de détails pour le moment. On ne sait pas non plus le nombre de joueurs que pourront accueillir les parties multijoueur, les producteurs n’ayant pas voulu répondre à cette question. La campagne quant à elle sera jouable uniquement en solo il ne faudra donc pas compter sur un quelconque mode coopératif. Mais un mode multijoueur sur le live est toujours très positif et représente un certain atout.


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Au final Hour of Victory nous laisse dans l’expectative. Les idées (différents personnages, possibilité d’utiliser toutes sortes de véhicules...) sont intéressantes et pourraient insuffler de la fraicheur à un genre qui s’endormait. On espère donc que les développeurs vont redoubler d’efforts pour nous offrir quelque chose de plus abouti à la fois techniquement et graphiquement et surtout au niveau du gameplay. La sortie étant prévue pour cet été on a toutes les chances d’espérer obtenir un FPS des plus plaisant pour cette période de vacances.
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